télécommunicationsaudiovisuelespacesecteur postaltechnologies de l'info

LES TELECOMMUNICATIONS
EN FRANCE

. l'actualité

. actions et décisions des mois précédents
La préparation de 1998, date de l'ouverture totale à la concurrence au sein de l'Union européenne
L'évolution de France Télécom
La numérotation

La préparation de 1998, date de l'ouverture totale à la concurrence au sein de l'Union européenne.

L'ouverture totale à la concurrence du secteur des télécommunications au 1er janvier 1998 est une décision qui a été prise à l'unanimité par les Etats de l'Union européenne.

19 décembre 1997 : après avoir annoncé, la veille, la signature des autorisations accordées à quatre opérateurs, Christian Pierret a précisé devant la presse les contours du paysage du secteur des télécommunications à partir du 1er janvier 1998 et rappelé les enjeux de l'ouverture totale à la concurrence du marché des télécommunications- dont le téléphone. Le ministre est aussi entré dans les détails de la numérotation liée à l'arrivée de nouveaux opérateurs (voir les actualités précédentes)
Quelques phrases-clés du ministre :







1er décembre 1997 : le Conseil des ministres des pays de l'Union européenne en charge des télécommunications s'est réuni à Bruxelles. A 30 jours de l'ouverture totale à la concurrence du secteur des télécommunications dans l'Union européenne :
-une communication sur la "mise en oeuvre de la réglementation en matière de télécommunications" a été présentée par la Commission européenne
-une position commune sur la proposition de directive concernant la portabilité du numéro et la préselection de l'opérateur a été adoptée.
D'autre part, le Conseil a adopté une directive concernant le traitement des données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des télécommunications.
Enfin, un "débat ouvert" a eu lieu concernant Internet . A cette occasion, la France a présenté un memorandum dans lequel elle met l'accent sur deux points :
- l'importance de l'apprentissage de la société de l'information dès l'école :
"l'apprentissage de la société de l'information commence à l'école", " une action pédagogique de longue haleine est indispensable". D'où son plan annoncé le 17 novembre selon lequel "chaque établissement scolaire sera pourvu au cours de ces prochains mois d'un accès Internet";
- l'évolution du contenu du service universel :
"il serait légitime, pour favoriser l'entrée dans la société de l'information, de faire évoluer la définition du service universel", ce qui impliquerait une évolution du cadre réglementaire.
-intervention intégrale de Christian Pierret au cours du Conseil
- contenu du service universel tel qu'il est défini par la loi de réglementation des télécommunications
- dossier sur le service universel

13 novembre 1997 : Siris et Omnicom sont les deux nouveaux opérateurs longue distance qui se voient attribuer par l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) un chiffre-identifiant qui permettra à tout abonné aux télécommunications, en remplaçant le 0 au début de tout numéro de téléphone, fax ou mobile par ce chiffre, de les choisir éventuellement comme opérateur longue distance. Les chiffres 7, 8 et 9 ayant été déjà choisis respectivement par Télécom Développement, France Télécom et Netco (voir actualité du 16 septembre), Siris, après tirage au sort, a choisi le 2, Omnicom le 5. Deux seuls chiffres restent maintenant disponibles : le 4 et le 6.

6 novembre 1997 : les deux décrets de la loi de réglementation des télécommunications concernant la cryptologie sont examinés par le Conseil d'Etat. Auparavant, ils avaient été notifiés à la Commission européenne.

24 octobre 1997 : le secrétariat d'Etat à l'industrie annonce que le le coût prévisionnel du service universel des télécommunications pour 1998 est évalué à 6043 millions de francs. Détails du financement du service universel pour 1998. Communiqué de presse.

21 octobre 1997 : l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) retient le département comme zone locale de tri des communications (décision n°97-277 en date du 17 octobre 1997 relative à la définition des zones locales de tri. A paraître au Journal officiel). C'est donc sur la base du département que se fera le mécanisme de tri des appels : à partir du 1er janvier 1998, quand un appel sera destiné à un correspondant situé à l'intérieur du même département que l'appelant, cet appel sera acheminé par France Télécom (même si l'abonné appelant a sélectionné à tort un transporteur tiers); quand un appel sera destiné à un correspondant situé à l'extérieur du département de l'appelant et que ce dernier aura utilisé la sélection d'un transporteur tiers, l'appel sera effectivement transmis par France Télécom à ce transporteur. Ainsi l'ART complète-t-elle le dispositif de sélection du transporteur (cf. décision n°97-277 du 12 septembre 1997).
Pour plus d'informations :
ART, fax : 33 1 43 19 60 75

8 octobre 1997 : l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) lance une consultation publique sur les conditions d'accès aux systèmes de câbles sous-marins. A quelques semaines de l'ouverture totale à la concurrence du secteur des télécommunications, cette question est essentielle. Car déjà près de 40% du trafic international au départ et à destination de la France est acheminé par le biais des câbles sous-marins.
C'est la troisième consultation publique lancée par l'ART. Les deux premières portaient sur :
-la boucle locale à hauts débits (30/09/97 - 31/10/97)
-les licences d'opérateurs (mai/juin 1997)
Pour plus d'informations :
ART, fax : 33 1 43 19 60 75

16 septembre 1997 : à partir du 1er janvier 1998 , date de l'ouverture à la concurrence pour la téléphonie fixe, tout abonné pourra choisir, pour ses communications longue distance (c'est-à dire hors de sa zone locale d'appel), un autre opérateur de télécommunications longue distance que celui choisi par son opérateur local (aujourd'hui France Télécom). A ce jour et dans un premier temps, trois opérateurs longue distance ont été retenus par l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) sur le critère suivant : aptitude à déployer et exploiter un réseau de couverture nationale.
Pour sélectionner cet éventuel autre opérateur, l'abonné devra, à chaque appel, remplacer le 0 - premier chiffre de n'importe quel numéro de téléphone fixe, mobile ou fax...- par le 9 s'il veut que son appel longue distance soit acheminé par Netco (groupe Bouygues), le 7 s'il veut que son appel longue distance soit acheminé par Télécom Développement (groupe Cégétel), le 8 s'il veut que son appel longue distance soit acheminé par France Télécom. Le choix du chiffre-identifiant a été fait par chaque opérateur après tirage au sort sous l'égide de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART).
N.B : les numéros ne changent pas en tant que tels; seul l'appelant modifie éventuellement le premier chiffre du numéro qu'il compose.
Pour de plus amples informations :

8 septembre 1997: lors de la conférence de presse sur l'ouverture du capital de France Télécom , D. Strauss-Kahn et C. Pierret ont annoncé leur volonté d'élargir le champ du service universel afin de " prendre en compte la nécessité prioritaire de favoriser l'accès à Internet". Ils ont précisé aussi qu'une clarification des responsabilités dans le domaine de la régulation des télécommunications était nécessaire. D'éventuelles adaptations à la loi de réglementation pourraient être apportées.

8 juillet 1997: l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) annonce qu'elle a évalué à 4,8 milliards de francs environ le coût du service universel pour l'année 1997 , service universel assuré par France Télécom. Cette charge sera répartie entre tous les opérateurs de télécommunications - y compris France Télécom - au prorata de leur trafic.

1er juin 1997 : le décret relatif aux droits de passage sur le domaine public routier et aux servitudes est paru au Journal officiel (décret N°97-683 du 30 mai 1997). Un décret très attendu par les collectivités territoriales. Ce décret fixe les plafonds du montant annuel de la redevance versée par les opérateurs de télécommunications aux gestionnaires ou concessionnaires du domaine occupé suivant les différents cas (installations en sous-sol, sous autoroutes en zone de montagne ou non, sous routes nationales, départementales..., installations radio-électriques...). Ces dispositions entrent en vigueur le 15 juillet 1997.

24 mai 1997 : le décret relatif à la redevance due par les affectataires de fréquences radioélectriques (= organismes qui affectent les fréquences) est paru au Journal officiel (décret n° 97-520 du 22 mai 1997).

14 mai 1997 : le décret sur le financement du service universel est paru au Journal officiel (décret n°97-475 du 13 mai 1997). Ce décret établit les méthodes de calcul du coût du service universel et les modes de financement de ces obligations par l'ensemble des opérateurs de télécommunications. Le surcoût total dû à ces obligations est évalué grossièrement à 5 ou 6 milliards de francs. Il sera partagé, au prorata de leur trafic effectif, par tous les opérateurs de télécommunications sur le marché français (et donc, en premier lieu, par France Télécom). Communiqué de presse .

14 mai 1997 : François d'Aubert, secrétaire d'Etat à la recherche, et François Fillon, ont présenté en Conseil des ministres la réorganisation de la recherche dans les télécommunications, rendue nécessaire par le nouveau paysage réglementaire de ce secteur. Un milliard trois cents millions de crédits incitatifs sont dégagés sur 5 ans. Communiqué de presse.

9 avril 1997 : présentation du catalogue des tarifs des services d'interconnexion que France Télécom propose, à partir du 1er janvier 1998, aux exploitants d'un réseau de télécommunications ouvert au public. Il a été approuvé par l'autorité de régulation des télécommunications (ART) (fax de l'ART : 01 43 19 65 34) qui en a examiné la conformité, au regard de la loi de réglementation des télécommunications et du décret sur l'interconnexion . Pour obtenir ce catalogue, fax de France Télécom: 01 55 41 41 33.

6 mars 1997 : dans une interview accordée au Monde, François Fillon commente le décret relatif à l'interconnexion et s'exprime sur le futur "catalogue des services d'interconnexion et des prix associés".

4 mars 1997 : le décret relatif à l'interconnexion est paru au Journal officiel daté du 4 mars 1997.

20 février 1997 : "Nous ne voulons pas d'un duopole des télécommunications en France" déclare François Fillon au cours d'une interview accordée aux Echos.

14 janvier 1997 : la nouvelle version du projet de décret sur l'interconnexion des réseaux, amendée suite à la consultation publique, est rendue publique.

8 janvier 1997 : lors du Conseil des ministres de ce jour, le président de la République, Jacques Chirac, a qualifié d'"exemplaire" la réforme mise en oeuvre dans le secteur des télécommunications. Il a déclaré qu'elle respectait "les exigences du service public" tout en assurant son "adaptation" à la concurrence internationale.

1er janvier 1997 : mise en place des nouvelles structures issues de la loi de réglementation des télécommunications (Autorité de régulation des télécommunications, Agence nationale des fréquences, direction des postes et télécommunications)

31 décembre 1996 : ont été publiés à ce jour 12 décrets d'application de la loi de réglementation des télécommunications sur un total de 23.

26 novembre 1996 : à l'occasion de l'ouverture, à Paris, du SIRCOM, salon international des mobiles et des télécommunications, François Fillon a rendu public les noms des responsables des deux entités, Autorité de régulation des télécommunications (ART) et Agence nationale des fréquences (ANF). Jean-Michel Hubert présidera l'ART, Jean-Claude Guiget et Jean-Marc Chaduc seront respectivement président et directeur général de l'ANF. Le ministre présente aussi les résultats de l'étude sur la qualité de services des réseaux GSM.

21 novembre 1996 : " Concurrence ouverte et effective, conception moderne des missions de service public, régulation indépendante et équitable". Tels sont les maîtres-mots du discours prononcé par François Fillon à Londres ( Chambre de commerce franco-britannique), qui décrivait ainsi les grands principes de la réforme des télécommunications en France.

14 novembre 1996 : ouverture, par le ministère, de la consultation publique sur l'interconnexion, dans le cadre de l'élaboration de la réglementation des télécommunications.
Les conditions d'interconnexion constituent, en effet, l'un des paramètres essentiels dans l'ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications.

24 septembre 1996 : ouverture par le ministre de la consultation publique sur la boucle locale radio. Ce réseau local de télécommunications basé sur des technologies radio, est une alternative au réseau filaire traditionnel. Texte de la consultation et modalités pratiques.

27 juillet 1996 : le Journal officiel publie dans "lois et décrets" du 27 juillet 1996 le texte définitif de la loi de réglementation des télécommunications.

24 juillet 1996 : le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi d'un recours concernant la loi de réglementation des télécommunications, a rejeté une partie de l'article 15 concernant la déontologie sur l'Internet. C'est un défaut de précision de la partie du texte concernant le contrôle des services en ligne qui a été sanctionné. François Fillon s'exprime sur ce sujet, en exclusivité pour ce site Web.

1er juillet 1996 : le gouvernement français étend, depuis le 1er juillet 1996, la libéralisation de ces infrastructures à l'ensemble des services déjà en concurrence, pour la transmission de données et les services aux entreprises (voir aussi la loi sur la réglementation des télécommunications).

26 juin 1996 : François Fillon et François d'Aubert confient à Didier Lombard, directeur général des stratégies industrielles du ministère de l'industrie, des postes et télécommunications une mission sur la recherche dans le secteur des télécommunications

18 juin 1996 : adoption définitive par le Parlement de la loi de réglementation des télécommunications

13 juin 1996 : les conclusions de la Commission mixte paritaire sur le texte du projet de loi de réglementation des télécommunications ont été examinées par l'Assemblée Nationale.

11 Juin 1996 : un accord sur le texte du projet de loi de réglementation des télécommunications est intervenu en commission mixte paritaire (CMP) entre députés et sénateurs. Les conclusions de la CMP seront soumises à l'Assemblée Nationale et au Sénat en vue d'une adoption définitive du projet de loi.

7 juin 1996 : le Sénat a examiné le projet de loi sur la réglementation des télécommunications les 4,5,6 et 7 juin. Le texte a été adopté le 7 juin en première lecture par 222 voix contre 93. En attendant la mise en ligne du projet de loi tel qu'il a été adopté par le Sénat, extrait du débat concernant les services en ligne.

7, 9 et 10 mai 1996 : l'Assemblée nationale a examiné le projet de loi sur la réglementation des télécommunications. Plus de 300 amendements avaient été déposés. Il a été voté en première lecture le 10 mai à 12h15. Rapporteur du projet de loi : Claude GAILLARD, député de Meurthe-et-Moselle, membre de la commission de la Production et des Echanges

3 avril 1996: la nouvelle réglementation des télécommunications en France

Le projet de loi présenté en conseil des ministres
Le projet de loi "expliqué" , par grand thème
Ce projet de loi sera présenté au Parlement en mai et juin

28 mars 1996 : un communiqué de la direction générale des postes et télécommunications (DGPT) rappelle aux entreprises qu'elles doivent de toute urgence entreprendre la mise à niveau de leurs autocommutateurs privés.

26 mars 1996 : lancement d'une campagne d'information sur l'évolution des télécommunications.

Afin de sensibiliser aux enjeux de l'évolution des télécommunications et de montrer les conséquences de cette évolution dans la vie quotidienne des Français, le ministère délégué à la poste, aux télécommunications et à l'espace lance une campagne d'information grand public.

Le média radio a été retenu pour sa capacité à toucher le plus grand nombre et la possibilité qu'il offre de décliner différents messages.

Il s'agit à travers plusieurs témoignages recueillis dans la rue les 21 et 22 mars, de montrer concrètement quels sont les bénéfices pour les usagers de l'évolution des télécommunications françaises dans les domaines du télé-travail, des nouveaux services, du multimédia, des prix, etc.

Cette campagne a démarré le 26 mars et sera diffusée jusqu'au 5 avril sur les principales stations aux grands carrefours d'audience : RTL, RTL2, Sud Radio, Fun Radio, France-Inter, France-Info, Europe 1, Europe 2, BFM, NRJ, Radio Classique, Radio Nostalgie et RMC.

21 mars 1996 : les Quinze ministres de l'Union européenne chargés des télécommunications se sont réunis à Bruxelles, sous la présidence du ministre des postes et télécommunications italien, Agostino Gambino.

Le morceau de choix de ce Conseil était l'examen d'une proposition de directive relative à l'interconnexion des réseaux de télécommunications en vue de la libéralisation totale du secteur des télécommunications au 1er janvier 1998. Les Quinze sont parvenus à un accord sur les modalités d'interconnexion des réseaux. " C'est une étape très importante pour l'ouverture à la concurrence" a précisé François Fillon à l'issue du Conseil.

En effet cette directive doit notamment permettre aux nouveaux arrivants sur le marché ne disposant pas d'infrastructures importantes d'avoir accès aux clients déjà servis. Le projet de position commune décrit aussi les mécanismes que les Etats-membres peuvent appliquer pour faire partager toute charge liée à la fourniture du service universel.

Tous ces sujets - définition, financement du service universel, organisation de la concurrence...- sont au coeur de la future loi française sur la réglementation des télécommunications. François Fillon déclarait d'ailleurs au Figaro le 19 mars dernier : "Le projet de loi sur la réglementation est le texte qui, en Europe, va le plus loin dans la définition du service public. Il le définit de la manière la plus large en confiant de manière très claire à France Télécom la responsabilité du service public. (...) Il garantit les principes de péréquation géographique. Il introduit même une clause de révision du service public tous les 5 ans de façon à pouvoir y ajouter les services nouveaux qui apparaîtront avec les progrès technologiques".

18 mars 1996 : communiqué de presse du Premier ministre

5 mars 1996 : le projet de loi destiné à adapter à l'échéance 1998 la réglementation française du secteur des télécommunications vient d'être transmis pour avis au Conseil d'Etat et à la Commission supérieure du service public des postes et télécommunications. Ce projet de loi devrait être présenté en Conseil des Ministres dans la première quinzaine d'avril et être examiné par le Parlement français avant la fin de ce printemps.

9 janvier 1996 à Paris : une table ronde a conclu deux mois de consultation publique sur les nouvelles règles du jeu pour les télécommunications en France. A cette occasion, le ministre a rappelé ses objectifs :

- garantir à tous un service public de qualité ;
- garantir les droits des utilisateurs par un accès simple à plus de services de télécommunications ;
- créer un environnement favorable au développement de la compétitivité du secteur ;
- développer la compétitivité de l'opérateur en charge du service public, France Télécom ;
- assurer un jeu loyal de la concurrence par l'instauration d'une régulation efficace.

Les 94 contributions écrites provenant de l'ensemble des acteurs du monde des télécommunications ont été rendues publiques à cette occasion.

15 octobre 1995/15 décembre 1995 : consultation publique sur les nouvelles règles du jeu pour les télécommunications en France. Cette consultation s'appuyait sur un document d'orientation dans lequel le gouvernement précisait ses options pour préparer l'ouverture totale à la concurrence au sein de l'Union européenne.

30 octobre 1995 : mise en place du groupe d'expertise sur la règlementation des télécommunications. Ce groupe est chargé d'examiner les avantages et les inconvénients des différentes solutions sur les sujets suivants :

Ce groupe est présidé par Paul Champsaur, inspecteur général de l'INSEE (institut national de la statistique et des études économiques).

L'évolution de France Télécom

6 octobre 1997 : le gouvernement a fixé le prix de l'action France Télécom à 182 F pour le grand public et à 187 F pour les investisseurs institutionnels. 209 millions d'actions vont être mises sur le marché. Au 6 octobre, plus de 2,5 millions de particuliers avaient réservé des actions. Le 20 octobre, première cotation simultanée à la Bourse de Paris et à celle de New-York.

22 septembre 1997 : le gouvernement a fixé la fourchette du prix de l' action France Télécom. Entre 170 et 190 F pour les investisseurs institutionnels. Entre 165 et 185 F pour le public. La période de réservation débute le 23 septembre et durera jusqu'au 6 octobre.

8 septembre 1997 : suite au rapport de Michel Delebarre, l'ouverture du capital de France Télécom à hauteur d'environ 20% est annoncée par D. Strauss-Kahn, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et C. Pierret, secrétaire d'Etat à l'industrie. Première cotation à Paris et à New-York : le 20 octobre. Dossier de presse en ligne.

17 juillet 1997 : le gouvernement confie à Michel Delebarre, ancien ministre d'Etat, député du Nord, une mission de concertation au sein de France Télécom. Les résultats de cette consultation devront être remis au gouvernement avant le 5 septembre.

26 juin 1997 : "Avec Dominique Strauss-Kahn, nous nous sommes fixés trois objectifs : conforter France Télécom en tant que grand opérateur européen, garantir son indépendance et lui permettre d'atteindre une taille critique au niveau mondial. Tout cela implique à mes yeux un minimum d'ouverture sur le monde du marché" a déclaré Christian Pierret, secrétaire d'Etat à l'industrie, au journal Libération .

début juin 1997 : l'ouverture du capital de France Télécom est suspendue.

14 mai 1997 : les axes de développement de la recherche au sein de France Télécom, dans le cadre de la réorganisation de l'ensemble de la recherche du secteur des télécommunications, ont été précisés par F. Fillon et F. d'Aubert. Communiqué de presse.

22 avril 1997 : François Fillon annonce un décalage d'environ un mois pour les différentes opérations d'ouverture du capital de France Télécom. Voir le nouveau calendrier prévisionnel.

19 mars 1997 : le président de France Télécom, Michel Bon, et Pierre Dauvillaire, un des directeurs exécutifs, ont présenté à la presse les résultats 1996 ( 151,3 milliards de chiffres d'affaires en 1996 ) de l'opérateur et le calendrier de l'entrée en Bourse d'une partie de son capital : 6 mai, lancement de l'opération (3 semaines de réservation); 27 mai/2juin inclus : OPF ( offre à prix ferme); 9 juin : première cotation à la Bourse de Paris et à celle de New-York.

20 février 1997 : l'offre publique de vente d'une partie du capital de France Télécom sera lancée fin mai, après l'avis de la commission de privatisation a déclaré François Fillon au cours d'une interview aux Echos.

9 janvier 1997 : France Télécom, société anonyme, et 4 organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGC et FO) ont signé un accord social rejeté par la CGT et Sud.

Cet accord comprend 3 volets :

l'insertion professionnelle des jeunes

Objectifs :

Durant la période 96-97, 6000 recrutements sont prévus dont 3000 ont déjà été réalisés.

Un concours pour le recrutement de 800 fonctionnaires sera organisé le 1er février 1997.

l'aménagement/réduction du temps de travail

L'objectif est d'offrir au personnel, sur la base du volontariat, la possibilité de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle. L'objectif aussi est d'offrir à la clientèle des agences de France Télécom des plages horaires plus adaptées à sa demande.

Plusieurs modalités d'aménagement sont proposées : la semaine en 4 ou 4 jours et demi, la semaine de 34 à 36h (sans diminution de salaire) en contrepartie d'une adaptation des horaires (travail le samedi ou en soirée), ou encore le Compte Epargne Temps (possibilité d'accumuler des congés ou de transformer des primes en temps de congés). Ces aménagements seront négociés au niveau local.

la promotion pour les personnels

Deux dispositifs de promotion rénovés et plus équitables : "reconnaissance des compétences" et "aptitudes et potentiel".

Cinq mille promotions sont prévues en 1997, contre trois mille en 1996.

31 décembre 1996 : France Télécom devient société anonyme, au capital social initial de 25 milliards de francs. Son nouveau cahier des charges précise ses obligations au titre du service universel (Journal officiel des 29 et 31 décembre 1996)

8 octobre 1996 : dans une interview à la Tribune, François Fillon annonce qu'environ 20% du capital de France Télécom devraient être mis sur le marché dès la deuxième quinzaine d'avril 1997.

27 juillet 1996 : publication dans le Journal officiel "lois et décrets" du 27 juillet 1996 du texte de la loi relative à l'entreprise nationale France Télécom.

24 juillet 1996 : le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi d'un recours concernant la loi sur France Télécom, a rejeté tous les griefs invoqués. Le texte est donc applicable en l'état.

29 juin 1996 : le texte de loi faisant de France Télécom, dès le premier janvier 1997, une société anonyme au capital majoritairement détenu par l'Etat, a été adopté définitivement par le Parlement.
En effet, la motion de censure, déposée par l'opposition à l'Assemblée nationale à la suite de l'engagement de la responsabilité du gouvernement, a été repoussée, samedi 29 juin, n'obtenant que 96 voix sur un total de 576 députés.

24, 25 et 26 juin 1996 : l'Assemblée Nationale a débattu du projet de loi relatif à France Télécom. 568 amendements et sous-amendements déposés, 53 discutés sans que l'article premier du projet de loi n'ait été encore examiné. Le 26 juin, à 17h00, le Premier ministre a engagé la responsabilité du gouvernement sur le texte adopté par le Sénat, en application de l'article 49-3.

13 juin 1996 : le projet de loi relatif à l'entreprise nationale France Télécom est adopté par le Sénat. Il sera examiné les 24 et 25 juin par l'Assemblée Nationale.

29 mai 1996 : le Conseil des ministres adopte le projet de loi relatif à l'entreprise nationale France Télécom.

7 mai 1996 : dans le quotidien "le Monde" daté du 7 mai, François Fillon trace les contours de l'avant-projet de loi concernant la transformation de France Télécom : société anonyme au capital détenu en majorité par l'Etat, possibilité pour l'ensemble du personnel de devenir actionnaire, conservation par les fonctionnaires de leur statut, avec tous les droits et garanties qui y sont associés, possibilité pour la future S.A de recruter des fonctionnaires jusqu'au 1er janvier 2002. Le texte de l'avant-projet ne sera sur ce site que le jour où il sera approuvé par le Conseil des ministres.

29 avril 1996 : le Premier ministre, Alain Juppé, demande à François Fillon de préparer un avant-projet de loi "portant création de l'entreprise nationale France Télécom". Dans une lettre adressée à Michel Bon, président de France Télécom,le Premier ministre rappelle que l'Etat détiendra directement la majorité du capital de France Télécom et que son personnel fonctionnaire conservera tous ses droits, tant à l'emploi qu'à la retraite. Ce même jour, François Fillon a rendu publique la lettre qu'il a adressée au secrétaire général de FO PTT, Jacques Lemercier, confirmant les engagements du gouvernement.
3 avril 1996 : voir projet de loi sur la réglementation des télécommunications présenté en Conseil des ministres le 3 avril 1996.
18 mars 1996 : communiqué de presse du Premier ministre

La numérotation

18 octobre 1996, 23 h, heure française métropolitaine : la numérotation téléphonique française est passée de 8 à 10 chiffres. Un passage instantané et complètement automatisé, sans aucune incidence sur les communications en cours. Concrètement les 1325 commutateurs du réseau téléphonique - moins un qui a eu une défaillance-ont basculé sur la nouvelle configuration.

5 août 1996: ce web offre à vous tous un système de conversion de numéro qui permet de connaître aujourd'hui ce que deviendront dès le 18 octobre prochain votre numéro de téléphone, de mobile, de fax... ou ceux de vos correspondants

28 mars 1996: un communiqué de la direction générale des postes et télécommunications (DGPT) rappelle aux entreprises qu'elles doivent de toute urgence entreprendre la mise à niveau de leurs autocommutateurs privés.

. les dossiers thématiques


forum communiqués de presse lois et rapports agenda

© Secrétariat d'Etat à l'industrie - France