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LE SECTEUR POSTAL
EN FRANCE

. l'actualité

. actions et décisions des mois précédents

Politique postale communautaire
Relations Etat / La Poste
Le groupe La Poste
La France et l'Union Postale Universelle (UPU)

Politique postale communautaire

16 septembre 1997 : le Parlement européen, qui examinait en 2ème lecture la directive relative au développement des services postaux, adopte cinq amendements.

19 juin 1997 : le projet de directive sur le développement des services postaux ainsi que l’exposé des motifs du Conseil des ministres de l'Union européenne sont publiés au Journal Officiel des Communautés Européennes sous la référence (CE) N°25/97.

27 mai 1997 : le projet de directive est transmis au Parlement européen ( il s’agit d’une directive devant être adoptée dans le cadre de la procédure de la codécision -article 100A du traité de Rome).

29 avril 1997: suite à l'accord politique du 18 décembre dernier, le projet de directive sur le développement des services postaux est formellement adopté par le Conseil des ministres de l'Union européenne chargés du secteur postal.

18 décembre 1996: accord des Quinze sur le projet de directive postale, lors d'un Conseil extraordinaire des ministres de l'Union européenne chargés des services postaux. Cet accord est largement fondé sur le projet élaboré conjointement par la France et l'Allemagne. Communiqué de presse.

13 décembre 1996 : le Sommet européen de Dublin - qui réunit les chefs d'Etat et de gouvernement des Quinze - a demandé au Conseil des ministres chargés des services postaux " de prendre une décision avant la fin de l'année" sur la libéralisation des services postaux au sein de l'Union européenne.Le Sommet a "noté avec regret que le Conseil n'était pas parvenu à une position commune" lors de sa réunion du 28 novembre.

28 novembre 1996 : conseil des ministres européens des postes et télécommunications présidé par l'Irlande. Thème central : la directive postale. En dépit des efforts déployés par la France et l'Allemagne qui, pour surmonter le blocage du dossier autour de la question du périmètre des services réservables et du calendrier de libéralisation, avaient présenté un nouveau compromis, aucune solution n'a permis de rallier le soutien de la Commission et d'une majorité qualifiée d'Etats membres. Conformément aux voeux de l'Assemblée Nationale qui a adopté une résolution en ce sens le 26 novembre (voir discours de François Fillon, en réponse à cette résolution) le gouvernement français estime urgent l'adoption d'une directive postale comportant une libéralisation progressive et contrôlée, afin de garantir les missions de service public.

26 novembre 1996 : devant les députés, François Fillon explique la position du Gouvernement français face à la directive européenne sur la libéralisation du secteur postal. "Une libéralisation précipitée et incontrôlée saperait la fonction sociale de La Poste."

5 novembre 1996 : François Fillon, ministre délégué à la poste, aux télécommunications et à l'espace, et Wolfgang Boetsch, ministre allemand des postes et télécommunications, sont parvenus à un accord sur le projet de directive européenne concernant les modalités de l'ouverture à la concurrence du secteur postal. Un accord qui s'appuie sur la position française.
Communiqué de presse.

27 septembre 1996 : Conseil des ministres européens des postes et télécommunications présidé par l'Irlande. Toujours pas d'accord entre les 15 sur les modalités de l'ouverture des services postaux à la concurrence. La France s'oppose à une libéralisation trop rapide du secteur.

27 juin 1996 : Conseil des ministres européens des postes et télécommunications présidé par l'Italie. Le Conseil a examiné la directive postale sur la base d'un compromis élaboré par la présidence italienne. Les discussions ont révélé la persistance de divergences entre les Etats membres sur l'approche générale du dossier. La France a notamment rappelé la nécessité de prendre en compte les objectifs de service public et d'aménagement du territoire et a préconisé une harmonisation à un haut niveau de qualité dans le cadre d'un périmètre de services réservés large.
Lors d'un point-presse, François Fillon a déclaré "Il y a un blocage assez fondamental. Les positions initiales de compromis ont été abandonnées pour aboutir a un texte qui revenait à libéraliser assez largement le secteur postal".

13 juin 1996 : le Comité des régions vote son avis sur la proposition de directive concernant l'Europe postale parue au JOCE le 2 décembre 1995.

9 mai 1996 : adoption par le Parlement européen de son avis en première lecture sur la proposition de directive concernant l'Europe postale parue au JOCE le 2 décembre 1995.

28 mars 1996 : le Comité économique et social adopte son avis sur la proposition de directive concernant l'Europe postale parue au JOCE le 2 décembre 1995 et sur le projet de communication - JOCE n° C 174/41 du 17/06/96.

2 décembre 1995 : les deux textes présentés le 26 juillet 1995 sont publiés au Journal officiel des Communautés européennes
. Communication de la Commission sur l'application des règles de la concurrence au secteur postal et notamment sur l'évaluation de certaines mesures d'Etat relatives aux services postaux. JOCE n° C 322/3.
. Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil concernant des règles communes pour le développement des services postaux communautaires et l'amélioration de la qualité de service. JOCE n° 322/22.

27 novembre 1995 : lors du Conseil des ministres européens des postes et télécommunications , la France , une fois encore, défend fermement l'idée d'un service universel de qualité, qui se rapproche au maximum du service public tel qu'il existe actuellement sur le territoire français.
Les ministres ont essentiellement examiné le projet de directive adopté par la Commission le 26 juillet 1995 , notamment la définition du service universel et l'étendue des droits réservés à l'opérateur chargé d'assurer ce service universel. Après de longs mois de concertation, le Conseil du 27 novembre 1995 marque ainsi la première étape du processus d'adoption du cadre règlementaire de l'Europe postale.

26 juillet 1995 : la Commission présente deux textes devant le Conseil des ministres européens des postes et télécommunications.

. Une communication de la Commission sur l'application des règles de la concurrence au secteur postal et notamment sur l'évaluation de certaines mesures d'Etat relatives aux services postaux.

. Une proposition de directive du Parlement européen et du Conseil concernant des règles communes pour le développement des services postaux communautaires et l'amélioration de la qualité de service.

Le visage du secteur postal en Europe est en cours de définition depuis plus de quatre ans. Historique.

Relations Etat / La Poste

18 octobre 1997 : premier jour pour le timbre "La Qualité". Christian Pierret, secrétaire d'Etat, et Claude Bourmaud, président de La Poste, le présentent à Saint-Dié (Vosges). C'est la première fois qu'un timbre français célèbre la Qualité dans les entreprises. Communiqué de presse. Pour découvrir le timbre et sa fiche technique.

29 août 1997 : " La Poste doit être un vecteur important de promotion du réseau Internet. Nous avons d'ailleurs décidé d'équiper quelque 1000 bureaux de poste en terminaux d'accès à Internet.(...)Dès 1998, de nombreux jeunes nouvellement recrutés aideront le grand public à s'initier à Internet.(...)Les tarifs deLa Poste rendront ces technologies accessibles à tous" a déclaré Christian Pierret dans une interview à La Tribune. Ce même jour, le secrétaire d'Etat à l'industrie a aussi donné des précisions sur le cadre des 5000 emplois qui vont être créés à La Poste : " Ces emplois seront couverts par la même convention collective que celle des postiers contractuels, en bénéficiant des mêmes avantages sociaux. Ce seront de vrais emplois à 5 ans, à temps plein."

23 juillet 1997 : interview de Christian Pierret centrée sur La Poste, dans le "Le Monde" daté du 23 juillet 1997. Le secrétaire d'Etat annonce que La Poste, "service public à esprit d'entreprise ouvert sur l'international", recrutera"outre (...) 3000 contractuels et (...) 1500 fonctionnaires en 1997" , "2 500 jeunes supplémentaires cette année et autant au premier semestre 1998". Le secrétaire d'Etat évoque aussi l'évolution des bureaux de poste, l'activité "services financiers", l'état des comptes de l'exploitant public. Texte de l'interview.

4 juillet 1997 : Christian Pierret, secrétaire d'Etat à l'industrie, chargé de la tutelle de La Poste (cf. décret d'attributions ), écrit à Claude Bourmaud, président de La Poste. Rappelant qu'il "souhaite que la gestion de La Poste soit exemplaire dans le domaine social", le secrétaire d'Etat demande que le statut juridique du centre de tri d'Ozoir la Ferrière en Seine et Marne soit réformé afin que l'entreprise publique en soit le seul propriétaire. Pour l'instant, en effet, ce centre de tri est détenu par la STAA, dont le capital est détenu à 51% par La Poste, à 34% par Eurotri (société privée de routage) et à 15% par Alcatel.

14 janvier 1997 : l'accord entre la presse, La Poste et l'Etat est signé. Il précise notamment la nouvelle grille tarifaire qui s'appliquera de 1997 à 2001.Communiqué de presse.

septembre 1996 : la commission tripartite presse-La Poste-Parlement a repris ses travaux. Elle travaille sur l'application des décisions prises par la table ronde (voir infra). Notamment sur la mise en place le 1er janvier 1997 de la nouvelle grille tarifaire pour le transport de la presse. .

4 juillet 1996 : François Fillon clôture les travaux de la table ronde réunissant des représentants de la Presse, de La Poste, du Parlement et de l'Etat . L'accord intervenu permettra une profonde rénovation des relations entre la presse et la Poste au cours des cinq prochaines années. Cette table ronde a été mise en place le 15 novembre 1995 par le ministre en charge du secteur, François Fillon. Objectif : définir un nouveau cadre de relations entre la presse écrite et l'entreprise publique La Poste.

En France, l'Etat aide la Presse. Par des aides directes et des aides indirectes : taux très réduit de taxe sur la valeur ajoutée, tarif préférentiel pour le transport ferroviaire... et des tarifs postaux réduits.

Jusqu'ici, les "accords Laurent", signés en mars 1980, avaient arrêté le principe d'un financement tripartite de la distribution de la presse : un tiers couvert par les tarifs et donc par la Presse elle-même, le reste étant à la charge de l'Etat et de La Poste.

L'évolution de notre environnement économique et social a rendu nécessaire une adaptation de ces dispositions. C'est pourquoi le contrat de plan signé entre l'Etat et La Poste en octobre 1994 pour la période 1994/1997 a prévu la mise en place d'un nouveau cadre de relations entre l'exploitant public et la presse.

Cette table ronde a donc examiné notamment les thèmes de la qualité du service postal, de la transparence des coûts du service obligatoire de transport et de distribution de la presse, du partage de ce coût, du développement des rapports contractuels entre la presse et La Poste et de l'amélioration du ciblage de l'aide.

Depuis le 1er janvier 1996, Toutes les administrations paient l'affranchissement de leur courrier. Jusqu'à cette date, la "franchise postale" leur permettait de ne pas affranchir la plupart de leur courrier.
La loi du 2 juillet 1990 sur la réforme des PTT a posé le principe d'une juste rémunération des prestations de services publics assurées par La Poste. Le cahier des charges de La Poste prévoit que les prestations fournies par La Poste à l'Etat, comme à tout client, doivent recevoir une rémunération basée sur les tarifs postaux. Une période transitoire avait cependant été maintenue : jusqu'au 31 décembre 1995, l'Etat continuait de verser à La Poste une somme globale en compensation de la franchise postale.

La France et l' Union Postale Universelle (UPU)

13 et 14 octobre 1997 : l'UPU a organisé une réunion de haut niveau (RHN) à Genève. Cette manifestation, qui a réuni des responsables postaux du monde entier, a eu pour objet de dégager les orientations stratégiques de cette organisation qui seront discutées au prochain Congrès de l'UPU à Beijing (Chine) du 23 août au 15 septembre 1999.
Les débats ont fait très vivement ressortir les mutations de l’environnement postal mondial et la nécessité pour l’UPU d’anticiper les échéances institutionnelles fondamentales (ouverture d’un nouveau cycle de négociations sur les services dans le cadre de l’OMC à partir de l’an 2000, redéfinition de la place des services postaux internationaux dans un environnement où les télécommunications deviennent le vecteur fondamental de la communication moderne...).


17 avril au 2 mai 1997 : le Conseil d'exploitation postale (CEP) de l' UPU - dont l'objectif principal est de renforcer la qualité du service postal international et l'interopérabilité des réseaux postaux - s'est tenu à Berne. [Depuis le congrès de Séoul, le CEP rassemble 40 Etats-membres (dont la France) sur les 189 que compte l'UPU. Il se réunit une fois par an, toujours à Berne.]
Cette session a été placée sous le signe de l'ouverture vers l'extérieur avec, notamment, l'organisation d'une "Journée client" et d'un Forum pour le développement du publipostage, auxquels s'étaient associés des clients des postes et des partenaires du secteur privé.

17 au 25 octobre 1995 : le Conseil d'administration de l' Union Postale Universelle (UPU) a tenu sa session annuelle à Berne. Principaux temps forts de cette session, côté France :

. le paysage réglementaire et économique


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