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LE SECTEUR POSTAL
EN FRANCE

. les acteurs et les interlocuteurs

. les documents de référence, les publications et les études

"La Poste, opérateur public de service public face à l'évolution technique et à la transformation du paysage postal européen". Rapport d'information du Sénat - Gérard Larcher.( septembre 1997)
"Les réglementations des services postaux en Europe" (septembre 1996). Une étude menée au sein du groupe de travail "Questions réglementaires" du Comité européen de réglementation postale (CERP) de la Conférence européenne des postes et télécommunications (CEPT).
Contrat de plan entre l'Etat et La Poste (1995-1997)
Négociations communautaires concernant le secteur postal : qui représente la France?
L'Europe postale : les grandes dates
L'Europe postale : les concepts en cours de définition
Le communiqué de presse de la Commission des communautés européennes du 26 juillet 1995

Négociations communautaires concernant le secteur postal : qui représente la France?

Lors du Conseil des ministres des Postes et Télécommunications de l'Union européenne qui se tient au moins une fois au cours de chaque Présidence, la France est représentée par le ministre chargé du secteur postal.

Au sein des instances communautaires spécialisées (GQE - Groupe des Questions Economiques - au sein du Conseil, RHN - Réunion de haut Niveau et SOGP - Senior Office Group on post - auprès de la Commission), la France est représentée par les services techniques compétents du ministère en charge des affaires postales : la Direction Générale des Postes et Télécommunications (DGPT). Ces instances communautaires, composées donc d'experts nationaux représentant les Etats membres, sont chargées de discuter et de préparer les propositions de la Commission européenne avant leur présentation au comité des représentants permanents des Etats-membres (COREPER) en vue de leur adoption finale, au niveau politique, par le Conseil des ministres européens.

En cas de contentieux entre l'Etat français et les institutions européennes et selon la nature des affaires en cause, la DGPT représente la France devant la Commission elle-même ou devant la Cour de Justice des Communautés Européennes.

Pour plus d'informations sur les institutions communautaires, contacter le service créé par la Commission européenne sur Internet : EUROPA

L'Europe postale : les grandes dates

- Septembre 1989, Antibes : consensus sur les grands principes devant régir une Europe postale lors d'une réunion informelle des ministres des Postes et Télécommunications des douze pays formant la Communauté européenne ; cela sous présidence française. Décision est prise de constituer un groupe de hauts fonctionnaires des postes (Senior Official's Group for Post-SOGP) pour défricher le terrain ; il jouera un rôle consultatif auprès de la Commission des Communautés européennes.

- Octobre 1989 : première réunion du SOGP. Quatre groupes de travail sont constitués, sur quatre thèmes : réglementation , harmonisation, qualité de service, frais terminaux (*) et tarifs. La France y est présente par le biais de hauts fonctionnaires de La Poste et du ministère des Postes et Télécommunications.

(*) Frais terminaux : il s'agit des frais induits par la distribution du courrier international ; le pays destinataire, qui supporte ce coût, est, par définition, différent de celui qui a perçu le montant payé par le client pour l'envoi. Pendant longtemps il a été considéré que les échanges s'équilibraient et qu'une compensation financière du pays expéditeur vers le pays destinataire était inutile. A partir de 1969, un système de compensation a été mis en place mais qui ne satisfait pas la plupart des pays développés.

- Décembre 1990 : un avant-projet de Livre vert est communiqué aux Etats-membres par la Commission. La France fait connaître sa position : très favorable au service universel et à son corollaire, le secteur réservé aux opérateurs fournissant ce service, elle regrette l'insuffisance des mesures d'harmonisation communautaire. A partir des contributions des Douze, la Commission retravaille son projet vers plus d'harmonisation mais aussi vers une réduction du secteur réservé.

- 13 mai 1992 : le Livre vert sur le développement du marché unique des services postaux est adopté par la Commission. Ce document contient donc les orientations et les propositions de la Commission.

- Second semestre 1992 : le Livre vert fait l'objet de consultations nationales dans la plupart des douze Etats-membres. En France, une vaste consultation organisée auprès de toutes les parties interessées - parlementaires, élus, syndicats, entreprises, opérateurs privés, organisations de consommateurs, l'opérateur historique la Poste... - a été conduite par le ministère des Postes et Télécommunications. Une synthèse est adressée à la Commission en décembre 1992.

- Juin 1992 : publication du Livre vert.

- 5 juin 1992 : Conseil des ministres des Postes et Télécommunications des Douze. Le Livre vert postal est examiné.

- Fin 1992 : Conseil des ministres des Postes et Télécommunications des Douze. Présentation, par chaque ministre, de la synthèse des débats et des contributions de son propre pays.

- 22 janvier 1993 : le Parlement Européen adopte une résolution dans laquelle il confirme la nécessité d'un service postal universel et exprime le souhait d'être largement associé à l'adoption du futur cadre réglementaire européen.

- Juin 1993 : sur la base des résultats des consultations publiques organisées par les Etats membres, la Commission publie un nouveau document intitulé "Lignes directrices pour le développement du Marché unique des services postaux". Son contenu a été débattu lors de réunions réunissant d'une part les autorités de réglementation nationales, et d'autre part les représentants des acteurs postaux européens.

- 7 décembre 1993 : le Conseil des ministres des Postes et Télécommunications des Douze approuve une résolution. Elle sera formellement adoptée le 7 février 1994 Cette résolution définit les objectifs politiques de l'action communautaire en matière postale, et donne mandat à la Commission pour qu'elle présente avant le 1er juillet 1994 les projets de textes requis pour les mettre en oeuvre.

- Année 1994 : la Commission soumet au SOGP un document de travail intitulé "Cadre réglementaire pour les Services Postaux dans l'Union Européenne" (*) mais ne communique pas les mesures pour lesquelles elle a reçu mandat du Conseil des ministres.

Depuis le 1er janvier 1994, la Communauté européenne s'intitule l'Union européenne (entrée en vigueur au Traité de Maastricht).

- 2ème semestre 1995 : la France, durant sa présidence de l'Union Européenne, relance le dossier postal communautaire. Le 26 juillet 1995, la Commission adopte deux projets de textes. L'un est une "Proposition de directive concernant des règles communes pour le développement des services postaux communautaires et l'amélioration de la qualité de service" ; elle relève de l'application de l'article 100A du Traité de Rome et donc doit être adoptée par le Parlement européen et le Conseil (procédure de codécision) ; l'autre est un projet de "notice sur l'application des règles de la concurrence au secteur postal" qui fera l'objet d'une consultation publique durant deux mois suite à sa publication au Journal Officiel des Communautés Européennes (JOCE). A ce jour, aucun de ces deux textes n'a été officiellement rendu public.

- 27 novembre 1995 : Conseil des ministres de l'Union européenne

L'Europe postale : les concepts en cours de définition

Le service universel : il s'agit de définir les conditions et les critères dans lesquels certains services postaux, réservés ou en concurrence, devront être obligatoirement rendus (desserte quotidienne à domicile, péréquation tarifaire, tarif abordable ...) par tel ou tel opérateur.

Les services réservables : la liste en sera définie au niveau communautaire. Ils pourront être "réservés" en monopole à tout opérateur en charge du service universel, afin d'assurer la viabilité économique et financière de l'ensemble des services faisant partie du service universel.

Les services réservés : ils seront choisis au plan national parmi les services réservables et attribués à un opérateur en charge du service universel qui disposera ainsi d'un monopole destiné à financer la prestation des services composant le service universel.

Le communiqué de presse de la Commission des communautés européennes du 26 juillet 1995

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