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I INTRODUCTION GENERALE
II FICHES PAR PAYS
- Allemagne
- Autriche
- Belgique
- Bosnie-Herzégovine (Rép. de)
- Bulgarie
- Chypre
- Croatie (Rép. de)
- Espagne
- Estonie (Rép. d')
- Finlande
- France
- Hongrie
- Irlande
- Islande
- Italie
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- Lettonie
- Lituanie
- Luxembourg
- Moldova (Rép. de)
- Norvège
- Pays-Bas
- Pologne
- Portugal
- Royaume-Uni
- Russie (Fédération de)
- Slovaquie
- Suède
- Suisse/Liechtenstein
- Tchèque (Rép.)
- Turquie
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III ANNEXES
1.Liste des textes de lois ou de règlements disponibles en français
ou en anglais
2.Tableau sur les statuts des services postaux dans les pays membres du CERP
3.Informations concernant la distribution du courrier
4.Réseau postal dans les pays membres du CERP (Informations
statistiques)
Ce document dresse un panorama des différentes réglementations
qui régissent le secteur postal dans les 42 pays du Comité européen
de réglementation postale CERP de la conférence européenne
des Postes et télécommunications (CEPT). Il est le fruit d'une étude
menée au sein du Groupe de travail "Questions réglementaires"/CERP,
présidé par la France.
. HISTORIQUE
Lors de sa première réunion à Paris, le 17 janvier
1995, le Groupe de travail "Questions réglementaires" du CERP a
défini un projet de mandat qui se fixait comme premier objectif "d'élaborer
une méthodologie, incluant éventuellement la création d'une
base de données, relative à l'acquisition et à
l'utilisation des informations disponibles sur les structures du marché
postal et la réglementation postale au sein des pays de la CEPT".
Le Groupe de travail a mis en évidence la nécessité de
définir préalablement à toute collecte d'informations, le
type de renseignements que le groupe souhaitait obtenir, notamment sur le cadre
réglementaire du secteur postal. Cette tâche a été
confiée à une équipe-projet composée des Pays-Bas,
du Royaume-Uni et de la France.
.
METHODOLOGIE
Partant du constat que le secteur postal européen est à
l'heure actuelle un concept flou, l'équipe-projet a décidé
de consacrer ses premiers efforts à collecter de l'information sur la façon
dont les différents pays membres du CERP ont organisé leurs
services postaux, d'un point de vue réglementaire. Son objectif était
de compiler les renseignements ainsi obtenus dans un recueil.
A cette fin, un questionnaire a été transmis aux pays membres
du CERP, le 26 juillet 1995. Souhaitant obtenir
un maximum de contributions, l'équipe-projet, qui avait initialement fixé
la date limite de réponse au 20 septembre 1995, a finalement repoussé
cette date à avril 1996 et a continué à traiter les
quelques réponses parvenues en mai 1996.
A partir des réponses obtenues et, éventuellement, de compléments
d'informations demandés directement aux pays concernés, l'équipe-projet
a pu établir des fiches par pays ainsi que des tableaux, qui constituent
l'essentiel de ce recueil. Les fiches par pays ont été transmises
en avril et mai 1996 aux pays concernés pour validation. Il était
prévu initialement de joindre en annexes les organigrammes ainsi que les
textes législatifs et réglementaires disponibles en français
et/ou en anglais. Toutefois, il est apparu que la qualité de reproduction
de certains textes était insuffisante et que la quantité des
textes à reproduire était trop importante au regard des moyens
limités dont dispose l'équipe-projet. C'est pourquoi il a été
décidé d'inclure dans cette première version uniquement la
liste des textes disponibles, en invitant les pays intéressés à
s'adresser directement aux autorités compétentes pour s'en
procurer une copie.
. RESUME DES
PRINCIPAUX RESULTATS
Sur la quarantaine de pays qui ont reçu le questionnaire, 32 (y
compris le Liechtenstein) ont répondu à la date du 18 juin 1996,
ce qui constitue un taux de retour satisfaisant de 80%.
3.1 Cadre légal et réglementaire (Cf. annexe 1 : Liste des
textes de lois ou règlements postaux disponibles en français ou en
anglais)
L'ensemble des réponses montrent que malgré la diversité
des réglementations, certaines tendances se dessinent. Sous l'influence
de plusieurs facteurs (développement de la concurrence, réflexions
menées dans le cadre de l'Union européenne, etc.), plusieurs pays
ont entrepris de réorganiser leurs services postaux et de moderniser,
voire modifier complètement, des législations postales souvent
anciennes. Cette tendance devrait se poursuivre (Cf. par exemple, projet de
nouvelle législation postale en Allemagne, en Bulgarie, en Norvège,
en Slovaquie ou projets de redéfinition du cadre réglementaire en
Espagne). Par ailleurs, les pays de l'Union européenne devront transposer
dans leur droit interne les futures directives réglementant le secteur
postal.
3.2 Autorité réglementaire (Cf. annexe 2 : Tableau sur les
statuts des services postaux dans les Pays du CERP)
Il convient de signaler que la quasi-totalité des pays, à
l'exception de quatre (Chypre, Islande, Suisse et Turquie), ont séparé
les fonctions réglementaires des fonctions opérationnelles.
Toutefois, des projets de réforme sont en cours dans trois de ces pays.
Ainsi, de nouvelles législations postales devraient réaliser cette
séparation des fonctions en Islande et en Suisse. Chypre, de son côté,
prévoit de réformer à terme le Département des
Services Postaux, afin de rendre son organisation conforme aux décisions
et recommandations de l'UPU ainsi qu'à la législation de l'Union
européenne.
Les activités réglementaires sont en général
assurées par un service du Ministère en charge des services
postaux. Dans certains cas, encore rares, une autorité de surveillance
autonome a été créée (Belgique, Danemark, Finlande,
Hongrie, Portugal, Royaume-Uni, Suède). Une telle évolution est également
prévue à terme aux Pays-Bas.
3.3 Opérateur en charge du service universel
· Statut (Cf. annexe 2 : Tableau sur les statuts des services
postaux dans les Pays du CERP)
Les fonctions opérationnelles ont été confiées
dans la majorité des cas à des entreprises postales, dotées
d'une autonomie administrative et financière, mais détenues à
100% par l'Etat, sauf aux Pays-Bas où l'Etat détient seulement +
45% des actions de KPN, la société holding dont PTT Post BV est
une filiale. Peu de services postaux sont encore directement gérés
par une direction d'administration centrale de l'Etat. La plupart ont été
transformés en entreprises d'Etat, entreprises publiques ou sociétés
anonymes, statuts qui leur confère un certain degré de souplesse
de gestion, nécessaire pour affronter un environnement de plus en plus
concurrentiel.
Par ailleurs, plusieurs projets de réforme prévoient de
transformer le statut de l'opérateur postal public : en Slovaquie et en
Estonie, il est prévu de transformer l'actuelle entreprise d'Etat en
société par actions ; en Suisse, le projet de loi sur
l'organisation des entreprises fédérales des postes et télécommunications
transforme la poste suisse en établissement autonome de droit public ; en
Italie, l'entreprise publique Ente Poste Italiane - EPI - devrait avoir un
statut privé à la fin de l'année, mais elle demeurera
propriété de l'Etat.
· Obligations de service universel
Les obligations de service universel varient d'un pays à l'autre,
mais il existe un fond commun qui, en matière de catégories de
services, est constitué par la collecte, le transport et la distribution
sur tout le territoire des envois adressés (Poste aux lettres et colis
postaux), avec des limites de poids variables. Plusieurs opérateurs
postaux publics sont également tenus d'offrir les services financiers
postaux de base (service des mandats de poste, service des chèques
postaux) et/ou de transporter et distribuer les journaux et les magazines. En
Suisse, le service postal a par ailleurs obligation de transporter des
voyageurs, ainsi que des bagages et des colis-marchandises, sur les lignes du
service postal des voyageurs.
Dans une majorité de pays, la distribution est assurée 6 jours
par semaine, parfois avec des limitations (zones urbaines seulement, courrier
prioritaire, envois express) - Voir annexe 3.
En matière de politique tarifaire, une distinction est en général
opérée entre les tarifs des services de base/services réservés/services
obligatoires, dont le périmètre varie d'un pays à l'autre
et qui sont soumis au contrôle et à l'approbation des autorités
réglementaires compétentes (Ministère en charge des P&T,
Ministère des finances...), et les services offerts en concurrence, qui
sont déterminés librement par les dirigeants de la poste selon des
principes commerciaux.
L'évolution des tarifs est parfois réglementée dans le
cadre d'un système de "price cap" (i.e. aux Pays-Bas, au
Danemark, en Pologne) ou dans le cadre d'un accord plus général
entre la poste et les autorités de tutelle (par exemple, contrat de
gestion en Belgique, contrat de plan en France, Convention au Portugal, accord
signé entre Sweden Post et le Gouvernement suèdois qui fixe également
un prix-plafond).
Les tarifs sont, en principe, fixés selon des critères économiques
(au minimum, couverture des coûts, rentabilité, profit
raisonnable), sauf lorsque le Gouvernement décide de maintenir des prix
bas pour des raisons sociales (par exemple, en Rép. de Moldova ou en
Slovaquie. Dans ce dernier pays, toutefois, une réforme du système
de tarification visant à déréglementer les tarifs des
services postaux à l'exception de ceux des lettres est actuellement à
l'étude).
Seule, Finland Post Ltd est totalement libre de modifier ses tarifs, à
condition d'en avertir ses clients au moins un mois avant l'entrée en
vigueur des nouveaux tarifs.
Bien que tous les opérateurs du service universel n'aient pas
l'obligation légale de publier leurs tarifs, tous mettent les tarifs des
services de base à la disposition du public, en général par
voie d'affichage dans les bureaux de poste.
D'autres sont au contraire tenus de publier leurs tarifs dans un support
officiel (i.e. le Moniteur belge en Belgique ou l'Ordonnance relative à
la loi sur le service des postes en Suisse) en respectant un délai de
publication avant la date d'entrée en vigueur des nouveaux tarifs qui
peut aller d'un jour au Royaume-Uni à deux mois en Allemagne (pour le
service universel).
En règle générale, la péréquation
tarifaire géographique est appliquée au moins aux services postaux
de base, sans que l'application de ce principe relève toujours d'une
obligation légale. En Suède, elle n'est appliquée qu'aux
lettres isolées ou envoyées en très petit nombre ainsi
qu'aux colis isolés des particuliers. En Espagne, elle n'est pas appliquées
aux lettres et cartes postales mais aux télégrammes, mandats de
poste, colis postaux, "colis bleus", livres, cécogrammes et
journaux.
Dans la plupart des pays, les réductions tarifaires accordées
pour certaines catégories d'envois (à l'exception des cécogrammes
et livres audio pour les aveugles ainsi que des réductions accordées
pour le transport des journaux et des livres) ne relèvent pas
d'obligations légales ou réglementaires mais de considérations
commerciales (ristournes accordées aux envois en nombre, le plus souvent
en échange de travaux préparatoires). Quelques pays prennent en
compte des considérations humanitaires (par exemple, la Croatie) ou
sociales, comme la République de Moldova qui accorde des réductions
pour l'envoi de mandats de poste correspondant à des pensions de
vieillesse, des indemnités et des pensions alimentaires, etc.
Peu de pays ont établi des procédures particulières de
consultation des usagers/clients. A cet égard, il convient de signaler la
mise en place d'organes consultatifs par l'autorité réglementaire
en Belgique, en Finlande et en France (procédures de concertation locale)
ou par l'opérateur postal (aux Pays-Bas et en Suisse). Au Royaume-Uni,
les intérêts des usagers sont défendus par le POUNC (Post
Office Users' National Council), un organisme de droit public créé
par la loi de 1969 (Post Office Act) et financé par le DTI. En Espagne,
la consultation des usagers est obligatoire lorsqu'une nouvelle loi est en préparation.
La plupart des entreprises postales, cependant, n'ont pas d'obligations spécifiques
dans ce domaine et entretiennent des relations suivies avec leurs clients, dictées
en principe par des préoccupations d'ordre commercial, notamment lors du
lancement de nouveaux produits ou services ou au cours de manifestations
particulières ("Journée du client" en Rép. de
Moldova ; Journée "Portes ouvertes" pendant la semaine de la
lettre internationale, en Lituanie). Quelques unes d'entre elles (Estonie,
Suède) signalent qu'elles font également effectuer des enquêtes
sur le degré de satisfaction de leurs clientèles, dans le but d'améliorer
leurs services.
De même, les opérateurs postaux n'ont en général
pas d'obligations spécifiques en matière de règlement des
litiges. Le plus souvent, les litiges sont réglés au niveau de
l'opérateur (bureau de poste ou instance supérieure). En cas de
contestation concernant l'application et l'interprétation des conditions
générales de vente, KPN est obligée de prévoir une
procédure spéciale de règlement des litiges (disputes
Board) à l'intention des particuliers et des petites entreprises. Des
moyens de recours auprès de l'autorité réglementaire sont généralement
prévus (Danemark, Estonie, Finlande, Royaume-Uni, Russie ...). Dans les
cas extrêmes et après épuisement des autres voies de
recours, les litiges peuvent être portés devant les juridictions
compétentes (tribunaux administratifs, tribunaux civils, tribunaux de
commerce, "Chartered Institute of Arbitrors" au Royaume-Uni...).
Enfin, deux pays (Belgique, France) indiquent qu'ils ont mis en place une procédure
de médiation.
La quantité d'informations que l'opérateur est tenu de fournir
au Gouvernement ou à l'autorité réglementaire est variable
et ne se fonde pas toujours sur une disposition légale ou réglementaire,
hormis dans les pays où les relations entre l'opérateur postal et
l'autorité réglementaire sont finalisées dans un document
contractuel (Belgique, France, Italie République de Moldova, Portugal, Suède...).
En général, il s'agit d'informations sur la santé financière
et économique de l'entreprise postale, notamment en ce qui concerne les
services réservés et obligatoires (bilan annuel, compte de résultats,
rapport d'activité annuel, informations tarifaires, données sur la
qualité de service, informations statistiques...) et sur la stratégie
que l'opérateur entend développer (plan d'action sur 5 ans, etc.).
Transfert d'une part du chiffre d'affaires/des bénéfices au
Gouvernement : lorsqu'un tel transfert existe, il peut prendre plusieurs formes
telles que : versement de dividendes à l'Etat actionnaire (Danemark,
Portugal...), impôt normal sur les sociétés, prélèvement
d'une partie des bénéfices au profit du Trésor
(Luxembourg), reversement de la TVA (Rép. de Moldova), reversement du
produit des postes et télégraphes à la caisse fédérale
(Suisse), etc.
Objectifs financiers/obligations : compte tenu de l'évolution du
statut des opérateurs postaux, la plupart sont désormais tenus
d'atteindre des résultats équilibrés, sinon positifs et
doivent adopter des règles de gestion d'entreprise (souci de rentabilité,
réduction des coûts, etc.).
Parmi les autres obligations citées, signalons l'acheminement et la
distribution de la presse qui constitue un service obligatoire en France, la
garantie de l'inviolabilité et du secret des correspondances (Portugal,
Pays-Bas ...), des obligations à caractère social en Suède
(distribution de matériels pour les aveugles, actions en faveur des
handicapés), etc.
· Droits exclusifs : Bien que quelques pays aient complètement
aboli le monopole postal ou l'aient réduit à l'émission des
timbres-poste (Estonie, Finlande, Russie, Suède...) et qu'un système
de licences ait été mis en place pour permettre à des opérateurs
privés d'accéder au marché postal, les opérateurs
postaux historiques demeurent largement dominants. Ainsi en Finlande, seule une
société a posé sa candidature pour obtenir une licence qui
lui permette de
fournir des services postaux dans la région d'Helsinki. La situation
est comparable en Suède et en Estonie. Aucune précision n'a été
donné sur l'état du marché postal en Russie. Dans les
autres pays, un monopole plus ou moins étendu est encore en vigueur. En général,
il concerne au minimum la collecte, le transport et la distribution des lettres,
avec parfois des limites de prix (Royaume-Uni), de poids (Lettonie, Pays-Bas,
Pologne, Slovaquie) ou de poids et de prix (Danemark), qui sont variables d'un
pays à l'autre.
· Dispositions ou exemptions particulières : Quelques
pays disent n'octroyer aucune disposition ou exemption particulière à
leur opérateur en charge du service universel (Croatie, Estonie,
Finlande, Hongrie, Suède). Dans les autres pays, il s'agit
essentiellement des dispositions ou exemptions suivantes :
- exonération de TVA sur l'ensemble des services postaux ou certains
d'entre eux ;
- exonération d'impôts ;
- droit d'installer des boîtes aux lettres sur la voie publique ;
- facilités de dédouanement ;
- facilités accordées aux véhicules de la poste ;
- facilités accordées pour l'utilisation des installations
portuaires et aéroportuaires, etc.
· Subventions : Quelques pays disent n'octroyer aucune
subvention à leur opérateur en charge du service universel. Dans
les autres pays, trois types d'aides essentiels peuvent être distingués
:
- subventions destinées à couvrir le déficit
d'exploitation de la poste (Espagne, Pologne, Russie ...) ;
- subventions destinées à financer des investissements
(Espagne, Hongrie, Pologne, Slovaquie...) ;
- subventions/compensations (parfois sous forme d'exonération ou
d'allègement d'impôts) destinées à couvrir des
charges imposées à l'opérateur postal au titre de ses
missions d'intérêt général, par exemple pour la
distribution des journaux ou magazines (Belgique, Danemark, Finlande, France,
Italie, Luxembourg, Portugal, Suisse...), pour les charges résultant du
maintien de certains bureaux de poste non rentables (Italie, Suède...),
etc.
· Informations statistiques : L'annexe 4 donne des informations
statistiques sur le réseau postal des Pays membres du CERP (nombre de
bureaux de poste, nombre de points de collecte, nombre de points de remise).
.
MISES A JOUR ULTERIEURES DU RECUEIL
La valeur de cette étude repose largement sur des mises à jour
et des adaptations régulières. La France a accepté de
prendre en charge la publication et la diffusion de cette première
version de l'étude. Toutefois, elle ne peut s'engager à assurer
seule la mise à jour permanente, l'édition et la diffusion des
versions ultérieures. Il appartient aux membres du CERP de décider
s'il convient de donner à cette étude un caractère
permanent et, dans l'affirmative, de rechercher un mode de financement approprié,
le cas échéant en partenariat avec les parties extérieures
intéressées, ainsi que l'équipe-projet l'a suggéré
à la réunion plénière du CERP, qui s'est tenue à
Helsinki, les 18 et 19 avril 1996.
Afin d'améliorer les versions ultérieures, l'équipe-projet
invite les lecteurs de cette étude à communiquer leurs remarques
et commentaires éventuels au Secrétariat du CERP, à
l'adresse suivante :
Postal Directorate
Att. Mr Cliff Wilkes
Department of Trade and Industry
2.75 Grey
151 Buckingham Palace Road
London
SW1W 9SS
United Kingdom |