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Développer le commerce électronique : dans quelles conditions ?
7 janvier 1998- 15 février 1998
Develop electronic commerce : in what conditions ?
7 January 1998 - 15 February 1998
Den elektronischen Handel entwickeln : unter welchen Bedingungen ?
7. Januar 1998 - 15. Februar 1998


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AUT - autres

Et si l'on parlait tarification ! Minitel est certes une expérience de place de marché électronique intéressante, mais un exemple de tarification à ne pas suivre. Sur Internet, la gratuité de la recherche de produits à acheter, le lèche-vitrines, devrait être totale et sans frais pour le consommateur. Aujourd'hui, les charges perçues par le fournisseur d'accès pour l'utilisation d'Internet, mais surtout le coût des communications locales, même s'il est inférieur à celui du Minitel, sont un véritable frein pour le consommateur. Acceptable pour les entreprises, la taxation à la durée pratiquée actuellement avec le téléphone ou le Minitel est dissuasive pour le consommateur. Simple et satisfaisante pour le fournisseur de services (même si rien n'est acheté, consulté ou si l'information recherchée fait défaut, le fournisseur perçoit un revenu), elle ne devrait être qu'une option de tarification sur l'Internet : Payer pour un service, oui ; Payer pour un simple droit de passage/d'accès sans garantie de services (c'est ce à quoi la tarification de la communication locale peut être assimilée), non. Dans le rapport, tout en reconnaissant le rôle fondamental que la gratuité des communications locales a eu pour le développement d'Internet aux Etats Unis, cet aspect des choses n'est l'objet que d'une vingtaine de lignes qui se contente d'un satisfecit de la position des "internautes" français (on aurait préféré "consommateurs") en terme de tarification vis à vis des autres pays européens. Ce n'est pas en mettant d'entrée des barrières de tarification que l'on peut développer un marché de masse : le stationnement payant n'a pas précédé le développement des commerces de centre ville ; la redevance télé n'a pas été décrétée avant le développement de l'offre des programmes ; etc. Il existe en effet sur Internet d'autres moyens d'assurer des revenus. Les annonces publicitaires, incluant multimédia et animations, permettent en effet aux fournisseurs de services d'atteindre le consommateur pendant son shopping ; faire payer à la durée cette phase de recherche revient à faire payer la publicité au consommateur plutôt qu'au vendeur à qui elle profite. De ce point de vue, Internet tient plus de la radio ou de la télévision que du téléphone ou du Minitel.

Michel Pontacq <Michel.Pontacq@Bull.net>
Les Clayes-sous-Bois, France

le 03/02/1998 à 15:48:45


FSC - quelles règles fiscales ?

La section fiscale du rapport est intégrée dans le chapitre intitulé : créer la confiance. La meilleure façon me semble-t-il de créer la confiance serait d'afficher clairement une volonté de neutralité entre les différents modes de commerce. Or il me semble qu'on est déjà bien au delà de la neutralité : - en matière de TVA, pourquoi transforme-t-on une livraison de bien (logiciels standard par exemple) en prestation de service selon qu'on procède à une livraison physique ou à un téléchargement ? - en matière de retenue à la source, pourquoi une dematerialisation entraine-t-elle une retenue qui ne s'applique pas lorsque le support est fourni ? - en matière de source de revenu, pourquoi la simple presence d'un serveur qui traite une commande devrait elle avoir une influence sur le lieu d'imposition du vendeur qui a fait une offre dans son pays d'établissement, qui a été acceptée par un client ? Le traitement par le serveur est purement à caractère logistique. Si on impose les serveurs et les activités traitées par ces serveurs, on perdra les services qui les entourent. En conclusion, il est probablement intéressant de renvoyer à l'OCDE en matière d'impôt direct et aux directives européennes en matière de TVA. On sait toutefois que des textes identiques donnent lieu à des interprétations très différentes. C'est déjà le cas pour l'assujettissement à la TVA des livraisons de software (voir l'exemple allemand). Sans attendre, il faut donc afficher des principes qui concourent clairement à la sécurité fiscale et à éviter des distorsions entre les différents modes de commercialisation utilisés. A cet égard le principe de neutralité devrait être un principe essentiel.

BOURTOURAULT Pierre-Yves <pierre-yves.bourtourault@bakernet.com>
Paris, France

le 02/02/1998 à 15:10:40


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

En tant qu'auteur de l'ouvrage "L'Internet et l'exportateur", publié aux Editions d'Organisations, ancien exportateur, et actuellement consultant export, je souhaite recevoir votre réponse à ces deux questions: 1°) Pourquoi les études des acteurs privés ne sont elles pas prises en compte, ou tout simplement mentionnées par l'Administration ? Une étude spécifique est certes intéressante, mais il existe sur le marché des ouvrages comme le mien, dont le cout n'exède pas queslques centaines de francs, et qui sont le résultat d'une véritable enquète de terrain. 2°) Par ailleurs, Les U.S.A. constituent un laboratoire de recherche intéressant en ce domaine, puisque le commerce électronique y est beaucoup plus développé. Le débat ne gagnerait il pas à poser une question simple: Quels sont parmi les facteurs de succès du commerce électronique aux U.S.A. ceux qui seraient aisément transposables en France ? En tant que consultant export, spécialisé dans les produits de haute technologies, je suis à votre disposition pour vous apporter mon expertise en la matière. J.J. Rechenmann rechenmann@aol.com

Rechenmann J.J. <rechenmann@aol.fr>
Carqueiranne, France

le 02/02/1998 à 12:16:26


EMP - nouveaux emplois, nouveaux métiers

Comme Professeur d'Informatique à l'Université Paris II, j'enseigne plusieurs cours lie's aux techniques multimédia et au commerce électronique au sein d'une Ecole d'Ingénieurs spécialisée sur le multimédia. L'offre des entreprises est énorme aussi bien pour les stages que pour les emplois d'ingénieurs. Certains de nos élèves créent des entreprises et de nouveaux métiers. Nos difficulté sont : 1. Nous devrions pouvoir travailler sur des logiciels de cryptage (comme PGP) et former nos ingénieurs aux techniques modernes comme le font nos collègues allemands et américains. Nous enseignons la théorie mais les travaux pratiques restent "illégaux"! 2. Nous sommes handicapés par l'impssibilité d'accéder à des réseaux à hauts débits, que permettraient le cable et certains systèmes par sattélite. Les techniques de diffusion (radio, télévision numérique) vont bientot accéder au Net et nous riquons en France de regarder une nouvelle déferlante tout en continuant à écrire des rapports sur le sujet. Nous enseignons la théorie mais les travaux-pratiques sont impossibles!! 3. Les universitaires sont souvent peu préoccupeés par les deéboucheés de leurs formations. Aucun système n'existe au sein des Universités pour adapter l'offre des formations à la demande du marché. Cette situation est d'autant plus réelle dans les Universités qui ne sont pas pluri- disciplinaires. Dans le cas de notre formation d'ingénieurs multimédia, nous pourrions augmenter nos flux d'étudiants mais nous ne pouvons pas le faire et resterons marginaux!! 4. Les Universités devraient encourager les "pépinières" d'entreprises, particulièrement dans ce domaine. Peu d'Universités le font. 5. Quant-est il de la recherche sur les thèmes des techniques multimédia en France? La lourdeur du système francais (pour créer de nouveaux laboratoires) m'apparait comme un handicap de plus. Il me semble que prévoir le développement du Net demande d'importantes compétences techniques et j'ai souvent pu remarquer l'incompétence technique notoire de nombreux responsables francais. A titre de comparaison, regardez l'entourage du vice-Président américain Al Gore. Il préside un conseil sur les technologies de l'Information où siègent une dizaine de Professeurs d'Universités, experts mondiaux, sur les nouvelles techniques informatiques. Toutes leurs conclusions ne sont pas sur le Net, mais celles qui y sont dépassent le niveau des "bonnes intentions". Michel de Rougemont http://www.lri.fr/~mdr email : mdr@lri.fr

Michel de Rougemont <mdr@lri.fr>
Paris, France

le 31/01/1998 à 18:43:13


ETT - what roles for the State?

To encourage people to use the Internet, the government could begin by removing VAT from modems and all computers sold with a modem. Before people can begin to shop electronically they must have the necessary equipment. Consider France Telecom's initial strategy with the Minitel. Also, the cost of local calls must be reduced. For example, after fifteen minutes connection time, calls could be free. This would encourage people to stay connected and browse at leisure. In calls for tender, the government could give priority to companies offering electronic invoicing etc., whatever the service or product being provided. And, it goes without saying, all state-owned companies should be required to offer access to their services and products via the Internet. For example, why not pay your phone bill by email?

Anthony Ryan <ryan@easynet.fr>
Nanterre, France

le 31/01/1998 à 16:58:32


AUT - autres

Information et formation La formation et l’information sont des éléments moteurs qui peuvent favoriser le développement du commerce et marketing électroniques au même titre que les aides au financement et les avancées techniques. Il existe probablement un frein chez de nombreux responsables commerciaux qui ont« peur » de l’inconnu, sont rebutés par un langage parfois très technique ou ne perçoivent pas clairement les possibilités du commerce électronique et de la communication commerciale sur Internet. Outre la suppression de ce frein, une information pédagogique minimale largement diffusée permettrait d’éviter de nombreuses désillusion lorsque un site est créé. De nombreux responsables commerciaux s’étant offerts un site, sont souvent très déçus de ne pas recevoir automatiquement un flot continu de visiteurs. C’est un aspect d’autant plus important pour les PME/PMI car souvent elles n’ont pas la possibilité ou l’envie de rétribuer des spécialistes et ignorent l’existence ou n’ont pas accès à des structures telles que l’Echangeur, l’Atelier, AFCEE, etc. Il est à noter qu ‘il n’existe pas à ce jour de source d’information complète et librement accessible sur le sujet.

Bathelot Bertrand <webmaster@abc-netmarketing.com>
Prouzel (80), France

le 31/01/1998 à 13:34:47


FSC - quelles règles fiscales ?

limitons la fiscalite pour que les francais qui ont de l avance en matiere de vente par minitel puissent profiter de leur experience pour rattraper leur retard avec ce nouvel outil. comment puis je recevoir ce rapport ?? bonne journee gerard

spatafora <g.spatafora@ludexpress.com>
bordeaux, france

le 29/01/1998 à 09:47:31


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Bonjour Nous ne souhaitons pas faire ici la publicité ni d'Internet ni de notre vision personnelle de ce nouveau (?) média, mais de faire part de l'expérience de Commerce Electronique faite et du bilan que nous pourrions en tirer aujourd'hui. DDO Organisation est une micro-société informatique (SARL) entièrement tournée vers Internet. Depuis Septembre 97, elle vend, entre autre activité, des composants logiciels sur son serveur, dans un esprit Commerce Electronique (prise de la commande, du moyen de paiement, livraison par email du composant). A ce jour (28/01/98), 119 ventes. A 200 FHT le composant, le calcul du Chiffre d'Affaire se fait assez vite. Néanmoins, un premier bilan a pu être dressé : - 119 ventes, dont 5 sur vis-à-vis de clients français ! Nous avons deux fois plus d'Allemands ou d'Anglais que de Français. Au moins 70% des ventes couvertes par des clients US ou anglo-saxons (Australie, Nouvelle-Zélande, ...). Problème de culture ? - Nos pages WEB de présentation étant bilingues, nous avons constaté que les pages françaises n'étaient quasiment jamais visitées, les pages anglaises touchées plusieurs dizaines de fois par jour. Pourtant nous les avons référencées de la même manière dans différents moteurs de recherche. Il n'est pas évident que le ratio de fréquentation soit égal au ratio de populations francophone/anglophone. Problème de culture ou problème d'habitude/curiosité ? - Nous avons eu les plus grandes difficultés à se faire valider les règles de gestion de la TVA suivant l'origine de l'acheteur (FR, CEE, Hors-CEE). Suivant qu'il s'agisse de produits immatériels ou de biens. Plusieurs experts comptables que nous avons rencontrés n'ont pas de réponse claire sur ce sujet. Problème de complexité du sujet, problème de formation/information des professionnels ? - Internet est un média dont la vitesse de propagation de l'information ou de la technologie est ultra-rapide. Nous avons des difficultés à concilier ce que des concurrents dans le monde font (en terme de vente à distance, de précaution prise, de moyen de sécurité, de publicité, bref tout ce qui touche de près ou de loin aux domaines commercial, marketing et technique) avec ce qu'il est possible de faire en France. Les autres pays se posent moins de questions que nous sur : le cryptage, les taxes, la véracité de l'information, la protection du consommateur, ... Bien qu'il ne nous paraît pas souhaitable de les imiter, il semble que ces distorsions amèneront un fort différentiel commercial. Maintenant, certains points positifs insoupçonnés du Commerce Electronique sont aussi à citer : Internet peut banaliser la taille de l'Entreprise Commerçante sur Internet. Une PME, voire une TPE comme nous, peut vendre sur Internet comme le ferait une multinationale spécialisée dans la VPC, évidemment pas avec le même CA. Cet aspect des choses, très positif et très motivant pour une TPE, pourrait être aussi un petit bassin d'emplois.

Sylvain Donnet <contact@ddo-org.com>
Blagnac, France

le 28/01/1998 à 15:28:34


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Bravo à ce rapport dont le mérite premier est de dessiner, enfin, le cadre des multiples initiatives qui restent à prendre, partout et par tous, pour que le commerce électronique devienne en France, aussi facile à pratiquer et utiliser que ... d'allumer sa télé. Quant à moi, quelle meilleure contribution, me semble-t-il, dans ce débat apparemment compliqué (aides, sécurisation, aspects philosophiques, cadres juridiques, blocages, ...) et un tantinet bavard, que de vous faire part d'une nouvelle expérience, la nôtre : Le 1er Février 1998, naîtra sur Internet et sur Minitel (respectons aussi les 17 millions d'utilisateurs du minitel même si celui-ci a révélé dans l'univers du multimédia ses limites) un nouveau site de commerce électronique : Marcopoly (www.marcopoly.fr et 3615 Marcopoly), spécialisé dans les produits d'équipement de la maison (électroménager, TV, vidéo dans un premier temps). Notre ambition est de faire de ce site l'un des pionniers d'une bonne utilisation des possibilités de la communication électronique : en effet, trop de sites existants à l'étranger comme en France ne constituent qu'une pâle copie des centres commerciaux, de leurs boutiques et de leurs rayonnages : des produits, certes, des photos et des caractéristiques, oui, mais comment s'orienter, comment choisir, comment acheter en étant à peu près certain de faire un "bon" achat (équilibre entre le prix et l'adéquation du produit à ses besoins réels, ce que nous appelons le rapport "usages/prix") ? L'originalité que présentera Marcopoly sera constituée, essentiellement de la combinaison entre : - une base de données produits riche mais surtout exhaustive (toute la gamme d'une marque référencée est proposée aux clients) - et surtout, surtout, un système performant d'aide au choix (nous l'appelons "guide d'achat") permettant par un dialogue interactif et le choix de critères de sélection (prix, crédit, dimensions, fonctions, etc.) de sélectionner de proche en proche les produits (et les prestations) adaptés aux besoins réels et personnels du client potentiel. Aider le consommateur à mieux acheter, lui fournir toutes les informations lui permettant de maîtriser ses choix, lui faciliter la compréhension des produits, établir, enfin un nouveau type de relation avec lui faite de liberté, de dialogue, d'assistance, voilà bien le propos de Marcopoly, parfaitement compatible, pensons-nous, avec nos objectifs de rentabilité. Nous sommes même persuadés que l'avenir du commerce électronique est fait de tout celà. Je soumets Marcopoly à votre esprit critique. Vos réactions éclairées nous seront certainement de grande utilité. Car tout est toujours perfectible, pourvu que l'on admette les remises en cause. Thierry Fossaert Directeur Marketing Marcopoly

Thierry Fossaert <marco@marcopoly.fr>
Garges-lès-Gonesse, France

le 26/01/1998 à 19:50:55


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Le Club des Artisans, Petites et Moyennes entreprises informatisés de la Gironde (CAPME.IG) créé pour aider dans l'automatisation de leurs tâches administratives, agit dans la formation, l'assistance du secteuyr dans la démarche informatique. Nous avons créé un outil un logiciel qui est aujourd'hui hébergé sur le site : http://evariste.org/capmeig/index.htm qui correspond à une démarche de simplifcation administrative. Notre soucis présent est l'aide à apporter aux artisans pour l'éauipement, notamment pour ceux qui sont confrontés au passage à l'an 2000. Au titre de l'expérimentation des services nouveaux sur Internet, notre Club et ses adhérents se déclarent prêts à tester toutes les télédéclarations. A ce titre, nous participons àavec EDIFRANCE à une action conjointe avec le Ministère du Travail, ainsi qu'avec d'autres actions, pour adapter les artisans et petites entreprises à l'univers de transfert et de traitement de données informatisées sur Internet. Nous sommes également animateur des EDI avec la Direction régionale de l'Equipement, au titre du plan EDI BTP en Aquitaine. Nous reston à votre disposition. Avec nos respectueuses salutations. Robert GOINAUD Président du CAPME.IG Président de la CAPEB 33 Membre du C.E.S Aquitaine

Robert GOINAUD (CAPME.IG) <capmeig@europost.og>
BORDEAUX, FRANCE

le 26/01/1998 à 11:56:27


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Nous avons pris connaissance de vos travaux et y avons noté vos projets de simplifications administratives. Nous oeuvrons dans le même sens en créant un réseau par EDI de prévention des artisans et petites entreprises en difficulté. Sa mise en place nécessite que tous les partenaires institutionnels soient équipés d'une BAL, notamment : - Services Fiscaux de la Gironde (5ème Division) - URSSAF de la Gironde - AVA NORD AQUITAINE - CMRA - Caisse de Congés Payés du Bâtiment... Notre projet est à la Direction de l'Artisanat du Ministère des PME, du Commerce et de l'Artisanat et Mme LEMOINE, de la Direction de l'Artisanat, pourra vous donner plus de précisions. Par ailleurs, il serait bon d'envisager une aide à l'équipement des artisans et petites entreprises. Nous avons déjà un partenariat avec le Conseil Général de la Gironde, pour l'équipement de modem. Nous restons à votre disposition. Avec nos respectueuses salutations. Robert GOINAUD Président de la CAPEB 33 Membre du C.E.S Aquitaine

GOINAUD ROBERT (CAPEB 33) <capeb33@europost.fr>
BORDEAUX, FRANCE

le 26/01/1998 à 11:44:14


STR - quelle stratégie internationale pour la France ?

Je viens d'envoyer un courrier électronique au Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Ce texte, de nature plutot philosophique n'avait pas sa place dans la partie consacrée aux contributions. J'ai participé à la journée organisée par France Telecom sur le thème de la Monétique et du Commerce Electronique A cette occasion, j'ai été très intéressé par la courte intervention de M. Billaut de Paribas. Je souhaite renforcer l'idée que le Commerce Electronique incite au plan stratégique à reconsidérer nos schémas de pensée tout en gardant à l'esprit que c'est le couple offre a demande qui guide ce qui suit: Je crois que 7 Chantiers sont à ouvrir dans ce contexte pour pouvoir identifier les facteurs clés de succès de la France - et ils sont nombreux - : 1. LES PRODUITS ET LES SERVICES Rapprochement de l'offre et de la demande dans les dimensions TEMPS/DISTANCE facilitant grandement la personnalisation. 2. LES AGENTS DE SEDUCTION Télévision, Presse, Agences de Publicité Quelle morale nouvelle à inventer 3. LA FLUIDITE DES PAIEMENTS Examiner sous l'ange d'acte conclusif 4. LE ROLE DES PROTECTEURS L'Etat, les Associations de toutes sortes 5. LES MOYENS PUISSANTS QUE CONSTITUENT LES NOUVELLES TECHNOLOGIES Complexité pour les créateurs, et... simplicité pour les clients 6. LES COMPORTEMENTS DE LA SOCIETE DESINCARNEE Ceux qui ont.... ceux qui n'ont pas... 7. LA CREATION DE NOUVEAUX SCHEMAS D'ACTIVITE Il s'agit d'examiner le concept de travail-emploi et de tirer parti du télétravail par exemple. Je tiens à dire bravo au groupe de travail de Francis Lorentz pour la qualité du rapport. Les premières contributions en sont la meilleure preuve puisque ce rapport fait réagir. Au plan stratégique, la France et l'Europe ont un role éminent à jouer et c'est me semble-t-il sur la notion de service utile et de personnalisation de l'offre que nos développements économiques pourront s'affirmer. Philippe M. Dubrulle

Philippe M. Dubrulle <PhDubrulle@aol.com>
PARIS, France

le 25/01/1998 à 09:02:39


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

Est-il envisageable, dans un proche avenir, de pouvoir transmettre par internet un appel d'offre pour passation de marchés ou contrats entre un organisme public (La Poste au cas présent) et les entreprises consultées ? Même question pour la passation du marché lui-même ? L'échange physique des documents ne s'opérerait entre les contractants que lors de la phase de signature. Qu'est-ce qui s'opposerait, dans le cadre de la règlementation actuelle à ce type de démarche ? Précision : bien qu'organisme public, les contrats passés par La Poste sont de doit privé.

guillerme françois <alain.hamon@wanadoo.fr>
nantes, france

le 23/01/1998 à 13:40:19


FSC - quelles règles fiscales ?

si le rapport Lorentz est trés complet quant à l'étatdes lieux en matiere de commerce électronique ,en revanche ilse montre peu disert quant aux regles du jeu sur le plan fiscal , etpourcause! en l'absence d'unelégislationinternationale harmonieuse ou s'affronte à l'heure actuelle2écolesdepensée américaine et européenne , entre le conceptdufreetaxinternet américain et le tout tva européen il est difficile de s'y retrouver et par conséquentne pa s'étonner que les futurs cybercommercants soient si réticents et frileuxàl'heure actuellede tenter une telle expérimentation!tantquedes organismes telsque l'OCDE et L'OMC par exemple n'aurontpas clairement défini le cadre juridique ,fiscal et comptableon neverra guere d'évolution en ce sens .la difficulté entre autre, réside dansla fixation de regles fiscales à appliquer en matiere de taxes,compte tenu dumanque à gagner pourl'administration.toutefois ,sitaxes devaient s'appliquer

rousseauyx <rouseeaux@caramail.com>
paris, france

le 23/01/1998 à 11:09:09


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

---------- LES SYSTEMES DE PAIEMENT ONT BON DOS --------------- L'echec relatif des grandes galeries marchandes francaises lancees par les geants de l'informatique quelques semaines avant Noel sont attribuees au manque de confiance des francais dans les moyens de paiement. L'une a enregistre 1800 commandes, l'autre quelques centaines. Chacune avait un budget de plusieurs millions de francs. Compte-tenu de ces moyens, les sociétés participant a ces experiences s'attendaient legitimement à de meilleurs résultats. Pour expliquer ces résultats, on accuse la mefiance des internautes francais vis-a-vis des systemes de paiement. Pour ma part, je n'en crois rien: le problème est qu'on réduit le commerce electronique a la mise en place de bases de données produits et a l'integration d'un système de paiement. La realite est toute autre: le site doit etre convivial, le client a besoin d'etre seduit, les boutiques doivent etre avenantes et bien achalandees, les produits doivent pouvoir etre facilement localises. Bref, c'est de techno-vendeurs dont on a besoin et non de techniciens pour gerer les galeries marchandes. Si les gestionnaires de ces galeries doutent de mon argumentation, je leur conseille d'essayer de connaitre le nombre de commandes qu'ont pu enregistrer des sites comme www.amazon.com en provenance de la France uniquement durant les deux derniers mois de l'annee 97. Une autre solution: realiser un benchmarking des galeries marchandes grace a l'annuaire international du commerce electronique que je viens de mettre en place http://www.pratique.fr/~richardr/annuaire

Raphael RICHARD richardr@pratique.fr
PARIS, FRANCE

le 22/01/1998 à 19:47:11


PRO - quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Bonjour, Je viens de recevoir a mon adresse un courrier de publicite que je joins ci-dessous. (en fait je l'ai recu 4 fois avec des lites differentes, un collegue l'a recu 10 fois) J'ai repondu en protestant contre l'utilisation de mon adresse pour l'envoi de ces informations. Que peut-on faire contre un envahissement de publicite non souhaitees utilisant des traitement automatisees d'informations nominatives ou de listes de noms ? Est-il possible de saisir la CNIL ? copie d'un des messages : >X-ListName: Groupe de Travail du Projet DEST/Ernest >Warnings-To:

>Errors-To: owner-ernest@cal.enst.fr >Sender: owner-ernest@cal.enst.fr >From: pointweb@onc.fr >Reply-To: pointweb@onc.fr >To: ernest@cal.enst.fr >Subject: Boutique INFORMATIQUE VIRTUELLE ! >Date: Wed, 21 Jan 1998 01:26:06 +0100 >X-Mailer: Allaire Cold Fusion 3.1 >Status: > >Nouvelle >Boutique >INFORMATIQUE >VIRTUELLE ! > >(Correction des accents du texte) > >Cher Internaute, > >Nous avons le plaisir de vous informer de l'ouverture de la premiere boutique >INFORMATIQUE totalement virtuelle sur INTERNET. > >De nombreux articles, accessoires, processeurs, cartes meres, moniteurs,..., >vous sont proposes. > >Vous pourrez grace a notre ATELIER DE MONTAGE virtuel y choisir la >CONFIGURATION de votre choix, la mieux adaptee a vos besoins et a votre >budget. > >Notre but etant de vous offrir a terme une tres large gamme de produits >informatiques au meilleur prix avec toute la garantie de notre gestion >rigoureuse. > >Les reglements peuvent s'effectuer par CARTE BANCAIRE (systeme securise sur >toute la transaction) >mais aussi par CHEQUE. > >En vous souhaitant bonne visite a l'adresse suivante >http://www.lesboutiques.com/informatique > >Point Web Informatique >Le responsable marketing. > > >

briand <michel.briand@enst-bretagne.fr>
BREST, France

le 22/01/1998 à 14:12:21


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

POUR L'OBSERVATION ET LE PARTAGE DES USAGES D'INTERNET Depuis quelques mois, un groupe d'experts réfléchit sur les méthodes et les moyens d'acquérir une meilleure connaissance d'Internet par l'observation de ses usages, et d'en faciliter l'accès aux usagers par le partage de l'expérience acquise. D'autres études sont menées dans le même sens par des associations ou des laboratoires universitaires dans des domaines spécifiques tels que le développement local ou autour de réalisations pilotes telles que celui de ville numérisée à Parthenay. Nous pensons que ces réflexions et le projet de création sur ces bases d'un Observatoire des Usages d'Internet (OUI) concentrant l'intelligence des usages du réseau pourrait apporter un complément essentiel au Programme d'action gouvernemental. En effet, les nombreuses mesures incitatives présentées vont susciter l'éclosion d'un grand nombre d'usages nouveaux d'Internet s'ajoutant aux usages déjà pratiqués. Ces " usages d'Internet ", que nous définissons comme des modes opératoires répétitifs pour exécuter des tâches dans lesquels Internet intervient comme un outil important, se mettront en place progressivement au fur et à mesure que les usagers s'approprieront les services offerts par Internet. L'utilisateur d'Internet, contrairement à celui de beaucoup d'autres technologies (transports, télévision…) est ici acteur et créateur d'usage. Il ne se pliera pas nécessairement et strictement aux modèles d'usages qui lui seront proposés. et souhaitera pouvoir les adapter à son environnement ou à sa culture. Cette souplesse qu'il faut lui laisser sera sans doute une condition importante de succès. Pour connaître et tirer partie de cette formidable capacité de création et d'adaptation dont dispose l'utilisateur d'Internet, il faudra être constamment attentif à ce qui se passe sur le terrain, aux conditions de développement des usages réels, aux facteurs de freinage ou d'accélération de la propagation des nouveaux usages ; il faudra aussi savoir mettre en valeur un usage innovant auprès des autres utilisateurs. C'est pourquoi nous pensons que le Programme d'action gouvernementale devrait comporter un volet spécifique consacré aux moyens de mieux connaître et maîtriser le développement des usages d'Internet. C'est en fonction de cette meilleure connaissance qu'on pourra avec plus de vraisemblance bâtir des scénarios sur l'évolution d'Internet, sur celle de ses usages et sur son impact sur notre société. Parmi les actions à entreprendre, nous proposons : 1- D'établir et mettre à la disposition du public une base statistique de référence sur Internet. Les médias citent souvent des chiffres fantaisistes ou hors contexte (par exemple sans dire qu'ils ont été établis pour une population Nord Américaine). Les spécialistes eux-mêmes ne s'entendent pas sur les données statistiques les plus élémentaires concernant Internet tels que : nombre d'utilisateurs, de sites Web... Il n'existe pas aujourd'hui de référence statistique publique sur Internet en France comme cela existe pour la radio ou l'audiovisuel. 2- De constituer un réseau d'observation des usages d'Internet Ce réseau permettra le recueil des usages dans les domaines marchands et non marchands d'activité, grâce à des correspondants capables d'observer l'évolution des usages d'Internet partout où ceux-ci deviennent significatifs et spécifiques, c'est à dire progressivement dans les domaines les plus divers... Les descriptions d'usages rassemblées dans une " base d'usages d'Internet " seront constamment enrichies par des " retours d'expérience " sur l'évolution de ces usages. 3- D'organiser le partage des usages d'Internet Le but est de mettre à la disposition de l'utilisateur une " base de référence d'usages d'Internet et de retour d'expérience partageable " qui lui permette de consulter des descriptions d'usages répondant approximativement à ses besoins. Les usages constituent en effet un véritable capital de savoir-faire qu'il faut chercher à utiliser pour simplifier et accélérer la mise en place par les utilisateurs d'usages correspondant au mieux à leurs besoins. Internet sera bien sûr largement utilisé comme outil de travail coopératif, de collecte et de mise à disposition de l'information par l'Observatoire des Usages d'Internet. Ses travaux se feront en liaison étroite avec des expériences similaires faites à l'étranger, particulièrement en Europe. La Commission vient en effet de créer une table ronde " "Usages de l'Internet et coopération en réseau " qui traitera de ce sujet.

Michel Elie <elie@cnam.fr>
Montpellier, France

le 22/01/1998 à 07:45:02


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Valoriser les usages Cette contribution complète la contribution " Pour l'observation et le partage des usages d'Internet ". Elle porte sur l'intérêt d'organiser le partage d'expérience en France, dans le domaine du commerce électronique et de développer davantage dans le rapport final ce thème sur lequel réfléchit depuis quelques mois le groupe de promotion d'un Observatoire des Usages d'Internet. En matière de commerce électronique comme dans d'autres, le savoir-utiliser est une composante du savoir-faire, au même titre que le savoir-produire. Observer les usages d'Internet pour le commerce électronique permet de mieux connaître la réalité des pratiques, leurs facteurs de succès (ou d'échec), leur rapport coût/bénéfice, leur impact et leur effet d'entraînement sur les organisations... Faire connaître certains d'entre eux (que les anglo-saxons désignent par " good practices ") aux acteurs potentiels du commerce électronique constitue un levier puissant pour leur progression rapide et efficace en France, en épargnant aux nouveaux utilisateurs une phase de tâtonnement dans la recherche de la solution adaptée à leur problème : il ne s'agit pas en effet de préconiser une reproduction des usages à l'identique, mais de favoriser leur transposition à des situations analogues et le partage de l'expérience déjà acquise dans le domaine considéré. Nous organiser pour mieux gérer les usages de l'Internet dans le domaine du commerce électronique c'est une façon de valoriser notre savoir-faire et un moyen d'acquérir plus rapidement les positions commerciales auxquelles il nous permet de prétendre.

Michel Elie <elie@cnam.fr>
Montpellier, France

le 22/01/1998 à 07:38:12


Je remercie tous ceux qui ont déjà apporté leurs contributions ici, sur ce forum. Leur qualité prouve que vous êtes convaincus de l'importance de l'enjeu. Il est en effet essentiel que le débat sur le développement du commerce électronique ne soit pas le fait de quelques-uns. Pour rédiger ce rapport, la mission "commerce électronique" elle-même a auditionné de nombreux experts. Mais la matière est nouvelle et trop évolutive pour que cela suffise. Aujourd'hui, la parole est à tous ceux qui expérimentent au quotidien le commerce électronique, à tous ceux qui ont pu profiter de ces opportunités pour réussir ou ceux qui, à l'inverse, ont rencontré des obstacles imprévus qui les ont freinés. Une fois encore - et je ne le redirai jamais assez - l'initiative est dans le camp des entrepreneurs. L'Etat, lui, doit s'appuyer sur leurs expériences pour offrir un cadre favorable à l'essor du commerce électronique, faciliter les initiatives et ... montrer l'exemple dans son propre fonctionnement. Les propositions que vous avez trouvées à la fin du rapport ne sont pas figées : nous allons les affiner, éventuellement les compléter, les étayer, fixer des échéanciers pour les présenter au gouvernement. Vos contributions nous y aideront. Francis LORENTZ

Francis Lorentz <mission-lorentz@francenet.fr>
Paris, France

le 21/01/1998 à 18:30:48


EXP - real life examples of electronic commerce

I have been doing research on our French ancestry,ca.1585,and have been visiting France via the Internet, last year I had to purchase some maps of France from ENGLAND because it was easy and they accepted my credit card, the maps were from France about France, also I bought books from England about France,because they were written in English. The gov't of France must make sites in English and give full Internet access to their people ,so they may offer goods and services to the rest of the world, English is the medium of choice, Even the Japanesse use more english than the French, Just like the Euro dollar, English is the medium of exchange worldwide.And the key to worldwide commerce with no barriers will be the Internet.

R.Doucet <rdemore@prodigy.net>
Suncity,Az., U.S.A.

le 21/01/1998 à 03:13:53


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

Il faut tirer les lecons de la transition francaise entre le telex et le fax. Jusqu'a ce jour il y a encore des entreprises francaises qui guardent leurs machines telex pour l'envoi des contrats - ce qui rend moins efficace ces entreprises. Pour ameliorer l'efficacite des entreprises francaises il faut d'abord leur donner les moyens necessaires a susciter la confiance dans les nouvelles medias (securisation du courrier electronique par crypto) mais aussi les eduquer!

dolley; mark <mark@zapworks.com>
san francisco, usa

le 20/01/1998 à 22:20:11


AUT - autres

Qu'attendons nous, je suis en phase de creation d'entreprise de developpement multimedia et donc tres a l'ecoute des annonces concernant l'aide au PME. Je suis pour ma part tres inquiet , car le marche est pret , mais je crains que la plupart des subventions n'aillent aux grand du type bull sligos sg2 et compagnie et que les petits n'aient que quelques miettes a se partager , alors que nous avons un potentiel de developpement aupres des PME-PMI que n'ont pas les grands.

Dussausse <OlivierDussausse@artnum.com>
Paris, france

le 20/01/1998 à 19:42:16


EMP - nouveaux emplois, nouveaux métiers

Contrairement à ce qui se passe dans les autres pays développés(Japon, Grande Bretagne, Allemagne, USA), le travail à domicile et la création d'entreprise individuelle est en forte diminution dans notre pays .Le commerce électronique , Internet et le télétravail représentent par ce biais de vraies solutions à notre problème de chômage . J'ai eu l'occasion de faire partie de l'Observatoire de la Parité sur ce sujet en 1996 . Une fois de plus les constats d'échecs , facteurs de blocage de la société et les recommandations ou suggestions faites par les différents acteurs sont resté enterrées dans les dossiers . Au delà du clivage politique , je pense qu'il est impératif de se mettre à travailler efficacement pour notre pays sans arrière pensée politicienne . Le développement du télétravail via le commerce électronique est une réelle réponse au chômage dans la mesure ou des simplifications majeures seront apportées aux différents statuts régissant ces activités . J'avais à l'époque (1995) recensé plus de 21 régimes et statuts différents . Le premier problème posé était déjà celui du choix . Aucun Ministère qu'il soit de droite ou de gauche n'a fait d'effort de clarification et de simplification à ce sujet . Quelques lois isolées (comme la Loi Madelin sur la micro Entreprise) n'ont que rajouter des couches de difficultés supplémentaires. Si ce sujet vous intéresse , je me tiens à votre disposition pour vous fournir le résultat d'une étude qui m'a pris plusieurs mois et que j'avais réalisée pour mon compte et par curiosité . Certains chiffres peuvent être dépassés mais les principaux problèmes identifiés demeurent .

PETIBON Marie Caroline <jpetibon@club-internet.fr>
PUTEAUX, FRANCE

le 20/01/1998 à 17:54:24


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Notre societe CICOM Organisation a la delegation du Conseil General des Alpes Maritimes pour gerer,promouvoir,animer le CICA(Centre International de Communication Avancee),centre d'accueil et pepiniere d'entreprises High-Tech(applications NTIC);Le CICA est un service du CG qui abrite a ce jour 50 entreprises innovantes et performantes dans les NTIC. En tant que telle CICOM est partenaire du projet Europeen Smarts(programme ACTS de la DGXIII) avec pour mission la promotion des NTIC et de leurs applications(commerce electronique..) aupres des PME et TPE a des fins essentiellement strategiques.Nous sommes egalement impliques dans le proget SEMPER (projet CE de l'Union Europeenne) et terminons la mise en place au CICA d'une plate-forme de presentation et de test CE a destination des PME . Une PME de Sophia Antipolis s'est pretee avec succes a une experimentation des modules developpes par Semper. Par ailleurs nous avons organise le 31 oct.97 au CICA un forum 'NTIC ,CE et les PME' avec la participation entre autres de Bruxelles,le CFCE et l'AFCEE, qui a rassemble plus de 200 responsables et cadres de PME.Nous avons informe,conseille,demontre,temoigne(success stories);les messages sont bien passes et ce forum a rencontre un franc succes ; nous avons ete encourage a continuer dans cette voie et a preparer un forum no 2. Nous avons pris connaissance du rapport de Mr F.Lorentz et partageons ses points de vue.Nous pensons avoir franchi une premiere etape indispensable et utile de l'operation: 'commerce electronique et les PME' et nous invitons les responsables Commerce Electronique et Commerce Exterieur du Ministere a venir au CICA afin que nous puissions presenter en detail ces premieres experiences. approuvons ses conclusions

Meyer <meyer@cica.fr>
Sophia Antipolis VALBONNE, France

le 20/01/1998 à 17:05:16


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

CCI de Nantes Saint Nazaire Nous travaillons a la mise en place d'une plateforme de commerce electronique: celle-ci vient apres deux annees de travail aupres des PME locales en sesibilisation et formation: nous avons pu ainsi voir plus de 1000 entreprises. Les principales constations sont les suivantes: - le commerce electronique a du mal a se lancer parce qu'il n'y a pas encore de realite, ce d'autant plus que l'on a un discours ambigue qui preche a la fois la performance de la technologie et en meme temps ses risuqes. Pour une PME cela n'est pas toujours dimple de s'y retouver - depuis toujours le commerce repose sur un ensemble de composantes qui - valide l'existance du client - valide celle du marchand - assure de l'existance du bien - assure sur l'existance de la monnaie Sur internet on reduit l'echange a un probleme de cryptage de carte de credit ce qui n'est qu'une composante, presque mineure, du commerce. Il est important que sur le reseau les differnetes composantes qui constituent une transaction soient remise en avant de facon claire: que l'on differencie le presentation d'un catalogue d'un acte transactionnelle. Pas une entrepises aujourd'hui ne se risquera durablement dans une technologie qui ne lui apporte pas une garantie a ce niveau. Une autre chose qui est importante au niveau du terrain est que les prestataires qui apportent des solutions tiennent compte de la maturite du tissu a l'egard de la technique. J'ai souvent entendu des prestataires s'etonner que tel ou tel n'ai pas la derniere version du logiciel qui permet tout: il faut que l'on adapte nos solutions a l'etat de sensibilisation des entreprises et que les solutions aient une dureee de vie suffisante. Ce sont des conditions indispensables pour que les technologies prennenet dans le tissu a la hauteur de ce qu'elles peuvent apporter. FX Marquis Dr ENSMP- Ing ENSIA

Marquis <fx.marquis@nantes.cci.fr>
nantes, France

le 20/01/1998 à 15:44:03


La mission Lorentz sur le commerce électronique vous remercie pour ces premières contributions. Dans un premier temps nous en avons fait une synthèse.
Très vite nous apporterons une première série de réponses à vos interrogations.
mission-lorentz@francenet.fr

 


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