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Développer le commerce électronique : dans quelles conditions ?
7 janvier 1998- 15 février 1998
Develop electronic commerce : in what conditions ?
7 January 1998 - 15 February 1998
Den elektronischen Handel entwickeln : unter welchen Bedingungen ?
7. Januar 1998 - 15. Februar 1998


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EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Ce rapport a le mérite de dresser un panorama clair des enjeux du commerce électronique pour les quatre principaux acteurs recencés dans ce nouveau mode de relation commerciale et administrative. Je tiens à préciser trois éléments concernant la carte à puce comme support sécurisé de paiement sur Internet : - la carte à micro-processeur est le seul outil qui permette de garantir une sécurité optimale dans les transactions de commerce électronique. - une initiative lancée par la Commission Européenne (DG3) portant sur l'apport des technologies cartes à puce pour le traitement de l'Euro et sur l'interopérabilité des porte-monnaie électroniques (PME) européens va prochainement se mettre en place par Eurosmart (Association Européenne des Fabricants de Cartes à Puce). Ce projet aura notamment pour objectif d'étudier la convergence des systèmes de PME actuels vers un standard de PME européen permettant le paiement en monnaie locale et en Euro pendant la période dite de transition de l'UEM (1999-2002)et ce afin de faciliter l'adoption de la nouvelle monnaie européenne. - Outre Bull, Schlumberger et Gemplus, le groupe François-Charles Oberthur et sa filiale Oberthur Smart Cards est un acteur majeur dans le domaine de la carte à micro-processeur : près de 50% des cartes bancaires en France sont fabriquées par Oberthur Smart Cards (capital à 100% français) et 40% des futures 15 millions de cartes Sésam Vitale 1 seront fabriquées par Oberthur.

Raphaël WACHÉ, Direction du Marketing, Oberthur Smart Cards <rapwache@club-internet.fr>
92800 PUTEAUX, FRANCE

le 19/01/1998 à 17:19:16


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

Je travaille au sein d'un établissement public, météo-France, dont une partie des ressources provient actuellement des répondeurs kiosqués. Avec 45 millions d'appels audiotels, par an, ce n'est pas du tout négligeable. Je constate que, même pour commander la rapport Lorentz, il est impossible de le faire sur le NET "en raison des dispositions de la comptabilité publique" Il me semble que si nous ne voulons pas prendre un retard important dans un secteur, celui des prestations météo. sur le WEB, qui est très concurrentiel, il n'y à pas de temps à perdre pour aider la CP à trouver les solutions adéquates. Je suis sûre que ce problème ne concerne pas que l'achat du rapport lorentz et la météorologie Helene Goldet

helene goldet <helene.goldet@meteo.fr>
Paris, France

le 19/01/1998 à 16:31:03


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Le chapitre 4 des propositions s'attache a << mettre en place de nouvelles regles du commerce electronique >>. Je tiens ici a ajouter trois points concernant la propriete intellectuelle (4-3), le paiement (4-4) et la fiscalite (4-6). Il s'agit d'informatique et de << vente >> de logiciels distribues en shareware. Commencons par le plus delicat : [4-6] la fiscalite, concernant les sharewares n'existe pas ; elle doit etre definie. La fiscalite concernant le mode de distribution ne peut etre pris en compte par aucun des types prevus actuellement par le code. Cela pose un reel probleme aux auteurs, aux redistributeurs tout comme aux services fiscaux. [4-4] l'administration francaise, dans son ensemble, est dans l'incapacite de payer le moindre droit d'utilisation d'un logiciel distribue en shareware. Les regles de la comptabilite publique sont telles qu'il doit y avoir fourniture d'un service et facturation du fournisseur, pour pouvoir etablir un bon de commande, or cela n'est presque jamais le cas. L'administration doit donc etablir des regles adaptees a ce cas, tres concret d'utilisation d'Internet. Je precise a ce niveau que pour pallier ce dysfonctionnement provisoire l'association LITIEL a ete creee il y a 3 ans pour permettre justement aux administrations de regler leurs droits d'utilisation des sharewares. Pour info http://www.ens.fr/litiel [4-3] La propriete intellectuelle des auteurs francais de logiciels (en shareware mais aussi ceux en freeware) n'est pas, a mon sens, actuellement assuree de facon satisfaisante. Il faudrait peut-etre envisager la creation d'un organisme capable de prendre en charge ce genre d'oeuvres, tout comme la SACEM protege les auteurs et compositeurs. En esperant avoir apporte ma pierre a l'edifice, --bg (President de LITIEL)

Bernard GAULLE <gaulle@idris.fr>
Orsay, France

le 19/01/1998 à 15:08:22


PRO - quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Je lis constament, et ici meme avec le rapport Lorentz et la declaration recente de Christian Pierret, des considerations sur la longueur des cles qui seraient (seront ?) acceptables et comment au sens legal pour l'utilisation du chiffrement. Cela me semble (est) en partie incomplet, car il n'y est jamais question des algorithmes (dispositif, cles publique versus cles privees, mode de fonctionnement, ...). Definir des seuils (legaux) seulement et terme de longueur de cle, c'est techniquement comparable a un texte qui definirait la vitesse maximum en automobile sur route a 6000 tours/minute ! Ce n'est tout simplement pas la bonne unite de mesure. Meme s'il y a un rapport croissant entre le regime moteur d'une automobile et sa vitesse, il y a des vehicules qui vont vite a faible regime, et d'autres lentement a haut regime. Il en est de meme avec la longueur des cles de chiffrement et les algorithmes/dispositifs qui les utilisent. D'ou ma question : ou va-t-on avec des declarations et textes (legaux) qui seront sans rapport adequat avec la realite technique ? Comment se fait-il qu'apres des annees de discussions (polemiques), nous n'en soyons encore qu'a des approximations pareilles ? Je vous remercie par avance de votre reponse.

Bernard Perrot <perrot@lal.in2p3.fr>
Orsay, France

le 18/01/1998 à 17:22:21


REG - auto-régulation ou réglementation ?

Le Comité IALTA (Comité pour une Infrastructure Apte à Lier les Tiers certificateurs et autres Autorités) qui a commencé ses réflexions pendant l'été 1997 a, en quelque sorte, anticipé sur certaines recommandations du Rapport Lorentz relatives aux Autorités de Certification et à l'nfrastructure de clés publiques (p.51 et suiv.) : "Pour ce qui est des autorités de certification, il faut encourager l'émergence d'une infrastructure de clés publiques et l'organisation d'une nouvelle profession capable de fournir des offres de service de qualité vérifiable et compatibles entre elles…L'organisation de cette nouvelle profession peut être spontanée ou due à l'initiative de l'Etat…" IALTA est un groupe informel de professionnels qui s'est donné pour mission de modéliser l'ICP française. Et ce, en relation avec la commission Cosiforme-ICP. Une contribution collective sera prochainement déposée. Thierry Piette-Coudol, animateur du Comité IALTA, ialta@jurisva.com Le site de IALTA : http://www.jurisva.com/ialta

Piette-Coudol Thierry <ialta@jurisva.com>
Paris, France

le 18/01/1998 à 17:02:29


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

L'Etat ne peut se contenter du constat que ses collaborateurs ne sont pas suffisament formés pour s'opposer au renvoi des formulaires on line. Il est inacceptable que les formulaires téléchargés doivent être renvoyés par la poste. Ubu n'est pas mort. Il faut exiger que toute administration publique accepte de recevoir les formulaires administratifs on line dans un délai cout.

Alexandre <L.alexandre@medcost.fr>
paris, france

le 18/01/1998 à 10:43:58


REG - auto-régulation ou réglementation ?

Un des meilleurs moyens de favoriser l'éclosion rapide du commerce électronique dans une cadre ouvert, seul gage de création de nouveaux marchés pour bon nombre d'entreprises en France, est DE LAISSER LIBRES LES INITIATIVES au départ, quitte à réglementer ultérieurement (en coopération Européenne ou Mondiale avec l'OMC). Pourquoi ne pas lancer une "zone franche virtuelle" avec un réseau interconnecté à internet, s'appuyant sur les standards mondiaux (sans freiner avec une réglementation lourde incluant les barrières franchouillardes habituelles soi-disant pour protéger les industries locales et qui n'aboutissent qu'à nous isoler de plus en plus...)? Profiter de la dérèglementation en appuyant ce réseau sur différentes infrastructures en "coopétition"(FT, CEGETEL, Bouygues, Collectivités...) càd un "RENATER" dédié au Commerce, à tarifs liés aux coûts réels et non à la protection des marges de FT..En profiter pour utiliser d'emblée les technos hauts débits les plus récentes et libéraliser la cryptologie. Un organisme comme le GIP RENATER pourrait servir de gestionnaire de ce réseau support du commerce électronique et comme tiers de confiance. Etat, Collectivités locales, PME/PMI et Grandes entreprises pourraient proposer leurs prestations et produits sur des cibles locales, nationales ou mondiales. Une PME/PMI de n'importe quelle région de France se verrait propulsée vers des marchés nationaux et mondiaux qu'elle ne peut aujourd'hui atteindre : une chance unique peut être donnée au génie créatif Francais pour peu qu'on ne l'étouffe pas à nouveau dans un carcan administratif et réglementaire si lourd et si long à mettre au point (en voulant penser à tout à l'avance) que les places seront depuis longtemeps occupées par les concurrents lorsque nous setont enfin prêts. La seule manière de créer des emplois c'est d'avoir des idées et de créer des entreprises dans un marché de plus en plus ouvert. Il est vrai que tout progrès détruit des emplois liés aux vieilles technologies ou habitudes, mais il est à parier qu'il est créateur d'au moins autant d'emplois nouveaux liés aux nouveaux métiers... En conclusion une seule méthode pour un commerce électronique mondial où la France pourrait jouer un grand rôle : Le LAISSER FAIRE et que les MEILLEURS GAGNENT (le système libéral du commerce s'autorégule et ce sont vraiment les meilleurs qui gagnent, pas les copains...ou les canards boîteux..)!

bellon <gbellon@newbridge.com>
PARIS, FRANCE

le 17/01/1998 à 12:16:00


AUT - autres

Acces confortable à internet pour "acheter" Pour realiser des achats sur internet ,il faut surfer et cela coute cher en taxes de telephone.En effet ,c'est en se promenant sur le web comme on se promene dans un supermarché que l'on peut trouver des produits.Cela prend du temps et en particulier lorsque l'on ne connait pas bien le reseau.Tout s'apprend,mais le compteur de taxe est un frein au developpement d'internet et du donc du commerce electronique. C'est un probleme de confort.(Comme le parking gratuit du supermarché) La solution existe :le forfait internet sans taxes "telephoniques".Cette facturation particulierement confortable est pratiquée par les fournisseurs d'acces sur la cable.Pour 240frs pour pouvez rester branché 24h/24. Plus besoin de surveiller les enfants branches...

alain ulrich <aulrich@cybercable.tm;fr>
annecy, france

le 16/01/1998 à 16:09:19


AUT - autres

Intéressant de se souvenir -sauf erreur de ma part- que l'auteur et coordinateur de ce rapport n'est autre que celui qui a "coulé", ou largement participé à effacer du marché mondial -par incompétence ou manque d'ambition (pour rester aimable)?- le dernier fleuron de la fabrication d'ordinateurs "grand public" en France....(Bull, cqfd) Ce qui donne un excellent rapport "bien politique" comme il se doit, pavé "d'excellentes bonnes intentions" mais finalement assez peu prolixe pour ce qui est des dispositions concrètes à prendre de toute urgence, des budgets chiffrés à dégager sans attendre etc.etc. Car on parle, on parle quand d'autres pays agissent (USA bien entendu, mais aussi Canada, Finlande, Japon etc.). Il y a quelques années, grâce à son expertise Minitel, la France s'était octroyée une extraordinaire longueur d'avance en matière de gestion et d'organisation de réseaux en ligne. Qu'a t-on fait de ce potentiel? Pourquoi a t-on laissé France Télecom se contenter de jouer le rôle du "grand proxénète juste capable de relever les compteurs d'un kiosque au demeurant extrèmement juteux"?... Nous disposions alors de l'expérience et de toutes les bases pour que la France soit un des moteurs du développement de l'Internet dans le monde! Franchement, au vu de ce passé récent faut-il laisser "aux politiques" le soin d'essayer d'allumer, enfin, le turbo de l'internet dans l'hexagone? vterrien@club-internet.fr

terrien <vterrien@club-internet.fr>
paris, france

le 16/01/1998 à 11:46:27


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

Compatibilité à trouver très rapidement entre les systèmes de paiement proposés par les opérateurs et la comptabilité publique. Même le rapport Lorentz ne peut être acheté directement faute de solution adaptée!

GOLDET <helene.goldet@meteo.fr>
Paris, France

le 16/01/1998 à 10:54:23


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

Je pense que les politiques en general n'ecoute pas assez les porteurs de projets et voudraient peut etre un peu trop souvent imposer leurs projets. Contrairement au minitel internet a une origine tres populaire. Alors que beaucoup de grosses entreprises cherchent un soutien populaire il me semblerait tres profitable d'inciter l'etat et les entreprises a soutenir ces projets souvent soutenus par des jeunes qui développent de petites entreprises, des associations ... pour developper internet, avec souvent de petit moyen. Ces projets peuvent etre balayes par un projet politiques ou par un projet d'une "grosse" entreprise qui desequilibre un marche a l'origine soutenu par la population et qui petit a petit remonte vers les entreprises et les marche plus commerciaux. C'est pas tres clair, desole !

Galard <galard@smartonline.fr>
Laval 53, France

le 16/01/1998 à 10:53:00


AUT - autres

Des auto-écoles pour les autoroutes de l'information. Accompagnant depuis plus de 20 ans le développement des très petites entreprises par des actions de formations notamment dans les domaines économiques et informatiques, les Organismes de Gestion Agréés, à la fois partenaires de l'Administration, des experts-comptables et des organismes consulaires, jouent un rôle important et mal connu de relais de l'information auprès de leurs nombreux adhérents commerçants et artisans. Information touchant tous les domaines législatifs, fiscal, bien sûr mais aussi social, Ces organismes apportent une contribution importante pour la remise à niveau des connaissances informatiques. Apropos du Commerce électronique et d'Internet, ils sont à même de constituer le premier point de passage de l'information sur l'innovation dans leurs entreprises adhérentes. Ce rôle de "passeur" et leur adaptation permanente aux évolutions technologiques rend les Organismes de Gestion Agréés tout à fait aptes à monter des actions désintéressées en la matière : Des auto-écoles pour les autoroutes de l'information ? OUI. Certains le font déjà.

B. Daullé <b-daulle@gulliver.fr>
Marseille, France

le 15/01/1998 à 13:09:37


AUT - autres

Afin de canaliser les discussions de manière publique je propose la création d'un forum (newsgroup) dans la hiérarchie .fr Un tel forum n'existe pas encore. Une demande de création pour un tel forum a été émise, il s'agit de la demande de création du groupe fr.misc.commerce-elec Pour le créer il faut discuter et voter. Actuellement on en est à l'étape du vote. Pour participer, rendez vous sur le newsgroup fr.usenet.forums.annonces avec comme point de départ: soit le message [AAD] fr.misc.commerce-elec (AAD = Appel A Discussion) soit un message équivalent à [AAV] fr.misc.commerce-elec (AAV = Appel A VOTER)qui est en cours d'émission. Si vous éprouvez des difficultés n'hésitez pas à me contacter. Sincèrement Gagelin Jean-Baptiste jbgagelin@france-cybermedia.com

Gagelin <jbgagelin@france-cybermedia.com>
Paris, France

le 15/01/1998 à 01:24:41


INC - quelles incitations pour les entreprises ?

Etant en phase de création d'entreprise dans les domaines de l'édition et du commerce en ligne, je suis sensible à plusieurs aspects : 1/ Le rapport indique qu'un fond de 150 MF a été débloqué pour les PME : qui gère ce fond et quelles sont les conditions d'attribution ? Il est fait allusion à plusieurs reprises (et dès l'introduction du rapport) de l'asssitance portée aux petites entreprises. Dans la pratique, de quoi s'agit-il ? 2/ Il est également fait allusion à un guide des aides au commerce électronique (Edifrance) : où peut-on se le procurer ? 3/ La rédaction d'articles - par des journalistes professionnels - sur Internet n'est pas considérée comme une activité de presse. Le rapport ne semble donner aucune piste sur ce sujet (le droit de l'information en ligne - TVA des publications en ligne ...). Gilles Fouchard Merci pour vos réponses.

Fouchard Gilles <fouchard@planetepc.fr>
Paris, France

le 14/01/1998 à 18:46:05


INC - quelles incitations pour les entreprises ?

Appuyant l’intervention de M. Gabella qui ecrit: "le flou de la legislation fiscale sur Internet constitue un avantage concurrentiel majeur pour tous fournisseurs de produits (en particulier numeriques) bases aux Etats-Unis. Sachant aussi que la notion de 'pays d'origine' sur Internet est pour le moins vague aujourd'hui, on peut malheureusement envisager que les plus dynamiques souhaitent baser leurs operations dans des pays/regions a fiscalite claire et legere.." Et en commentaire sur la section I.3.2. du rapport, force est de constater que le capital intellectuel et commercial français dans le domaine des logiciels destinés au commerce electronique est en passe d’être dilué. Au delà de l’anecdotique, le nombre d’initiatives d’entreprises débutant dans ce domaine (et donc mettant en oeuvre ce génie et cette compétence mise en avant dans le rapport) a tendance à se délocaliser, notamment aux Etats-Unis, où la pression fiscale pour les jeunes entreprises est effectivement plus avantageuse et surtout où l’on ne parle pas de capital *risque* mais de capital *venture*. Outre des mesures fiscales plus flexibles et compte tenu du frein culturel auquel s’exposent ces jeunes entreprises un effort de l’état sur la législation sur le secteur des entreprises de capital risque (et sur la fiscalité des retours sur investissements) serait important, et aurait probablement des répercussions allant au-delà du commerce électronique.

Erick Brethenoux <erick.brethenoux@lazard.com>
New York, Etats-Unis

le 14/01/1998 à 15:27:20


ETT -quels rôles pour l'Etat ?

L'Etat pourrait donner un signal fort en ne considérant plus les dépenses informatiques des administrations centrales comme du titre III, mais comme des dépenses d'investissement, comme l'avait à l'époque proposé le CIIBA, avant de disparaître quelques mois plus tard ! Coment l'Etat peut-il convaincre les entreprises d'investir en équipement informatique, si lui même ne considère pas les dépenses liées à l'informatique comme des dépenses d'investissement ? Par ailleurs, la rigueur budgétaire (nécessaire) actuelle et passée a plongé un certains nombre de services informatique des administrations au bord de la rupture. (depuis 92 c'est -5% par an chaque année sauf en 97 ou on a eu +0,1 %). En particulier les pratiques de gel et d'annulation en cours d'années ne sont pas adaptées à la gestion d'un service informatique qui en début d'année dépense la totalité du disponible en maintien de l'existant (maintenance annuelle, renouvellement des micros, etc). Au printemps les gels arrivent, à l'été les annulations, et ce sont les développements de projets nouveaux qui prennent du retard car tributaires des procédures d'appel d'offre ils viennent à maturité vers cette époque. Sans oublier l'interrogation annuelle sur les crédits de report. A l'heure du commerce électronique, comment procède un responsable de veille technologique sur l'Internet dans une administration centrale pour acheter pour évaluation un logiciel à 34 dollars non distribué en France ? Vous avez déjà essayé d'expliquer à une petite société étrangère le mécanisme du bon de commande avec paiement à 60 jours sur réception d'une facture pro-forma en Francs Français ?

Mannoni <mannoni@computer.org>
Paris, France

le 14/01/1998 à 12:52:57


AUT - Autres

Les journées de l'Internet d'Autrans du 8-10 janvier 1998 ont été l'occasion de confirmer l'enjeu que représente Internet pour l'Administration Electronique. Dans le cadre des relations Administration-to-Business et Business-to-Business, l'EDIFACT, véhiculé par les messageries électroniques de l'Internet, demeure la meilleure garantie d'indépendance vis à vis des solutions propriétaires et de pérennité des téléprocédures. En revanche, dans le modèle Business-to-Consumer, pour une utilisation de formulaires en vue d'impressions papier pour envoi par la Poste par exemple, le format PDF est la solution qui permet de donner une image fidèle au format papier, image à laquelle est habitué l'administré, ce qui n'est pas le cas avec les formulaires HTML.

Yves Leon <yleon@systemia.fr>
Aix-en-Provence, France

le 14/01/1998 à 09:33:38


ETT -quels rôles pour l'Etat ?

Je limite ma reaction a trois points. Le premier concerne la "formation des elites". J'ai passe trois ans a l'ecole des mines de Paris, institution par laquelle transitent quelques futurs hauts fonctionnaires et responsables d'entreprises. Cela fait au minimum cinq ans que chaque eleve se voit attribuer une adresse e-mail, et que la majorite des rapports et autres projets sont rendus sous forme imprimee. Pourquoi (semble-t-il) la situation n'est-elle pas la meme dans tout le superieur? Tout simplement, il manque de l'equipement, c'est-a-dire de l'argent, dans toutes les facs francaises en particulier. Les facs americaines sont equipees de parcs de PCs importants parce qu'elles sont riches. L'ecole des mines est equipee car elle est riche. Si certaines institutions riches n'ont pas ete capables de s'adapter, c'est qu'elles ont ete tres mal gerees. Je ne sais pas quelle est la situation a l'ENA, mais admettons que ses detracteurs ont raison. Je ne vois pas ce qui empeche l'administration de cette ecole d'imposer l'utilisation d'outils informatiques, puisque le cout d'equipement n'est pas un obstacle pour elle. Un conseil neanmoins: eviter les cours theoriques et generaux bidons, mais imposer l'utilisation des logiciels courants, du mail, et de la recherche sur Internet. Le deuxieme point concerne la disponibilite d'informations sur Internet. Un exemple: vous desirez savoir quelle a ete la temperature maximale du 24 mai 1994 a Topeka, Kansas. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) americaine vous permet de fouiller ses archives sur Internet pour trouver cette information cruciale. Meteo France dispose d'un joli site web, mais rien n'est prevu pour obtenir la precipitation moyenne de la region d'Orleans. Une demande au webmaster permet de savoir qu'il est possible de soumettre sa demande par mail, mais la reponse est fournie par courrier traditionnel, et est facturee 270F pour 40 malheureux chiffres. Autrement dit: beaucoup de sites francais sont absolument vides, il faut absolument les remplir, et les services publics devraient montrer l'exemple. Le site ou nous nous trouvons est un bon exemple. De maniere plus generale, une caracteristique francaise s'adapte mal a Internet, il s'agit du lobbying cache. La pratique du lobbying est tellement discrete en France que le mot a ete emprunte a l'anglais. Prenons encore un exemple. Les enjeux de la dereglementation de secteurs comme les telecommunications ou l'energie sont assez clairs aux Etats-Unis: les groupes y etant favorables le font savoir ouvertement, ceux y etant opposes deploient egalement leurs arguments. Tous ces groupes paient tres cher des etudes pour tenter de se justifier, et tous ces dollars investis en etudes se trouvent betement gaspilles quand ces idiots fournissent les resultats, gratuitement, a tout le monde. En France, tout cela se passe de maniere beaucoup plus feutree, l'Autorite de Regulation des Telecoms n'a meme pas de site web. Ceux qui doivent savoir savent deja, donc a quoi bon diffuser l'information? Quelle attitude, d'apres vous, se concilie le mieux avec Internet? Le troisieme point presente l'atout de la France dans ce contexte: nous disposons d'un etat centralise et fort, qui certes pose des problemes de souplesse et d'adaptabilite, mais qui peut aussi faire avancer les choses s'il s'en donne les moyens. Un moyen simple consisterait a multiplier les points d'acces gratuits a Internet dans tous les lieux publics, postes ou autres lieux d'accueil ouverts au public. On peut esperer que cette demarche developperait a la fois le contenu et l'equipement individuel. De l'heritage du minitel, oublions donc la facturation excessive, synonyme de pseudo-service public (le racket du 36 15 SNCF: plus jamais ca!), et ne retenons que les habitudes acquises par le grand public. Le developpement d'un commerce electronique viable repose, entre autres, a mon sens, par ces elements de base. J'attends avec impatience commentaires et critiques. En particulier, l'intervention d'une personne impliquee dans la redaction du rapport Lorentz serait appreciee de tous, je suppose. Olivier Lignon.

Olivier Lignon <olignon@industrialcenter.org>
Washington, Etats-Unis

le 13/01/1998 à 21:34:21


ETT -quels rôles pour l'Etat ?

Ce qui est extrêmement frappant c'est le rapport du Français au micro-ordinateur, qu'il ne considère pas comme un outil comme un autre (télécopieur, téléphone, télévision) mais comme un instrument ludiquo-intellectuellement-magique. Lorsque l'on participe à des congrès internationaux disposant de salles équipées pour envoyer du courrier électronique, le Français se repère comme étant celui tapant avec deux doigts en regardant son clavier, alors qu'Américains et Japonais utilisent leurs dix doigts en regardant l'écran. Le succès de ces nouvelles technologies en France nécessite de former les enfants (donc d'abord leurs enseignants) dès l'école primaire, et pas à la technologie informatique mais à l'utilisation des outils usuels: on n'a nul besoin pour conduire une voiture de connaître les principes de fonctionnement du moteur à explosion ! Dès le lycée, voire le collège, des salles équipées doivent être mises à la disposition des jeunes et certains devoirs comme les dissertations devraient être rendus aux Enseignants imprimés, de même dans les Universités. Quand la nouvelle génération ne trouvera plus que l'ordinateur est un outil mystérieux, alors nous aurons gagné une énorme bataille. L'Etat se doit aussi de donner l'exemple : combien de hauts fonctionnaires utilisent l'outil informatique ? Combien de PDG d'entreprises publiques ou privées lisent eux mêmes leur courrier électronique ? Cette mesure que je propose pour les écoles vaut aussi, voire d'abord, pour l'Ecole Nationale d'Administration et les écoles formant aux grands corps de l'Etat. mannoni@computer.org

Mannoni <mannoni@computer.org>
Paris, France

le 13/01/1998 à 18:11:12


ETT -quels rôles pour l'Etat ?

Le ministère de la défense envisage une dématérialisation de ses marchés d'acquisition de matériels et logiciels informatiques (projet CIRCE). Ce projet est très avancé. La notification pourrait intervenir en mars 1998 (sous réserve de l'accord des diverses commissions de contrôle...)Comme évoqué dans votre rapport, je pense que le ministère de la défense peut être site pilote en matière de dématérialisation de marchés publics et contribuer à la définition de régles d'usage et d'une "plate-forme unique de standards techniques".Etant à la recherche de l'état de l'art en matière de dématérialisation de marchés publics. Pouvez-vous m'adresser de la documentation sur le sujet.

Philippe Vatel <pvatel@gulliver.fr>
PARIS, FRANCE

le 13/01/1998 à 16:40:11


ETT -quels rôles pour l'Etat ?

Je felicite les rapporteurs pour ce travail de recherche et de reflexion qui vient enrichir la sensibilité nationale à cette nouvelle technologie. Permettez-moi d'apporter brièvement mon interpretation eclairee par une dizaine d'annees de pratique et de recherche sur le sujet. Sans vouloir prendre encore le modèle américain comme une référence à importer sans adaptation sociale et culturelle, il se trouve que plus de 60% des créations d'emploi en 1996 se sont réalisées, dans ce pays, grâce à cette technologie. Notre culture entretient les distinctions de nos classes sociales séculaires qui se retrouvent dans des organigrammes inventés il y a plus de cent ans (voir le livre d'Iribarne dont je ne peux vous montrer tout de suite les pages en question puisqu'il n'y a pas d'hyperlien possible sur ce masque de saisie ;-)). Même si certaines couches hiérarchiques ont été éliminées, les cadres actifs entretiennent la rétention d'information et tous les employés sont en compétition pour grimper socialement et hiérarchiquement (le principal combat aux Etats-Unis, c'est l'argent. Ainsi, les employés ne dispersent pas leur temps sur plusieurs fronts, dont une bataille (sociale) presque toujours perdue d'avance!). Ce contexte n'est pas le plus favorable pour partager le savoir sur un Intranet! A cela s'ajoute en France, les élites (grandes écoles) qui dirigent nos sociétés sans avoir été formés sur les enjeux économiques du réseau internet (On en parlait pas quand les dirigeants actuels suivaient leur formation. On en parle guère plus aujourd'hui, ce qui est beaucoup plus grave!). Ainsi, les dirigeants respectent une grande règle qui consiste à ne pas remettre en cause des méthodes qui semblent toujours fonctionnées. C'est pourquoi, je pense que le rôle de l'Etat est fondamental pour accélérer un changement culturel qui commencera à être visible dans une génération. Ce changement passe par la formation des dirigeants actuels - qui sont encore jeunes pour beaucoup - qui doivent comprendre deux premiers enjeux : 1 comment réduire les prix de revient d'un produit ou d'un service sans toucher à la masse salariale? 2 comment développer,à moindre coût, une politique commerciale fondées sur le service auprès des utilisateurs finaux qui devient un critère de différenciation pour éviter la chute des prix de vente dans l'industrie et, le plus surprenant, dans les sociétés de haute technologies. Nous avons enfin la possibilité de conserver notre compétitivité internationale sans que nos dirigeants travaillent plus de 10 heures par jour et sans licencier. Notre Etat sait maintenant accélérer la signature de grands contrats à l'étranger. Il doit aussi accélérer la formation des dirigeants qui appartiennent au memes promotions scolaires que nos ministres. Que les ministres montrent l'exemple, leurs camarades les imiteront! Je suis prêt à aider nos ministres.

dussauge <dussauge@club-internet.fr>
paris,

le 13/01/1998 à 11:51:23


AUT - Autres

- de nombreux rapports ont été déposés depuis trois ans sur ces sujets et de nombreuses initiatives prises. Un éffort national et international de presentation des meilleures réalisations françaises serait bienvenu ( sur le thème la France n'est pas en retard ); - la publication régulière d'indicateurs de développement du CE zone OCDE permettrait d'apprecier la situation française; - Il y a encore trop peu de services en ligne ( ou sont peu connus ) pour: * les services boursiers * le dépot des brevets et marques (INPI ) * pour la création de société ( en 24H avec les CFE ) * pour la diffusion de l'information économique ( Adit.fr ) * pour les plates formes offre/demande d'emplois (projetsANPE) * pour l'autoeducation en ligne * pour la lutte contre les contrefaçons ( avec les douanes ) - les sites internet de villes ou régions (Strassbourg, Parthenay, Castres.. ) renforce l'attractivité de ces territoires. La Datar, Les DRIRE, DRCE, DDA devraient encourager de nouveaux projets; - Le Japon soutient des projets de vaste ampleur dans le CE electronic market place( des milliers de consommateurs connectés, des centaines d'entreprises travaillant de concert ) afin de faire naitre une offre matériel/logiciel validée à grande échelle. Cette taille critique de projet pourrait être recherchée ici. MR

De Rocca michel;de-rocca@industrie.gouv.fr>
Paris,

le 13/01/1998 à 11:21:53


REG -auto-régulation ou réglementation ?

Je m'étonne quelque peu de la tournure que prend la réflexion sur le commerce électronique alors qu'il reste en amont des questions ouvertes (décrêt d'application de l'article 17). La réglementation sur le cryptage et la signature (authentification) n'est pas claire (c'est le moins qu'on puisse dire). Tant qu'il ne sera autorisé de crypter et de signer de manière non réglementée par la seule loi française je ne vois pas comment on peut évoquer de manière crédible les échanges d'informations commerciales sur un réseau intinsèquement "mondial". A mon sens c'est clairement la loi française qui ralentit le processus (alors qu'en suisse par exemple on en est déja à discuter les grandes lignes d'un système de vote par internet). Je crois que le commerce électronique est clairement basé sur l'initiative (celle de l'offre privée); il me semble inconcevable de légiférer "localement" sur une question alors qu'il s'agit de régler un problème qui peut se résumer comme suit: "je désire acheter des livres de manière sécurisée aux état unis et on me propose par exemple de commander en cryptant avec PGP". -mark

Mark Tarde <mark.trade@iname.com>

le 11/01/1998 à 16:44:01


PRO -quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

J'ai une petite question a vous poser concernant le commerce electronique : j'aimerais savoir comment s'effectue le paiement par carte bancaire actuellement sur le web pour des sites tels que la fnac, cdnow, 3 suisses..., par exemple si l'on commande un cd sur le site www.fnac.fr,on rentre son n° de cb, sa date de fin de validite, on valide et qu'est ce qui se passe exactement ensuite ? *la solvabilite du client est-elle verifiee ? *le n°de cb est-il controle ? *les banques sont-elles consultees ? BREF, quel est le cheminement de la transaction ? Merci pour votre réponse L.MOULINIER

MOULINIER <lmoulinier@hotmail.com>
poitiers, france

le 09/01/1998 à 19:11:38


PRO -quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Les décrets et arrêtés de la loi sur la cryptologie ne sont pas encore publiés que déjà ce rapport souligne, avec justesse, dans son paragraphe III 3.32 que cette loi devra être modifiée. Tout citoyen français pourra avec l'avènement de l'EURO choisir une banque étrangère européenne qui lui offrira un service de commerce électronique. Il n'y aura dans ce cas aucune raison que le séquestre de clés se fasse obligatoirement en France. Il est donc urgent qu'une politique unifiée européenne se mette en place dans la zone EURO. On pourrait d'ailleurs, à cette occasion, permettre au citoyen d'utiliser des algorithmes de chiffrement sérieux avec + de 40 bits de clés (disponibles sur le Net) pour protéger réellement leur communications privées tout en renforçant les sanctions d'une utilisation délictuelle de ces techniques.

anonymous

le 08/01/1998 à 21:34:53


ETA -quels rôles pour l'Etat ?

1) Renforcement de la competitivité des entreprises à l'export - A l'instar de ce qu'a réalisé le Canada il me parait très important qu'un site unique " France Industrie " permettent gratuitement à toutes les entreprises, en français et en anglais, qui le souhaitent la possibilité de présenter leurs activités, leurs produits et services, leur intérêt pour l'export, la coopération européenne.. Ce site serait lié à ceux du CFCE, de la Coface, de la DREE des CCI...Il offrirait un point d'accès unique pour les PEE, les entreprises étrangères cherchant des partenaires..Il permettrait aux ministères intéressés d'informer des appels d'offres européens et internationaux et aussi sur les projets nationaux.... - toute aide de l'Etat à une entreprise devrait être assortie d'une forte incitation à la présence sur ce site par ailleurs gratuit. 2) la dématérialisation des procedures Le calendrier de dématérialisation des grandes procedures déclaratives sociales et fiscales est necessaire etimportant.Toutefois il conviendrait que chaque ministère/agence /EPA/EPIC en relation avec des agents économiques établisse un plan de dématérialisation sous 2 ans d'un pourcentage significatif des volumes échangés avec ces agents.Les bénéfices de ces opérations devraient pour le moins être partagés sous des formes à déterminer. 3) La disponibilité sur un serveur des appels d'offres publics ( et la possibilité d'y répondre par la même voie ) doit être datée. L'UE dispose déjà de ce service pour le PCRD. 4)A l'instar des 400000 professionnels de santé qui disposeront d'une carte d'identification dans le réseau santé social pourrait imaginer un dispositif semblable notamment pour les transaction avec les autres administrations? 5) pourquoi ne pas avoir privilegié l'usage de C SET compatible qui limite les échanges internationaux sur des réseaux déjà encombrés. Même question pour TEDNET pour les échanges administrations / entreprises. M De Rocca

DE ROCCA <michel.de-rocca(a)industrie.fr>
Paris, France

le 08/01/1998 à 19:14:15


AUT - Autres

Pour quelqu'un qui travaille à la promotion commerciale et marketing du commerce électronique, ce rapport est très révélateur des forces et des faiblesses de la France dans le domaine de l'introduction et de l'utilisation des technologies nouvelles de l'information. La France possède des atouts considérables pour être un acteur majeur du commerce électronique. L'avance technologique liée à l'utilisation de la carte à puce va permettre à la France de démontrer comment répondre efficacement aux problèmes liés à l'authentification des partenaires commerciaux ; à la non répudiation et confidentialité des échanges sur le réseau des réseaux ; à la labellisation/certification des entreprises commerciales Il est indéniable que l'avance française dans l'utilisation de la carte à puce comme moyen de paiements va bénéficier à notre pays. Pour avoir lancé l'activité EDI de British Telecom en Europe Continentale, je pense que de nouveaux métiers émergent déja et qu'il est grand temps que La France lance un service de tiers parti certificateur de confiance. La France se doit d'être plus présente et active dans les instances internationales pour mieux imposer ses principes déontologiques, sa vision du commerce électronique, ses régles, sa technologie. Aujourd'hui la technique existe pour supprimer toutes les objections que peuvent mettre en avant les personnes qui rejettent un progrés incountournable et inéluctable. Bravo à l'auteur de ce rapport qui situe parfaitement le commerce électronique en France et ses enjeux. Alain TOY-RIONT atoyriont@wanadoo.fr

Alain TOY-RIONT <atoyriont@wanadoo.com>
VOISINS LE BRETONNEUX, FRANCE

le 08/01/1998 à 13:15:52


PRO -quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

En réponse au message de Gérard GABELLA : >Un obstacle majeur a une bonne protection des donnees, >des consommateurs et des entreprises sera leve quand la >France fera siennes les conclusions de l'Union >Europeenne sur la cryptographie: liberalisation sans >ambiguite (et sans intervention gouvernementale). Tout le monde s'accorde sur le besoin de sécurité et de protection tant des consommateurs que des entreprises, et pour cela, le cryptage de certaines données, mais surtout l'authentification des intervenants, et la confiance sont des éléments essentiels. Cependant, il convient de noter que même si la législation Française apparaît plus contraignante, elle n'empêche nullement de mettre en place cette sécurité. Quand à la libéralisation "totale", il est bon de rappeler que les USA sont très "protectionnistes" vis à vis du cryptage et n'autorise pas grand chose à l'exportation !... Et l'Allemagne part dans une direction très restrictive dans le domaine de l'authentification. Donc, ne prenons pas ces contraintes comme excuses à ne pas faire du commerce électronique, et même, si l'on tient à notre indépendance, il serait bienvenue de voir des sociétés Françaises développant des outils de sécurité puissants, voire compatibles, avec ceux courramment utilisés dans l'Internet.

Eric LAURENT-RICARD <Eric.Laurent@Alderan.fr>
PARIS, FRANCE

le 08/01/1998 à 11:42:54


AUT - Autres

Les annexes du rapport sont instructives. Je ne reçoit pas l'annexe 9 "inventaire des compétences technologiques" qui me semble pourtant contenir des informations utiles. Est-ce un défaut ou est-ce que l'annexe 9 n'est pas terminée ? Roland LERAY, Service de Recherche Technique de LA POSTE

LERAY <Roland.Leray@srt-poste.fr>
NANTES, FRANCE

le 08/01/1998 à 11:10:17


AUT - Autres

Les annexes du rapport sont instructives. Je ne reçoit pas l'annexe 9 "inventaire des compétences technologiques" qui me semble pourtant contenir des informations utiles. Est-ce un défaut ou est-ce que l'annexe 9 n'est pas terminée ? Roland LERAY, Service de Recherche Technique de LA POSTE

LERAY <Roland.Leray@srt-poste.fr>
NANTES, FRANCE

le 08/01/1998 à 11:09:38


PRO -quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Un obstacle majeur a une bonne protection des donnees, des consommateurs et des entreprises sera leve quand la France fera siennes les conclusions de l'Union Europeenne sur la cryptographie: liberalisation sans ambiguite (et sans intervention gouvernementale).

gabella <ggabella@spa-europe.org>
paris, france

le 08/01/1998 à 10:14:50


FSC -quelles règles fiscales ?

Representant les editeurs de logiciels en Europe, notre organisation voit clairement dans le flou fiscal entourant actuellement le commerce electronique UN frein majeur a son developpement. Des reponses claires et simples sont a apporter a des questions evidentes et simples: - En tant que client, a quel retour de baton suis-je expose si je ne paie pas la TVA pour un produit achete sur Internet? - En tant que fournisseur, quelle est la regle a suivre? Si transaction d'un pays a un autre? D'un pays communautaire a un non communautaire, ou inversement? A noter que ce probleme constitue un avantage concurrentiel majeur pour tous fournisseurs de produits (en particulier numeriques) bases aux Etats-Unis. Sachant aussi que la notion de 'pays d'origine' sur Internet est pour le moins vague aujourd'hui, on peut malheureusement envisager que les plus dynamiques souhaitent baser leurs operations dans des pays/regions a fiscalite claire et legere...

gabella <ggabella@spa-europe.org>
paris, france

le 08/01/1998 à 10:04:00


STR -quelle stratégie internationale pour la France ?

La conjoncture ne nous permet plus de passer à côté d'une chance pareille. Alors que l'on s'enfonce dans une sorte de marasme, que les méthodes traditionelles montrent leur non pertinence, ...et donc que l'on devrait être plustot pessimiste. Pour la première fois, on voit apparaître d'une part un énorme marché intérieur (EUROPE avec l'euro), d'autre part un formidable moyen de communication et d'échances (désintéressés... université, sources d'informations, etc)... Les pouvoirs politiques doivent prendre la mesure des enjeux en présence et sans réglementation déplacée servir de "catalyseur réflechi". Etre un "catalysuer réflechi", s'est être capable de faire la part des choses. D'oublier le sensationnalisme sur les "dangers" d'internet et de faire pression sur France Telecom pour que tous les francais puissent avoir un accès au réseau international. De simplifier les procédures de commerce électronique (problèmes de taxes par pays, droits de douanes, etc) et communiquer sur ce sujet vers les pme (le dernier "bastion" de la création de l'emploi en France). Enfin de mettre en place une infrastucture réaliste, comme Napoleon le fit en son temps avec le réseau routier, il est du ressort du gouvernement de mettre en place un réseau de circulation de l'information performant. Mesdames et messieurs, bonne chance et au travail ;-)

Christophe Berg <christopheberg@hotmail.com>
Paris, France

le 08/01/1998 à 09:36:38


PRO -quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Je suis surpris de l'inquietude suscitee par le paiement electronique alors que tout a chacun n'hesite pas a payer son telephone, l'eau, l'edf, par minitel ou mieux encore mettre son numero de carte bleue sur son bordereau d'abonnement a une revue. Les industriels de l'informatique et des telecom. sont en mesure d'apporter toute la securite necessaire a ce type de paiement.

grand <d1grand@ibm.net>
saint aubin de medoc, france

le 08/01/1998 à 00:04:46


ATO/HAN -atouts et handicaps par rapport au commerce traditionnel

Mon propos ne s'applique qu'au commerce electronique "grand public"par opposition au business to business. Si l'Etat souhaite favoriser un e-commerce qui aille au dela des sites pornographiques et des sites de diffusion d'informations payante, il me parait indispensable de conferer au media internet une valeur ajoutee par rapport aux circuits de distribution traditionnels. En effet, quel interet par exemple d'acheter une bouteille de vin sur le net, au prix d'un caviste? Au contraire, le "plaisir" d'acheter ( voir, toucher , dialoguer, se faire conseiller, desirer) risque d'etre absent des echoppes virtuelles. Le consommateur electronique attend un prix plus attractif (qui tienne compte des couts de distribution moindre pour un evente sur le web), un produit tres original (exemple : les CD ou les livres introuvables en France se evndent bien..), ou un service que nul autre media ne permettrait. En bref, si l'Etat est en mesure d'avoir une action positive sur l'e-commerce, c'est peut-etre en incitant les acteurs a offrir aux internautes des avantages suffisamment significatifs pour compenser le cout de la connexion (ordinateur, ou tout autre "internet box", cout de telecom ET frais de port des achats). Des mesures concretes? : une baisse de la TVA sur les achats en ligne, une baisse de la TVA sur les livraisons d'objets achetes en ligne , par exemple.

alsac <alsac@email.enst.fr>
paris, france

le 07/01/1998 à 19:10:00


AUT - Autres

J'apprecie hautement que le nom du repertoire des fichiers a telecharger soit "lolo". Decidement, internet fait bouger les habitudes et rend plus proche vos grandes personnalites. :-)

Quisquater <jjq@dice.ucl.ac.be>
Louvain-la-Neuve, Belgique

le 07/01/1998 à 17:12:41


 


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