Sommaire

> Spectacle : Alice s'émerveille
> Interview : "Eau la la", source de vie
> Spectacle : Le Remède de Polichinelle
> Paroles de spectateurs :
Vos coups de coeur
Vos coups de gueule

Tombe la pluie.

Cette avant dernière journée restera marquée par la pluie.
Dans l'après midi pas de chamboulement particulier. Isabelle Bach de 12 rue d' la Joie a juste eu le temps de terminer sa première séance avant les trombes d'eau. Elle continuera sous le préau. La plupart des autres spectacles programmés dans l'après midi se sont déroulés normalement en intérieur.

Attention : quelque changements de programme !

Si l'après-midi n'a pas particulièrement été affecté par la pluie, l'équipe du Séchoir nous a averti de plusieurs modifications et d'une annulation pour ce soir.
Kao ? prévu ce soir à 19 heures, est tout simplement annulé Les billets seront remboursés.. Il n'y aura pas d'apéro musical au K non plus.
En ce qui concerne Les Cousins, le spectacle sera reporté demain à 20h30. L'affaire Sardine initialement prévue sur le front de mer, se jouera dans la Kaz 'infos à 20h30.
Concernant les représentations de ce soir, Taoub, Robin Orlin l'équipe du Séchoir ne se prononce pas encore. La pluie peut encore cesser.

Alice s'émerveille.nous aussi

 Avec « Un jour mon loup viendra » et « le Poucet du bois dormant », « Alice s'émerveille » fait partie de la trilogie Dérèglement de contes de et avec Florence Blanc. Avec Jean-Luc Harang, le gros lapinou, la jeune femme revisite les contes traditionnels. Il faut dire ce qui est : l'histoire part carrément en vrille !
Poésie, délicatesse, esthétisme, lumière et couleurs, voilà ce que l'on garde en mémoire à la sortie du spectacle « Alice s'émerveille ». L'histoire ? Difficile de la résumer tant elle est confuse. Alice dans sa chambre rêve et se confie. Avec un gros lapin blanc qui s'avère être son amant, elle repasse en série ses idées sur le monde. Au gré de rencontres inattendues, Alice va également traverser toutes sortes d'émotions.
Ce conte « déréglé » arbore un message fort et poétique. Au public d'interpréter les nombreuses métaphores, dont Alice détient le secret.
L.M

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«  Eau la la », source de vie

Une histoire d'eau. Rencontre entre une jolie plante assoiffée à en mourir et un homme amoureux de la nature. Il donnera tout pour la sauver : son corps devient terreau. Une pluie torrentielle - mais finalement pas providentielle car elle est polluée- ne fera qu'envenimer la situation. Sous leur parapluie - rouge en guise de feu d'alerte, d'appel au secours - l'homme et la plante, desséchés, moribonds, ne font plus qu'un. Reste un faible espoir de les sauver : le monde est-il conscient qu'il détruit peu à peu la nature, pourtant son plus formidable allié, et gaspille l'eau, source de vie ?

Runweb a interviewé les deux protagonistes de « Eau la la », Sandrine Heyraud et Sicaire Durieux de la Compagnie Chaliwaté.

Quelle est l'histoire de la Compagnie Chaliwaté  ?

Sandrine Heyraud  : nous sommes sortis il y a 2 ans de l'Ecole du Mime Marceau et avons créé tous les deux cette Compagnie qui signifie en ghanéen et de façon imagée «  Mets tes savates et prends la route  ». Puis nous avons créé ce premier spectacle que nous jouons depuis 1 an et demi. Au Festival du Nouveau Mîme à Périgueux, en Belgique et, juste avant de venir ici, en Israël.

Qu'avez-vous voulu faire passer comme message ?

Sicaire Durieux  : la technique du Mime exige que le message soit simple, très lisible. On voulait qu'il soit compréhensible par les enfants comme par les adultes. Notre message : l'homme détruit peu à peu ce qui est indispensable à sa survie. La nature et l'homme : même combat. C'est la guerre de l'eau. Mais nous n'avons pas voulu que ce message soit moralisateur. Juste une prise de conscience, avec nos gestes, nos mîmes.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de venir à La Réunion présenter « Eau la la » ?

Sandrine Heyraud  : Sicaire est originaire de La Réunion et y a vécu 15 ans. Il connaît bien Baguett ( note de Runweb : c'est l'un des créateurs du Festival Leu Tempo dans sa version première ) et sa fille Maya avec qui on a travaillé à Paris. Nous avons rencontré Jean Cabaret ( note de Runweb : Jean est le directeur artistique actuel du Festival ) assez tardivement. Il a été séduit par notre pièce et nous a rajouté in extremis au programme.

Quels sont les projets de la Compagnie Chaliwaté  ?

Sandrine Heyraud  et Sicaire Durieux  : finir et réussir notre cursus universitaire ( maîtrise d'Arts et spectacles à Bologne en Erasmus pour Sandrine, doctorat à Montréal pour Sicaire), créer un nouveau spectacle et aller vivre un moment à Montréal.

Runweb souhaite bonne chance à cette toute jeune Compagnie !

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Interview et photos : Laurence de Susanne

Le Remède de Polichinelle

Dans le castelet ambulant rouge et blanc, Polichinelle et les autres marionnettes gesticulent.
Et soudain, un homme surgit de sous la toile. Romuald , le marionnettiste ne se cache plus alors qu'il continue de jouer avec ses marionnettes devant le public enthousiaste.
A ses côtés, Estelle. Tout droit venus de Grenoble, ces deux jeunes artistes mettent en scène le traditionnel Polichinelle. version dépoussiérée et moderne.
« Traditionnellement, un boni menteur reste devant le petit théâtre. Il intervient durant le spectacle et parle avec le public. Les marionnettistes ne se montrent pas. Dans notre spectacle, les marionnettistes jouent également le boni menteur et se dévoilent. Les rôles se mélangent  », explique Estelle.
Spectacle tout public, Le Remède de Polichinelle varie en fonction de l'audience.
Ce jour-là, Romuald et Estelle accordent à leurs personnages quelques légers gros mots. Un squelette parle en argot et les chérubins s'esclaffent.
« Notre spectacle s'adresse aux petits comme aux grands. Lorsque notre public est plus âgé, nous adaptons l'humour et les gags ».

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C'est vous qui le dîtes !

Après chaque spectacle, l'équipe du Tempo vous distribue des petits papiers jaunes sur lesquels vous notez réactions, avis, coups de cour et coups de gueule.En voici un échantillon.

Vos coups de coeur

Ti gris et le flamboyant

« Super, très bonne imitation, très drôle » Augustina, 10 ans
« Merveilleux conte. Fou rire assuré. Ce spectacle gagne à être connu ! Une présence sur scène formidable ! »
« Trop drôle, trop cool. Rigolo. Bonnes imitations. » Léna, 4 ans ; Adèle, 3 ans ; Loïc, 9 ans et Alex, 7 ans
« Merci pour cette belle histoire »
« J'ai mal aux zygomatiques, c'est bon signe, non ? »

Robyn Orlin/Sophiatou Kossoko

« J'ai vraiment aimé,cette femme a une présence incroyable. J'ai été bluffé ! »
« Enthousiasment mais quelque peu frustrant. On reste sur sa soif avec un vrai désir de solo final. »
« La manipulation humaine, une vraie réalité. Pantins que nous sommes à nos heures perdues ! » V.W

KAO ?

« C'était bien et j'ai aimé ce spectacle car il s'est déguisé. J'ai aimé quand il faisait les vagues . » Hugo, presque 4 ans
« Plein de trouvailles (musique, personnification des bouteilles.), d'émotions (des expressions du visage pas possible), Kao apporte beaucoup à son public et on l'en remercie »
« Je crois que le spectacle était très bien. Nous avons bien aimé et bien rigolé mais il y avait des moments tristes aussi » Annaëlle, 7 ans et demi
« Beaucoup de rire et d'émotion. Quel bon acteur ! » Marine, 15 ans.

Vos coups de gueule

Robyn Orlin/Sophiatou Kossoko

« Une vaste fumisterie !!! »
« Vous vous fichez du monde !!! »
« Spectacle escroquerie qui joue avec le savoir vivre du spectateur. Pourquoi monter sur scène, si le sentiment qu'on fait naître chez les gens n'est que frustration ? Ce spectacle aurait dû être gratuit ou alors il aurait fallu payer le public pour aller jusqu'au bout. »

Gran téat zanbrokal

« Des marionnettes très belles, un décor merveilleux mais le fond ne suit pas la forme ! Dommage, un spectacle trop agressif ! »
« Je n'ai pas aimé ce spectacle, je n'y ai rien compris »

Troubabouk, bar à choix

« Pas facile d'être là où il faut quand il faut ! Des spectacles aussi variés qu'originaux qui donne à réfléchir. C'est bien mais cela manque un peu de joie de vivre. Heureusement le spectateur lé la ! » Guyom.

Texte et photos : L.M