FORUM
Développer le commerce électronique : dans quelles conditions ?
7 janvier 1998- 15 février 1998
Develop electronic commerce : in what conditions ?
7 January 1998 - 15 February 1998
Den elektronischen Handel entwickeln : unter welchen Bedingungen ?
7. Januar 1998 - 15. Februar 1998


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AUT - autres

L'URSSAF de la Gironde a pris connaissance avec interet des contributions sur ce forum. Notre propos se fonde sur un angle d'attaque un peu different que celui du commerce electronique. Ayant a gerer une mission de service public, nous avons juge en 1995 qu'il etait necessaire que l'URSSAF ouvre un site complet sur Internet a destination de ses cotisants, ce que nous avons fait avec la Societe Bull et l'accord de notre Agence centrale. A cette epoque, les partenaires naturels du recouvrement restaient plutot reticents. Deux ans plus tard, les pouvoirs publics engagent un vaste plan d'action pour promouvoir l'Internet et integrer les services publics dans la demarche. Il serait a notre sens, dommage et dommageable pour l'economie francaise que l'adaptation et la modernisation des entreprises se heurtent a l'attentisme de leurs interlocuteurs administratifs. Sur la base de l'experience que nous menons et de l'analyse du premier bilan, il ressort bien que l'implantation de la branche du Recouvrement Social sur Internet est un enjeu de taille (aujourd'hui, sans demarche publicitaire particuliere, pres de 40 000 consultations du site par an). Elle doit contribuer a faciliter l'acces au services publics et doit etre comprise comme un des elements essentiels de la simplification des modalites declaratives et de paiements a un moindre cout. La comme ailleurs, la volonte doit guider notre action: aux difficultes economiques des entreprises, les services publics ne peuvent plus ajouter la complexite des procedures administratives. Cordialement, Philippe Salieges.

Philippe Salieges <urssaf@urssaf.fr>
Bordeaux, France

le 13/02/1998 à 15:19:50


EMP - nouveaux emplois, nouveaux métiers

EMP - nouveaux emplois, nouveaux métiers. En dehors de son intérêt premier, qui est celui d'exister, ce qui prouve à tout le moins que la France, et son gouvernement, ont décidé de s'intéresser enfin sérieusement à l'impact des 'nouvelles technologies relationnelles' - ou NTIC - sur l'économie et la société, le a au moins 3 mérites, celui de permettre d'explorer de nouvelles pistes pour la société française de demain, celle de l'après l'an 2000 : la piste des nouveaux métiers et nouvelles activités humaines (http://www.job2000.com/documents/) , la piste de la régulation, la piste de ce qu'il est convenu d'appeler commerce électronique (ce que le club 'Marco Polo' et l'association 'Rage d'exporter' http://www.rage-d-export.org appeler, faute de mieux, e-business). Ces pistes se croisent et s'entrecroisent, et ne sont pas nécessairement toujours visibles ou bien tracées. Il n'empêche : des perspectives nouvelles s'offrent à nous, et pourraient nous permettre de sortir la France de sa morosité ou de son auto-flagellation traditionnelle… Dans le cadre des nouveaux métiers et nouvelles activités, on peut certes penser au nouveau métier des 'tiers de confiance', que l'ordre des notaires pense pouvoir ramener dans son giron, ce qui n'est pas nécessairement condamnable. Je pense cependant que d'autres métiers vont se révéler, et que de nombreux autres vont évoluer. Je pense à ceux d'infomédiaires, ou intermédiaires à valeur ajoutée dans le domaine de l'information, qui auront aussi, en quelque sorte, le rôle de 'tiers de confiance', avec des liens très nets vers l'ancienne profession de journalistes d'investigation et la profession, un peu plus nouvelle, de 'veilleurs économiques'. Je pense aussi à ce que j'ai appelé 'forums jockeys', ou animateurs de forums, beaucoup moins technique que celle de 'webmaster' qui nous vient du monde anglo-saxon. J'ai eu la chance, par mes diverses activités, d'animer 3 ou 4 forums de ce type, soit à HEC, (http://www.axxorn.com/agora/hec/) soit à l'IMI, soit dans le cadre d'une association liée à l'ISOC : je crois pouvoir affirmer que ce type de métier, au croisement des métiers de la communication et de l'organisation, est appelé à un grand avenir, alors même qu'il n'y a aucune formation dans le domaine. Il semble urgent, plus généralement, de permettre à de nombreuses expériences de se faire jour, sans les enfermer à priori dans un carcan administratif trop lourd, même s'il est fondamental de mettre sur pied dès maintenant un suivi de tous ces retours d'expérience. En ce qui concerne les problèmes de régulation, nous ne pourrons certes pas échapper au débat : Internet liberticide ou espace de liberté. Il semble clair que toute approche trop binaire, chère à nos esprits cartésiens ou manichéens, ne peut qu'être infantile. Il y a à l'évidence de bonnes et mauvaises choses sur Internet (voir à ce sujet http://www.reseau.org/rad/lemaire7.htm), mais la pire des solutions serait peut être de légiférer trop tôt, au lieu de permettre à certaines expériences de se faire jour en ce domaine, par exemple en suivant de près l'expérience auto-régulatrice des promoteurs de la charte de l'Internet. En ce qui concerne le commerce électronique, il me paraît essentiel de ne se tromper ni de combat, ni d'époque, ni de se complaire dans les succès du passé : ne tombons pas, avec le Minitel, dans le syndrome d'Apple, sous prétexte que, dans les deux cas, il y a eu réelle innovation, voire révolution. D'autant plus que, comme certains contributeurs l'ont rappelé, il demeure une invention française toujours d'actualité, si nous savons l'utiliser, je veux parler de la carte à puce, dont l'intérêt n'a pas échappé aux américains, qui avaient pourtant dédaigné cette innovation pendant près de 15 ans. Au delà de la technologie, cependant, il reste qu'Internet nous offre un tout nouveau modèle économique, celui dans lequel nous allons devoir prendre en compte de nouvelles relations à l'espace, au temps, et aux autres. Le monde des échanges, électroniques ou non, va s'en trouver profondément bouleversé, monde dans lequel confiance, respect et compétences vont être des facteurs de succès - ou d'échec - essentiels. Ce peut être une chance pour la France, c'est en tout cas une opportunité que nous n'avons pas le droit d'ignorer. Bruno Lemaire, blemaire@ntr-conseil.fr, professeur à HEC (http://www.hec.fr), consultant en stratégie, co-auteur de 'Gagner dans l'incertain' (http://www.newtechr.fr/etudes/entreprise/) , auteur de 'Entrepreneurs et entreprises du quatrième type : travail et activités à l'âge d'Internet' (http://www.adrenalyne.com) et de 'de K. Marx à B. Gates : de nouvelles pistes pour les activités humaines', (http://www.cidadevirtual.pt/janela/index2.html ) membre de l'IFI (Internet Pour la France), co-animateur de l'atelier 'nouveaux métiers du chapitre français de l'ISOC ( http://www.axxorn.com/agora/bl )

Bruno Lemaire <lemaire@hec.fr>
JOUY EN JOSAS, FRANCE

le 13/02/1998 à 15:17:56


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Position du GIE Carte Bleue Le groupement d'intérêt économique Carte Bleue, qui regroupe plus de 200 banques et établissements de crédit, mène actuellement en France une expérimentation de sécurisation des paiements sur Internet, avec plusieurs de ses Membres. A ce titre, Carte Bleue a acquis une expérience qu’il nous semble utile de faire partager dans le cadre de ce forum. Tout d’abord, il paraît important de renforcer certaines réflexions exposées dans le rapport, notamment lorsqu'il souligne : - l'existence de synergies entre la monnaie unique et l'essor du commerce électronique, ainsi que l'opportunité de profiter de l'émergence du commerce électronique pour achever le marché unique ; - l'intérêt pour la France de pousser à l'accélération des processus déjà engagés pour adapter le cadre législatif et réglementaire des activités commerciales, ainsi que la protection des consommateurs ; - la nécessité pour la France d'une démarche volontariste auprès de ses partenaires de l'Union pour la définition d'une position commune européenne sur la question du commerce électronique ; Il met également en avant le fait que le développement du commerce électronique s'appuiera sur la carte bancaire. Il est vrai qu'elle est utilisée dans les trois quarts des transactions commerciales réalisées sur les réseaux. Les autres moyens de règlement, tels que l'envoi de chèque, ou de mandat restent très secondaires. Mais le maillon faible du commerce électronique est encore pour l'instant le niveau de sécurité trop faible de ces opérations de paiement. Plus d'un internaute sur deux déclare renoncer à un achat en ligne pour cette raison. Carte Bleue partage totalement la conviction affirmée par le rapport dans le fait que l’utilisation couplée de SET et de la technologie carte à puce apporte la réponse la plus sécuritaire à cette problématique. La France est d’ailleurs parvenue, la première dans le monde, à réduire drastiquement ses taux de fraude grâce à la carte à puce, pour le paiement par carte bancaire dans un contexte de face-à-face entre le porteur et le commerçant. Nous pensons que la solution-cible en matière de paiement sur les réseaux doit reposer sur la même logique. Cependant, force est de constater que le déploiement d’une solution adossée à la carte à puce constitue un processus qui s’inscrira dans la durée, et une couverture significative des marchés mondiaux demandera vraisemblablement plusieurs années. Dans l’intervalle, il serait dangereux que des solutions faiblement sécuritaires, dont on voit qu’elles commencent à se développer, viennent à occuper le terrain de telle sorte qu’il sera difficile de les remplacer. C’est pourquoi Carte Bleue, avec plusieurs de ses Membres, a mis en place une expérimentation qui repose sur la version logicielle de SET, qui permet déjà d’atteindre un niveau de sécurité très satisfaisant. De cette façon, il est possible d’offrir dès aujourd’hui aux acteurs du marché une solution performante, et complètement upgradable le moment venu en SET avec carte à puce. Le standard SET permet aujourd'hui d'apporter une réponse fiable aux préoccupations sécuritaires des internautes, des commerçants, des banques et des pouvoirs publics. Il repose sur une technologie avancée qui allie toutes les qualités nécessaires à un développement sans entrave, mais dans des conditions de sécurité élevées, du commerce électronique mondial : - SET est un protocole international qui a été établi par différents partenaires, dont Visa et Mastercard, rejoints récemment par American Express et JBC. Ils représentent ensemble la quasi totalité du marché mondial de la carte bancaire, - SET assure l'authentification du client et du vendeur. Il réduit donc considérablement les risques inhérents aux paiements en ligne actuels. - Dans le système SET, toute transaction monétaire est garantie par une chaîne d'autorités certifiantes : banque du client, gestionnaire de la carte de paiement, banque du commerçant. - Les données sensibles sont cryptées (cryptage asymétrique) et le vendeur ne peut y avoir accès. Ainsi SET assure : * la confidentialité des données de paiement * l'intégrité des messages échangés * l'authentification des acteurs * l'interopérabilité mondiale SET apparaît donc comme parfaitement approprié pour accompagner l'expansion du commerce électronique. De plus, de par sa présence sur tous les continents, il est déjà incontournable. Notre volonté de voir la France se doter des moyens efficaces pour jouer un rôle dans le commerce électronique, qui n'a de sens qu'à l'échelle mondiale, correspond à celle exprimée par le Gouvernement : la mise en place très prochaine du label "Exportateurs sur la Toile" par le Secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur en est la première traduction. C'est pourquoi Carte Bleue souhaite que, pour ne pas pénaliser l'économie française, toutes les normes puissent être mises en service, SET dans sa version logicielle, au même titre que SET couplé à la carte à puce. Il est indispensable d'offrir le choix aux utilisateurs et de garantir une parfaite interopérabilité mondiale. Le marché choisira à terme les solutions qui lui conviendront.

CARTE BLEUE <ftoumelin@carte-bleue.com>
PARIS, FRANCE

le 13/02/1998 à 10:06:12


AUT - autres

La Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication (FIEEC) rassemble 1000 entreprises qui emploient au total 330 000 personnes. Au sein du groupe de travail FIEEC "Société de l'Information", un sous-groupe "commerce électronique" étudie les conditions de développement et les enjeux industriels de cette nouvelle forme de commerce. Ses conclusion rejoignent celles du rapport LORENTZ, en particulier en ce qui concerne la cryptologie, mais il insiste sur trois points : 1 - La mise en place d'infrastructures de communication adaptées aux besoins du marché, ce qui suppose des investissements des opérateurs de réseaux. 2 - L'équipement des ménages : - Nécessité d'informer le public sur la disponibilité d'une large gamme de terminaux permettant l'accès à Internet. La FIEEC propose de participer à des actions d'information en collaboration avec d'autres organisations professionnelles dans un cadre à définir (Observatoire du commerce électronique). - Incitations fiscales : L'objectif serait d'augmenter la pénétration dans les foyers de 3 millions d'unités par an, afin d'atteindre un taux d'équipement de 50% fin 2000. Nous préconisons une réduction de la TVA, plutôt qu'une déduction fiscale qui n'intéresserait que les foyers imposables. Une réduction de la TVA de 7 à 10 % serait compensée, en termes de recettes de l'Etat, par l'augmentation de l'assiette de l'impôt. La Commission de Bruxelles devrait être sensibilisée à l'intérêt d'une telle mesure pour le développement de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et des communications. 3 - Financement des dépenses de "promotion-marketing" L'investissement en promotion des projets est considérable, mais indispensable à leur succès. Le mot "projet" recouvre tout autant l'innovation des industriels (matériels, logiciels) que l'innovation des commerçants (galeries marchandes sur le "Net"). La FIEEC préconise l'instauration d'un mécanisme fiscal incitatif du type "crédit d'impôt-recherche". Ce crédit d'impôt "promotion de l'innovation-marketing" permettrait de favoriser les compétences industrielles françaises.

Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication <gcoron@fieec.fr>
PARIS, FRANCE

le 13/02/1998 à 09:56:10


REG - auto-régulation ou réglementation ?

Internet est une réponse apportée par la société anglo-saxonne au nécessaire développement des outils de communication entre les hommes, les entreprises, les institutions ... Bien que les technologies disponibles à l'époque aient été bien différentes, ce même besoin de communication a donné chez nous le minitel dont le concept en tant qu'outil de communication est bien différent. Chacun de ces "systèmes" est bien le reflet des sociétés qui les ont créés. Internet est un outil à la fois extraordinaire et incontournable. Incontournable, dans le sens où il n'y a aujourd'hui pas d'alternative. Cet état de fait devrait nous conduire, en tant qu'européens, à agir dans deux voies : - celle de la participation de la manière la plus active possible au phémomène mondial par une présence massive des institutions, des professions, des établissement scolaires, universitaires et de formation..., par le développement des échanges de toutes sortes, par des initiatives novatrices, ... - celle également de la mise en valeur de la spécificité française (et européenne) que l'on pourrait qualifier de "régulation douce". Internet est né dans le pays de la déréglementation. Très souvent efficace notamment pour le consommateur malgré notre incrédulité hexagonale, l'auto-régulation s'avère malgré tout également génératrice de graves disfonctionnements, d'intolérables disparités et d'atteintes aux droits des citoyens en général. L'univers anglo-saxon, outre ses tendances hégémoniques, repose sur la loi du plus fort ou la loi de celui qui a les moyens de s'offrir les meilleurs. Sur le plan juridique c'est le domaine du contrat sous seing privé et du contentieux. Les notions de réalité du consentement, d'équilibre du contrat, d'équité, de sécurité dans l'exécution des conventions ne sont pas de mise. C'est le juge, totalement submergé par la tâche, qui rétablit l'équité lorsque la question lui est soumise. Or il existe dans nos pays de droit latin, un pur produit du système de droit écrit qui a parmi ses gênes celui de l'équité. Il intervient pour le compte de parties aux intérets contradictoirement et cela se passe à merveille dans 99 % des cas laissant au juge la portion congrue (au mieux des intérêts de la société). Les débats sur la certification électronique devrait être l'occasion de faire valoir au monde cet indéniable savoir faire en terme de sécurité. Nombres de commissions et auteurs américains se sont penchés sur les questions d'engorgement de la justice américaine, sur la manière d'assurer la pérennité des transactions, ... Sans employer le mot, ils parlent d'une institution à créer qui ressemble singulièrement au notariat. Bien que française, cette institution est pleine de ressources au bénéfice de la paix sociale et ... de la certification électronique.

Berthomieux Laurent <berthomieux.bretagnol.notaire@wanadoo.fr>
Aurillac, France

le 12/02/1998 à 14:28:56


AUT - autres

En tant que chargé de mission NTIC à la CCI Amiens, Je tiens à vous signaler les diverses actions menées par la Chambre: - programme de formation aux technologies internet destiné aux dirigeants d'entreprises, commerçants et élus locaux, - élaboration d'un serveur web (amiens.cci.fr) dans sa deuxième évolution (opérationnel fin février), - conception en partenariat avec les associations de commerçants du grand amiens d'une Galerie commerciale virtuelle ... Cordialement, Stéphane LESERT

lesert <cciamiens@dial.oleane.com>
amiens, france

le 12/02/1998 à 13:54:53


AUT - autres

Le theme que j'aimerais aborder est celui de l'OCDE,qui est en train de preparer un nouveau manifeste du capitalisme mondial et qui est,je trouve totalement effrayant quant à leurs intentions de "devorer"le monde.Que doit-on accepter au nom du libre échange,certainement pas des agressions comme celles que nous prépare l'OCDE. Voici l'adresse où vous procurer ce manifeste,établit à pres de 90%: www.monde-diplomatique.fr/md/dossiers/ami/ Bonne lecture. Mon adresse: vlad.de_talisca@caramail.com

Vlad De Talisca <vlad1@caramail.com>
Aix-en-Provence, FRANCE

le 12/02/1998 à 12:46:34


REG - auto-régulation ou réglementation ?

Au delà du droit privé et du droit commercial, ne doit on pas élargir le potentiel des EDI en transformant le Droit Administratif? A nouveau media nouveau comportement de l'administration. Les procédures électroniques de diffusion et de formulaires administratifs devraient être couplées avec la mise en place de points-contacts ( prinicipe d'égalité) permettant au public d'émettre et de recevoir par le même media dans des délais raccourcis les réponses à ses demandes. Ces réponses devraient être régies par des normes règlementaires élargissant l'obligation de réponse de l'administration et offrant aux particuliers des délais de recours au moins équivalents et si possible améliorés par rapport aux délais actuels pour valoriser la rapidité des échanges et désencombrer les stocks accumulés.

Pierre Le Foll <cesr@region-bretagne.fr>
Rennes, France

le 12/02/1998 à 09:17:55


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

Si le rôle de l'Etat est important, il n'est que partiel. Les pouvoirs publics sont également impliqués localement auprès d'un tissu d'entreprises dont les trelations avec les collectivités territoriales sont essentielles. Le rôle des collectivités territoriales comme fédérateurs et animateurs d'initiatives locales devrait être envisagé, particulièrement celui des régions qui interviennent en matière de développement économique et d'infrastructures, avec une préoccupation d'aménagement du territoire. Or celui-ci se conçoit de plus en plus comme non plus "distributif" mais comme "créatif" et centré sur un développement du potentiel endogène. La perspective d'une montée en puissance du commerce électronique concerne donc aussi prioritairement ce niveau.

Pierre Le Foll <cesr@region-bretagne.fr>
Rennes, France

le 12/02/1998 à 09:08:49


REG - auto-régulation ou réglementation ?

Le tiers de séquestre pourrait être un notaire (à propos du III.3.33 et III.3.34) Dans la mesure où la question de l'authentification du message émis dépasse la seule signature électronique mais concerne nécessairement la vérification de l'intégrité du consentement, des pouvoirs de celui qui signe et de son identité réelle, il paraît des plus opportun d'associer le Notariat à la mise en place de tiers de séquestre et même de leur confier la mission elle-même s'ils le souhaitent. La mission de tiers de séquestre au sens de la loi de juillet 1996, en ce qu'elle concerne la cryptologie, est dans le droit fil de la mission du notaire. Le fait d'associer le Notariat à cette mission sans pour autant lui conférer une quelconque exclusivité, permettrait de régler certaines des difficultés relatives à la signature électronique et l'authentification de l'auteur du message ou de l'usager du cryptage. Il serait de sa responsabilité de mettre en place des procédures d'authentification comme celles qui existent entre certaines banques et certains clients qui ne peuvent ou ne souhaitent se rendre en personne dans l'établissement. Bruno Desplats notaire 03000 Moulins Bruno.Desplats@wanadoo.fr

Bruno DESPLATS <Bruno.Desplats@wanadoo.fr>
MOULINS 03000, France

le 11/02/1998 à 21:52:59


EMP - nouveaux emplois, nouveaux métiers

GOTA - Contribution au Forum du Rapport Lorentz ____________________________ 1 - Présentation de GOTA Les entreprises des différents Secteurs économiques se heurtent au problème de la traduction dans les différentes langues pratiquées dans les régions où elles ont des clients et des marchés, de l'ensemble de la documentation technique et commerciale relative à leurs produits, au niveau de la présentation commerciale et technique, de l'utilisation et de la maintenance. La traduction, qui peut représenter de très gros volumes, peut être faite de façon automatique ou manuelle. Mais un préalable est de savoir traduire les termes techniques propres au secteur ; d'autant plus que, une publication de ceux-ci peut apporter une information sur le niveau de compétence et les axes de recherche de l'entreprise. GOTA, en tant que Association et en tant que prestataire de Services s'est donné pour mission d'aider les entreprises dans de telles opérations, et ce, dans un contexte multisectoriel. Les principaux bénéficiaires d'une telle aide sont les PME. 2 - L'enjeu de la terminologie pour les PME Un des grands enjeux de la mondialisation de l'économie et du Commerce Electronique est l'élargissement mondial du marché des PME. Pour cela, leur présence sur le Web est indispensable et elles doivent y être mondialement vues, ce qui implique, d'une part, une traduction des pages Web dans les langues des principaux marchés étrangers qu'elles veulent aborder et, d'autre part, l'élaboration du vocabulaire qui permettra aux autorités de recherches d'orienter les clients potentiels vers la présentation des produits proposés par les PME. La traduction pose en préalable le problème de l'élaboration d'un dictionnaire des mots techniques clés du ou des Secteurs industriels ou économiques auxquels appartient la PME. - Si celle-ci est un sous-traitant d'une ou plusieurs grandes entreprises, elle sera informée par leur canal. - Si elle ne l'est pas, elle n'aura ni les moyens, ni la compétence de l'élaborer seule. 3 - Les fonctionnalités qu'un système de Commerce Electronique mondialement ouvert doit mettre à la disposition des PME a) Le Web ou une galerie marchande, un ensemble de fichiers produits aura pour mission d'attirer et d'informer les clients potentiels. b) Un système de passation de commandes, de bons de livraison et de facturation devra accompagner la transaction. c) Un système de paiement impliquant les banques du client et du fournisseur, situées désormais souvent dans deux pays différents. Pour cela, la PME aura à émettre, soit des messages EDI, soit des formulaires, et à recevoir des justificatifs faciles à utiliser. La disposition de messages clairs impliquera aussi une traduction, et donc une maîtrise des mots-clés du Secteur économique concerné. GOTA, qui a des relations avec des grands groupes représentatifs des différents Secteurs économiques est susceptible de réaliser, en concertation ou en coopération avec les organismes concernés, cette tâche au bénéfice des PME qui ne bénéficient pas du Soutien d'un grand groupe. Brigitte.Picquenard@darva.fr

Etienne PELLETIER <Brigitte.Picquenard@darva.fr>
PARIS, FRANCE

le 11/02/1998 à 15:41:10


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Pour quelqu'un qui travaille à la promotion commerciale et marketing du commerce électronique, ce rapport est très révélateur des forces et des faiblesses de la France dans le domaine de l'introduction et de l'utilisation des technologies nouvelles de l'information. La France possède des atouts considérables pour être un acteur majeur du commerce électronique. L'avance technologique liée à l'utilisation de la carte à puce va permettre à la France de démontrer comment répondre efficacement aux problèmes liés à l'authentification des partenaires commerciaux ; à la non répudiation et confidentialité des échanges sur le réseau des réseaux ; à la labellisation/certification des entreprises commerciales Il est indéniable que l'avance française dans l'utilisation de la carte à puce comme moyen de paiements va bénéficier à notre pays. Pour avoir lancé l'activité EDI de British Telecom en Europe Continentale, je pense que de nouveaux métiers émergent déjà et qu'il est grand temps que La France lance un service de tiers parti certificateur de confiance. La France se doit d'être plus présente et active dans les instances internationales pour mieux imposer ses principes déontologiques, sa vision du commerce électronique, ses règles, sa technologie. Aujourd'hui la technique existe pour supprimer toutes les objections que peuvent mettre en avant les personnes qui rejettent un progrès incontournable et inéluctable. Bravo à l'auteur de ce rapport qui situe parfaitement le commerce électronique en France et ses enjeux. Alain TOY-RIONT atoyriont@wanadoo.fr Alain TOY-RIONT VOISINS LE BRETONNEUX, FRANCE ________________ Commerce Electronique, oui mais levons les freins aux ressources françaises!!! Depuis le sept janvier, le rapport sur le "Commerce Electronique" commandé par le Ministère de l ' Economie, des Finances et de l'Industrie au groupe de travail présidé par M. Francis Lorentz est disponible sur Internet (http://www.finances.gouv.fr/commerce_electronique/lorentz/). Cet excellent rapport intitulé " Commerce Electronique, nouvelle donne pour les consommateurs, les entreprises, les citoyens et les pouvoirs publics" ne devrait-il pas faire l'objet d'une plus large publicité ? En effet, la société va être radicalement transformée et révolutionnée par la propagation galopante des échanges de données dématérialisées sur des réseaux de télécommunications. Le mariage de l'informatique et des télécommunications par ses applications sans limites change déjà le mode de fonctionnements de nos administrations et entreprises au quotidien et modifie nos modes de pensées. Consciente des bouleversements inévitables, la classe politique française se doit d'accompagner le mouvement de ces changements. Dans un contexte de développement quasiment anarchique de l'Internet, elle doit veiller à défendre activement les intérêts des personnes physiques et morales. La technologie française applicable au commerce électronique existe et doit se généraliser à l'échelon mondial. Ceci pour protéger la propriété intellectuelle ou la liberté et les droits d'un individu ; parfaitement assurer l ' authentification d ' un partenaire ; attribuer et gérer des labels qui garantissent la loyauté des échanges commerciaux ; veiller à la stricte confidentialité et à l'intégrité des échanges ; identifier d'éventuelles objections de non - émission ou de non - réception frauduleuses de messages ; payer ses achats… A cet égard, la France doit s'attacher à ce que la communauté internationale dans son ensemble adopte la carte à puce. La France détient tous les atouts pour être un leader du développement du commerce électronique. Mais pour devenir cet acteur majeur, il serait souhaitable que la règle du jeu qui devrait préciser le cadre juridique de la sécurité des données notamment en matière de cryptage soit connue de tous sans contestation possible. Le défaut de décret d'application de la loi de réglementation des télécommunications de juillet 1996 ne vient-il pas en contradiction avec le rôle et les prétentions que notre pays entend jouer ? Pour plus de clarté, deux priorités semblent s'imposer. La première réside à instaurer un débat de société sur les transformations que nous apporte le réseau des réseaux. La seconde consiste à publier les décrets qui régissent la sécurité des données et par conséquent le développement du commerce électronique dans l'hexagone. Sans ces décrets tous les jours qui passent nous handicapent dans un monde ou la norme de fait s'impose. Les sociétés, les éditeurs de logiciels et intégrateurs de services, les industriels des technologies nouvelles, les experts en commerce électroniques de sensibilités commerciales, juridiques, techniques, normatives… ; les chefs de projets qui gèrent la mise en place de systèmes d'information fondés sur les technologies nouvelles paraissent tous attendre que la règle du jeu sur l'encryption des données française soit enfin formalisée dans le détail pour voir véritablement décoller le commerce électronique sur Internet. Qu'attend donc le législateur pour libérer les potentiels créateurs de richesses et de ressources disponibles dans notre pays? Alain TOY-RIONT Atoyriont@wanadoo.fr

Alain TOY-RIONT <atoyriont@wanadoo.fr>
VOISINS LE BRETONNEUX, FRANCE

le 11/02/1998 à 13:27:54


AUT - autres

Les réformes envisagées en matière de preuve et de contrat ne sont pas adaptées (à propos du III.1-2) 1) La question du seuil de l'article 1341 du Code civil n'est pas la manière appropriée de régler les difficultés qui se posent. 2) L'utilisation des enregistrements informatiques pose des difficultés au niveau de l'expression du consentement qui ne saurait se régler sous l'angle de la seule preuve. 3) L'extension de l'article 109 du Code de commerce aux relations professionnelles est certes opportune, mais insuffisante. 4) La reconnaissance juridique de la signature électronique est opportune si elle intègre la dimension du consentement. 5) La preuve de données immatérielles pose le problème non seulement de leur authentification, mais aussi de leur conservation et de leur restitution en bon état. Il faudrait consulter sur cette question les professionnels qui aujourd'hui ont en Europe la mission de procéder à l'authentification et à la conservation, c'est-à-dire les notaires.

CHARDON TARRADE & Associés <jean.tarrade@paris.notaires.fr>
PARIS, FRANCE

le 11/02/1998 à 10:05:48


AUT - autres

"Je vous apporte ma contribution en ma qualité de Président du 94ème Congrès des Notaires de France (LYON 17 au 20 mai 1998) sur le CONTRAT. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) concernent le processus contractuel et seront au coeur de nos travaux. Les propositions que nous allons soumettre aux congressistes rejoignent celles de votre rapport (III-1.2). La modernisation du droit de la preuve est certainement indispensable même si le CODE CIVIL contient déjà des solutions utilisables: articles 1347 et 1348, par exemple. Sur la signature électronique, il ne faut pas oublier que la signature a, en matière contractuelle, une double fonction: l'identification formelle et incontestable du signataire, mais aussi son adhésion au contenu du contrat. Il faut garantir la fiabilité de la signature électronique et avvoir la certitude qu'elle émane bien du contractant, mais il faut aussi qu'elle exprime l'adhésion au contenu du contrat. La sécurité de l'échange doit donc s'étendre au contenu du contrat: le contrat électronique doit être identique chez toutes les parties au contrat et ne doit pas être altéré lors de sa circulation. Le notariat, en charge du service public de l'authenticité, peut apporter sa contibution à la sécurité et à la confidentialité des échanges. Ne peut-il être le tiers de confiance? Le notariat réfléchit à la dématérialisation des actes et le prochain congrès apportera sa contribution à cette réflexion. A ce sujet, on ne peut que se féliciter des propositions en matière de dématérialisation des procédures administratives. Les réflexions de la profession notariale dépassent le commerce électronique, mais le développement des NTIC passe aussi par le développement d'un certain nombre d'échanges juridiques, notamment pour les entreprises, sur Internet.

DEJOIE Laurent <DPF1510@aol.com>
VERTOU (44120), FRANCE

le 10/02/1998 à 23:50:33


PRO - quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Aborder les questions sous l'angle de la seule preuve est une erreur de méthode Faire la preuve suppose un litige, une difficulté particulière. il faut savoir anticiper les difficultés plutôt que de ne prévoir que ce qui fera preuve lors d'un contentieux. Soyons plus positif! Réfléchissons à l'ensemble des textes de droit privé qui sont un frein à la prise en compte de données informatisées Je ne suis pas certain qu'une telle mission ait été confiée aux différents cénacles de réflexion (Conseil d'Etat, Bruxelles, etc...) qui s'activent à l'heure actuelle. Le problème est Européen, il faudrait dés à présent procéder à l'inventaire des obstacles, à la prise en compte de données informatisées. Le travail pourrait être effectué en moins de six mois, s'il était confié à des professionnels représentatifs, des professionnels de droit privé. Les notaires européens ont sûrement sur ce sujet des choses utiles à proposer.

DELATTRE Philippe,notaire <notaires@espacejuridique.com>
LILLE, FRANCE

le 10/02/1998 à 20:24:02


EMP - nouveaux emplois, nouveaux métiers

Quelques interrogations : 1° Comment inciter les futurs comsommateurs du commerce électronique à s'équiper ? 2° Quel est la situation dans les établissements d'enseignement, notamment les lycées ?

BERLY Frédéric <berly@enstimac.fr>
ALBI, FRANCE

le 10/02/1998 à 17:34:58


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Tout d'abord, merci de pouvoir s'exprimer aussi facilement sur un tel sujet. J'ai participé depuis plusieurs années à de nombreuses réunions sur l'EDI et son avenir et j'ai mis en place des expériences concrètes dans le monde du bâtiment et de la distribution des matériaux de construction.(MEDIACONSTRUCT, NEGOCEDI, EDICONSTRUCT) Un des constats que nous faisons tous est l'impressionnante frilosité des informaticiens par rapport à un tel sujet. Les informaticiens sont aujourd'hui dans les entreprises ce que furent les comptables à une certaine époque : ils sont supportés plutôt qu'admirés comme ils le furent un certain temps. Le vrai problème c'est que ceux qui furent admirés ne sont plus et que ceux qui sont maintenant en place méritent mieux que cela. Un encouragement pour eux :" L'arrivée de l'INTERNET est peut-être l'occasion pour vous de reprendre cet image de dynamisme, de rentabilité, d'innovation technologique que vous n'avez plus. SAUTEZ DANS LE TRAIN EN MARCHE!" Une des clès du commerce éléctronique repose je pense sur la prise de conscience que malgré les insuffisances de l'INTERNET aujourd'hui il reste très largement supérieur aux moyens classiques d'échanges : fax, téléphone, courrier. Il est en plus au moins aussi sûr. Un exemple : dans le monde des matériaux de construction la plupart des transactions sont verbales et, jusqu'à la facture, aucun document ne peut légitimement avoir valeur de preuve. L'absence de preuves n'empêche en aucun cas le commerce. Peut-être même le facilite-t-elle ! La solution aujourd'hui consiste certainement, non plus à vivre l'INTERNET comme une peur mais comme une opportunité de réécrire à peu de frais toute une parie des applications existantes dans les entreprises (en particulier la folppée d'applications obsolètes et souvent non maintenue dans les PME). La faiblesse des offres française en terme de logiciels généralistes de gestion fait que les gros développeurs imposent des standard maisons très couteux à mettre en oeuvre mais encore plus coûteux à maintenir.(et incertains dans l'avenir, si on tient compte de la fragilité de structures qui se développent si vite.) Je n'ai pas vu dans le rapport cet aspect de rentabilité. J'aimerais savoir s'il en est question. si oui j'aimerais savoir comment participer à ce débat. Jacques NICOLAS

Jacques NICOLAS <jacques.nicolas@wanadoo.fr>
Le THOR (Vaucluse), France

le 10/02/1998 à 08:07:02


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Notre site "http://www.assurland.com" est cité en annexe, page 36 du rapport LORENTZ. Nous en sommes très heureux, quoique regrettant un peu le manque de précision de ce référencement. Nous en sommes d'autant plus heureux que, la taille de notre structure étant moins importante que la qualité de nos réalisations ne peut laisser présager, notre site reste une charge importante en matière de coût de fonctionnement et que nous ne pouvons consacrer de moyens à la promotion nécessaire au "commerce electronique". Une aide des pouvoirs publics en la matière serait fort utile, de la même façon qu'un allègement de la charge d'accès au réseau via France Télécom (même si la fin du monopole change le niveau de certains coûts d'une manière objectivement incompréhensible mais néanmois bienvenue), permettrait à des structures de notre taille de développer plus encore des réalisations concrètes de commerce electronique. Nous avons tenté certaines démarches en ce sens, proposé de participer à certaines expériences, sans que rien de directement concret n'en émerge. Nous sommes, et nous le prouvons, l'initiative privée, nous sommes à la disposition de l'iniative publique.

Alain Van Der Shrieck <avds@tactic.fr>
Paris, France

le 09/02/1998 à 19:39:03


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

J'ai lu que des minitères pilotes pourraient ëtre désignés pour l'administration électronique.Pouvez vous nous en dire plus, en particulier sur les modalités liées aux matériels, à la formation, etc. Nous sommes aujourd'hui limités surtout par une certaine incompréhension des décideurs, qui ne sont pas très chauds pour expérimenter dans les domaines de la réponse au courrier électronique, des forums et des video conférences, des formulaires électroniques. Le chef du bureau de l'Equipement Direction des Sports Ministère de la Jeunesse et des Sports JM Prodhomme

Prodhomme Jean Marc <D.S@wanadoo.fr>
PARIS, FRANCE

le 09/02/1998 à 09:15:53


AUT - autres

Je vois encore une fois que l'on autorise le cryptage qu'a des fins economiques. Que vous faut-il pour autoriser le cryptage dans le seul but de proteger la vie privee des individus. Certes une utilisation illimite d'une telle technologie generai au plus haut point toute tentative "d'ecoute" des communications des citoyens. Mais il faudra bien un jour que vous realisiez que tant qu'il existera des "ecoutes" il existera aussi des derapages. Aujourd'hui je vois dans le cryptage non une possibilite de me proteger contre un malfrat mais plutot un moyen de pouvoir converser a l'ecart des oreilles trop indiscretes de dirigeants trop suspicieux. De tels agissements sont dignes d'un etat totalitaire et non d'un democratie respecteuse de la liberte des ces citoyens. Mais il est vrai aussi que dans le monde d'aujourd'hui l'argent est un meilleur moteur que le soucis de vouloir preserver l'espace de liberte d'egalite et de fraternite dont tous les citoyens devraient jouir et cela le plus naturellement. Au fait pour ceux que ca interresse une transaction code grace a l'algorythme RSA employer par Netscape avec une cle de 68 Bits n'a tenu qu'une petite semaine face a l'intelligence et l'acharnement d'un hacker. Alors vouloir faire passer des transaction financiere proteger par des cle de 58 Bits me fait doucement sourire. On peut voir encore une fois que les tete pensantes de l'etat n'ont pas assez de connaissance pour "pondre" des lois efficasses. Tout ce debat n'est qu'une masturbation d'intellectuels qui n'aura comme aboutissement que des lois fragilisant la securite des consommateurs qui ne comprennent rien de toute facon au procedes qu'ils emploient. Mais continuez je vous en prie et peu etre que bientot je pourrais faire mes courses a l'eoil, profitant de la credulite mal placee d'un consommateur sous-informer. Messieurs je ne vous salue pas et je vais pour ma part continuer a crypter mon mail avec des cle de 2048 Bits. Ha je crois que je viens de voir quelqu'un saliver a la vu du nombre de bits de ma cle de cryptage. Ne desesperez pas peu etre qu'un jour vous y arriverez! :-)

NetSpirit <netspirit@usa.net>

le 09/02/1998 à 03:05:53


INC - quelles incitations pour les entreprises ?

La SEED MONEY - le capital de demarrage des affaires nouvelles- me parait pas suffisamment developpée dans le rapport et tres mal analysée en France . En tant que Directeur de la Fondation Sophia Antipolis , j' ai commencé une approche pragmatique de ce dossier avec les equipes de la Technopole de Sophia Antipolis , La CAisse des depots ainsi qu' avec KLEINER PERKINS ,un des maitres du Capital technologique de la Silicon Valley . Avec qui puis je dialoguer sur ce sujet pour terminer le projet que j' ai commençè?

KERVERN Georges Yves <gkervern@atelier.fr>
Paris, France

le 08/02/1998 à 21:35:11


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Voici d'abord le resumé de notre histoire : nous avons fondé la société CyberTrade en Avril 1997 pour travailler dans le domaine du commerce électronique inter-entreprises avec une approche résultant d'une longue reflexion stratégique : Notre concept consiste à réaliser une application ciblée sur la fonction achat des grandes et moyennes entreprises. Cette application est basée sur une plateforme de groupware de manière à offrir les possibilités de partage et de réplication de bases de données sur le réseau Intranet des entreprises, elle contient une importante base de données métier et une logique de calcul de coût pour un créneau de marché particulier : la publication d'entreprise (brochures de communication internes ou externes des entreprises, réalisées par les professionnels de la chaîne graphique : imprimeurs, photograveurs, logisticiens, ...). Notre reflexion stratégique nous a amené à constater que l'existence de nouveaux intermédiaires dans la chaîne du commerce inter-entreprises n'est pas acceptable et viable aujourd'hui. Il paraît plus adéquat d'apporter une valeur ajoutée au commerce électronique en rendant de nouveaux services aux acheteurs. Ces applications comme celle que nous avons développé peuvent ensuite activer tous les services fournis par le "backend" : messages EDI, liens vers les systèmes de paiement, logistique, ... N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez discuter plus profondément avec moi de cette reflexion. Je souhaiterais vivement pour ma part participer à la mouvance mise en place par le ministère de l'industrie autour du commerce électronique.

Robert Auger <100573.334@compuserve.com>
Montigny le Bretonneux, France

le 08/02/1998 à 19:37:51


ATO/HAN - atouts et handicaps par rapport au commerce traditionnel

Des logiciels permettant la traduction des textes web en quatres langues (Français, Anglais, Allemand et Espagnol) existent. Ils traduisent les textes à la vitesse de 400 000 mots à l'heure. Il faudrait contacter, je pense l'ISOC afin de lui demander d'intervenir afin que soit automatisée la traduction des textes sur Internet, par exemple avec une intégration dans les navigateurs. Ce serait la fin des barrières linguistiques et on pourrait même communiquer facilement avec par exemple un japonais sans aucunne contrainte. Ce serait sans conteste une grande avancée et cela donnerait un grand atout de plus à Internet. Quand on pense aux frais qu'occasionnent les versions en plusieurs langues des sites (le site de Microsoft est devenu énorme). Je propose que pour les langues les moins utilisées que ce soit les prestataires d'accès de ces pays qui fournissent les traductions mais ce n'est pas forcèment la bonne solution.

GIMILIO Frédéric <fgimilio@pratique.fr>
Frontignan dans l'Hérault, France

le 08/02/1998 à 12:49:44


PRO - quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Le chapitre III.5.2. du rapport Lorentz propose : « Le meilleur moyen d’assurer aux deux parties du commerce une vision claire et précise de leurs obligations pourrait être de mettre en œuvre des "contrats types" précisant quelles informations fournir au client, à quel moment du processus d’achat, ainsi que le type d’informations à lui demander. » Je souhaite vivement encourager ces intentions de créer des contrats types pour le commerce électronique, car cet approche me semble réunir que des avantages. Négociés entre les organisations des professionnels vendeurs et prestataires de services et les associations des consommateurs, ces contrats sauront être exemptés de toutes clauses abusives et de tout autre défaut. Tout le monde trouvera son compte : a) les professionnels n’auront qu’à choisir le contrat qui s’applique à leur commerce (à l’instar du propriétaire qui cherche son contrat de bail à la librairie) ; plus besoin de payer un avocat pour en rédiger un ; plus besoin d’obtenir la certification du « contrat qualité », mise en place par quelques associations de consommateurs, ou du « contrat honnête », contrat dépourvu de clauses abusives, proposé par mon association ; moins de litiges avec les client à cause d’une interprétation différente des clauses ; b) les clients (qui ne lisent que rarement le contrat qu’on leur propose) sauront faire confiance à ce qu’ils signent, ou en prendront connaissance une fois pour tout ; moins de litiges avec les fournisseurs à cause d’une interprétation différente des clauses ; c) tout le monde, y inclus les tribunaux, gagnera par la réduction du nombre des litiges et par le climat de confiance qui s’installera. « Contrat Type » ne veut pas dire contrat carcan : rien n’empêche de prévoir une clause dernière par laquelle le professionnel peut se démarquer de la concurrence et peut s’engager à un meilleur service que celui prévu par le contrat type ; par exemple, il pourrait diminuer les délais de livraison (gratuitement, ou contre un supplément de prix), augmenter la durée de la garantie, ou améliorer les conditions d’échange ou de retour. Je pense qu’un « contrat type » est l’élément prédominant par lequel le commerce électronique saurait se démarquer du commerce classique, et qu’en même temps il sera indispensable pour créer un climat de confiance entre les clients et les professionnels du commerce électronique. Je milite dans mon association (UFC-06 Que Choisir) dans les domaines des clauses abusives et des actions dans l’intérêt collectif des consommateurs. Je suis prêt à collaborer bénévolement à la mise en œuvre des contrats types, y inclus au niveau européen. P.S. : Je souhaiterais prendre connaissance du projet établi par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. Comment peut-on accéder aux résultats de ces travaux ?

Siegfried ULMER <sulmer@nicematin.fr>
Nice, France

le 08/02/1998 à 12:34:36


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

A l'heure où tout le monde se focalise sur Internet, je suis étonnée de la timidité de communication sur le plus formidable terminal GRAND PUBLIC permettant, en France, le commerce électronique : Le Minitel MAGIS CLUB integrant, outre le lecteur de carte à puce ISO..., mais, deux modems dont un à 9600 bps full duplex, permettant l'affichage des photos. Depuis 1985, 20 millions de Français ont progressivement acquis le reflex de l'usage du Minitel. Il nous paraît indispensable de ne pas écarter l'idée qu'un commerce électronique s'effectue, notamment au Minitelm MAGIS CLUB. Or, - aucune communication n'est effectuée sur cet outil, dont Alcatel est le constructeur, - aucun communiqué de presse, - aucune publicité - aucune information n'est mise EN AVANT dans les Agences Grand Public, et très peu dans les Agences Professionnelles, - Toute information concernant l'existence de 20.000 services accessibles en 3623 à 9600 bps n'est diffusée... Pourquoi ce "black-out" ? Alors que nous avons une formidable avance dans ce domaine, reconnu par les pays étrangers, nous la considérons, comme un retard. A mon sens , il n'en est rien, bien au contraire. Le commerce électronique ne pourra véritablement s'exprimer, qu'à la condition d'informer ET d'utiliser sur l'existant, alors que nous en avons les moyens. COMMUNIQUEZ EN TELEVISION SUR LE MINITEL "MAGIS CLUB" ET SES ACCES EN 3623. A ce jour seuls quelques initiés en ont connaissance. C'est anormal, et constitue une grave erreur. C.C.

Christine Camelin <call.ways@wanadoo.fr>
Maisons Alfort, France

le 07/02/1998 à 20:40:34


PRO - quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Messieurs, tout d'abord, laissez moi vous féliciter pour votre travail; nous avons beau ne pas être d'accord sur les objectifs et les outils à mettre en oeuvre, je dois vous féliciter pour votre travail et pour la grande clarté des informations présentées. Je désirerais néanmoins revenir sur une réponse aux contributions sur un sujet qui me tient à coeur (vous avez pû le constater) qui le cryptage (et les procédés qui en découlent, l'autentification en particulier). Votre réponse est: "(...) Rappelons que du point de vue de la sécurité des échanges, il faut distinguer les problèmes posés par l’authentification de l’émetteur et le contrôle de l’intégrité du document de ceux soulevés par la confidentialité des transmissions. L’authentification ayant été totalement libéralisée, le principal problème à traiter est celui de la confidentialité. (...) Je ne désire pas entrer dans le détail ici, mais mettre le doigt sur une question qui, me semble-t-il est sensible, c'est à dire le droit à la signature. Pouvez-vous me donner les références (lien de préférence) sur le texte (et surtout le décrêt d'application) sur lequel vous vous basez ? Cette information est, me semble-t-il, capitale; différentes discussions dans les "newsgroups" ont en effet eu lieu sur le thème "Peut-on utiliser pgp (version légalement exportée des Etat-Unis) pour sa fonction de signature?" et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'y a eu aucune réponse catégorique sur le sujet. Je vous remercie par avance de votre réponse Amicalement -Mark Trade

Mark Trade <mark.trade@iname.com>
Paris, France

le 07/02/1998 à 10:37:04


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

L approche Francaise du commerce electronique me fait penser a la bataille il y a une quinzaine d annee pour les standards de Video K7. Sony avec le Betamax avait un standard d une excellente qualite mais un parc insuffisant. Les partisans du VHS avaient un standard de qualite inferieure mais avec une part de marche dominante . Sony a perdu . Le consommateurs a choisi la solution la plus repandue et au cout le plus faible. Face aux parts de marche des standards performants actuellement pour le commerce electronique sur Internet les solutions Francaises ne seraient elles pas les Betamax du commerce elctronique?

pena <pena@parisnet.com>
paris, france

le 06/02/1998 à 19:45:36


INC - quelles incitations pour les entreprises ?

Je travaille dans une societe specialisee dans le developpement de site internet et intranet. Le commerce electronique pourra se developper uniquement si les entreprises juge ce type de commerce reellement rentable. Hors en france les decideurs nont pas compris la realite de l internet et les changements d hatitude necessaire au commerce eletronique. Il me semble nessecaire de positionner le debat sur notre meconnaissance (et notre peur) d utiliser le commerce electronique et ceci aussi bien en tant qu offreur que comme consommateur plutot que de se plaindre de notre retard sur Internet ou de chercher des boucs emissaire (France telecom, la reglementation francaise ...). Pour memoire et ceci sera ma conclusion, nous avons toujours ete en retard dans l acquisition de nouvelles technologies (telephone, fax, television, magnetoscope, micro-onde, micro -ordinateur ...)> Une fois notre septissisme franco-francais vaincu, chacun de ces retards ont ete comble.

dulac <fred@eolas.fr>
grenoble, france

le 06/02/1998 à 18:58:50


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

L'apparition d'Internet est un changement qui concerne la fonction de communication entre les hommes. Sa dimension est globale ( des individus aux organisations). La structure de pilotage proposée devrait couvrir un domaine plus large que le seul commerce électronique. L'accompagnement d'un tel changement est en soi un vaste projet dont les buts, les plans d'actions, la démarche, le parcours mériteraient de faire l'objet d'une vaste communication. La priorité devrait aller aux actions de terrains seules susceptibles de maintenir la mobilisation des acteurs, car elles sont porteuses de résultats rapidement atteints (propositions 6 et 7). Les propositions 2, 3, 4, 5 et 8 viendraient en seconde priorité car la qualité, la sécurité, les règles, les normes se dégagent généralement progressivement de l'observation détaillée de la réalité; l'existant a déjà une valeur appréciable. La mise en évidence des plus-values d'Internet en matière de communication doit permettre de définir des priorités en fonction de leur potentiel et de la facilité de mise en œuvre. Dans cet axe notre société vous propose une contribution dont les résultats seront très rapidement constatés. Cette innovation permet d'atteindre plusieurs objectifs qui vont dans le sens des déclarations des autorités (nombreux articles de presse) : - inciter les éditeurs de service Minitel à franchir le cap du passage à Internet, sans abandonner le potentiel d'audience et de rémunération acquis sur Minitel. - Démocratiser et familiariser l'accès à la navigation sur Internet en offrant son accessibilité par le Minitel (3615 GOTOWEB et autres références). Il s'agit d'une passerelle donnant un accès direct à Internet à partir d'un simple Minitel. A titre de démonstration vous pouvez dès réception de notre message consulter simultanément, sur Minitel et Internet, les sites suivants : - Syndicat National des Dépositaires de Presse, 3614 SNDP / www.sndp.fr - Forum Emploi : 3615 FORUMEMPLOI / www.forum-emplois.com - Ambassade d'Angola, 3615 ANGOLA / ww.angola-infos.org - Thomas Register : 3617 AMCHAM*tr /www.thomasregister.com - Tribuvente : 3615 TRIBUVENTE / www.tribuvente.presse.fr - Autres références : La Cote Desfosses, Canal Plus, Le Parisien, La Cinquième…. Nous nous tenons à votre disposition pour toute demande d'information complémentaire.

JARNO Jean-Paul <jpjarno@itnetwork.com>
PARIS 13, France

le 06/02/1998 à 17:33:25


ATO/HAN - atouts et handicaps par rapport au commerce traditionnel

L'arrivée des premiers décodeurs Internet sur le marché français risque fort de changer bien des choses. En effet ces boîtiers très simples d'utilisation se branchent sur les télévisions. Nul besoin d'un ordinateur, et à des prix grand public en vue d'une vente en grande surface. Cinq sociétés françaises ont déjà fait le pari du décodeur Internet (NetGem, EuroBarter, Com One, Multimedia NetWork Computer et DMC). Elles peuvent être munies d'un lecteur de cédérom, elles sont accompagnées d'un clavier infra-rouge et d'une télécommande. Elles permettent d'envoyer des fax. Nul doute que les prochaînes versions de ces décodeurs permettront de téléphoner au tarif local dans l'ensemble de la planète sachant que des boîtiers permettant cela existent et qu'il est bon et économique de permettre cela au grand public. Ceci peut permettre une véritable révolution dans les communications, qui accompagnera la vague Internet. En effet, les statistiques montrent qu'à l'heure actuelle il se vend plus de matériel Informatique dans les grandes surfaces que de chaînes HI-FI. On peut constater l'envolée des ventes d'ordinateurs en grandes surface qui ont mis, on à pu le constater, beaucoup de temps avant de vendre des micros (retard..., retard...). Ces boîtiers risquent fort de changer la donne et il ne faudrait pas que cette fois-ci, il y ait encore du retard. Chacun sait que l'Informatique en France s'est heurtée à des réticences du grand public envers l'Informatique, ce qui explique peut être le retard pris par la France dans ce domaine, les grandes surfaces en tenant trop compte. Mais ces boîtiers simples d'utilisation et de prix peuvent vaincre toutes les réticences ( aujourd'hui ,environ 2500 F TTC en moyenne, demain ...). Mais les PC se vendant très bien en grande surface actuellement, pourquoi changer ? C'est en pensant à l'intérêt de leur client qu'ils devraient agir. Il faudrait quand même pousser les grandes surfaces à vendre ces décodeurs. Sachant que les achats d'ordinateurs sont effectués aux Etats-Unis comme en France pour l'éducation des enfants, ce qui explique le formidable essor pris par le multimedia. Ces décodeurs peuvent être, je le rappelle munis de lecteurs cédérom. Permettre à ses enfants d'avoir une bonne culture à moindre coût est très important et ce sans avoir besoin d'acheter un ordinateur qui coûte plus cher, sans avoir besoin de savoir s'en servir (ce qui à toujours rebuté bon nombre de gens). C'est aussi l'accès à la plus grande bibliothèque du monde pour tous. C'est la possibilité de prendre des cours de tous ordres à moindre coût tout en n'ayant pas à se déplacer quand on habite une zone rurale loin de tout. Mais je crois que surtout cela changera le prix des communications en France pour le grand public mais aussi pour les Entreprises du fait de l'utilisation optimisée de la technologie. Une véritable révolution est possible. Il faudrait en fabriquer en France mais il est très difficile de ne pas être dépassé par l'avance américaine. A quand les autoroutes de l'Information ? Je travaille à créer mon entreprise pour concevoir et réaliser des sites Internet depuis plusieurs mois mais je n'ai que 4000 F, n'ayant jamais eu que des petits salaires et ayant depuis des années acheté beaucoup de produits informatiques.

GIMILIO Frédéric <fgimilio@pratique.fr>
Frontignan, France

le 06/02/1998 à 15:23:13


INC - quelles incitations pour les entreprises ?

Bonjour, Les meilleures incitations sont celles qui contribuent à instaurer un climat de confiance. Par ordre d'importance : 1- Simplification de la législation et des règlements, 2- STABILITE de la réglementation fiscale, 3- Communication sur le potentiel représenté par le commerce électronique. 4 - Incitation financière ou fiscale SIMPLE à appliquer. Promouvoir le commerce électronique c'est avant tout sortir d'un débat techniciste (sécurisation, importance des flux, équipement) pour aborder la RELATION COMMERCIALE. Aujourd'hui, on peut faire du commerce électronique avec un simple e mail ! En dialoguant avec ses clients, en les impliquant dans le processus d'élaboration d'un produit ou d'un service. L'Etat peut inciter les entrepreneurs à cette prise de conscience en multipliant les forums locaux. Double avantage : - mobiliser les agents de l'Etat sur le sujet pour limiter la diffusion d'informations contradictoires, - instituer une relation de confiance avec le citoyen-entrepreneur (L'Etat-conseil plutôt que l'Etat-gendarme). L'exemple de La Poste avec son Tour de France du Marketing Direct est significatif : des dizaines de milliers de PME qui découvrent la possibilité de mener un stratégie de marketing direct avec un budget annuel de 10 000 F.

Denis PANSU <dpansu@magic.fr>
PARIS, FRANCE

le 06/02/1998 à 01:19:49


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Version Longue ci-dessous Je pense qu'il faut tout d'abord poser La Question: Pourquoi le commerce électronique? La réponse est : Pour effectuer des transactions commerciales . Pour qu'une transaction existe il faut tout d'abord avoir un vendeur ,le motiver,avoir un acheteur et l' informer . 1-Motiver le vendeur Il faut lui offrir des solutions de commerce electronique performantes et aux meilleurs couts. Pour qu'elles soient performantes il faut qu'elles soient faciles à mettre en place , que la base marketing des consommateurs soit large. Les couts de mise en place et de maintenances doivent etre rentables. A ce niveau la France offre des couts d hebergements et de connexions professionnels trop eleves pour des liaisons a hauts debits gages de services de qualite pour les consommateurs. Le cout de l hebergement a puissance egale est jusqu a 20 fois moins onereux aux USA. Le cout du depot de noms de domaines en .fr est apres le Zimbabwe le plus eleve parmi les 190 pays offrant ce type de protection! Pour qu une societe Francaise offre un service equivalent en qualite a une societe US elle doit y consacrer un budget superieur. Et la cela n est pas le cas actuellement, le budget Internet des entreprises Francaises etant nettement inferieur aux budgets mis en place par leurs concurrents US. Ces deux donnees ne font qu accroitre l inegalite de l offre et de l efficacite de nos entreprises. 2-Motiver l acheteur -Il faut lui proposer des solutions de commerce electronique faciles, reconnues, fiables . Les solutions de commerces electroniques utilisees et reconnues par les consommateurs sont deja la . Le marche des first virtual , e-cash , cybercash est de plusieurs millions d individus à ce jour. Ces solutions sont fiables ,de meme que le reglement securise ( 128 bits) utilisant le reglement par cartes de credit à travers Internet .(Aucun cas de piratage reel prouve a ce jour). Les solutions Françaises Kleline, SG2 ont une base marketing bien faible de queques dizaines de milliers de consommateurs a ce jour et surtout Francais . Cybercard par ailleurs n en est qu aux experimentations. Il est surement interessant de developper des solutions Francaises mises en place par des groupes dominants notre economie mais pourquoi en faire supporter le retard , le cout ,l inneficacite marketing aux PME et aux entreprises multimedia Francaise et de ne pas leurs permettre d utiliser les memes armes efficaces aujourd hui que leurs concurrents internationaux. -Il faut lui offrir les produits qu il recherche sinon il se servira ailleurs. En effet le net est GLOBAL donc si des produits Français ne sont pas proposes par des societes Françaises ou si il ne peut les payer avec les modes de reglements auxquels il est habitue , il ira les acheter ailleurs, que chez des commercants Francais ,sur le net. Si le commercant qu il a alors choisi fait bien son travail et fidelise ces consommateurs il sera tres difficile aux entreprises Francaises d attirer ulterieurement ceux-ci. -De meme le consommateur sur Internet n est pas patient et si le site choisi est trop lent a delivrer les informations le client ira egalement ailleurs. 3-Informer Diffuser l'information vers les marches potentiels. A ce niveau le gouvernement Francais devrait etre plus actif en mettant au service des PME du secteur du multimedia, les conseillers economiques Français a travers le monde . CONCLUSION -Internet a deja pris deux ans de retard en France grace au Monopole de France Telecom , qui a voulu preserver sa poule aux oeufs d or , le minitel . En effet France Telecom a maintenu des couts de communications eleve et parallelement mis toute sa puissance financiere dans l experimentation de service internet tels France en Ligne et autres Wanadoo , retardant d autant l explosion d Internet aupres des consommateurs et entreprises Francaises. -Le protectionnisme Francais face aux solutions actuelles de commerce electronique a deja fait perdre 1 an aux entreprises du multimedia et aux pionniers Francais du commerce electronique qui ne peuvent avoir acces au marche rentable aujourd hui sur Internet : les USA. Et il semblerait que l entente tacite entre le gouvernement et les lobbies des banques Francaises nous fasse perdre encore un an. -Il en ressort donc que le gouvernement plutot que de reflechir avec les groupes qui ont toujours domine l economie Francaise a la fois dans les secteurs bancaires , de la communication et des medias devrait aussi sinon surtout : - Ecouter les entreprises ayant l EXPERIENCE au quotidien d'Internet. - Aider au développement de solutions Francaises - Mais sans pour autant bloquer les solutions efficaces de commerce electronique aujourd hui (First virtual, Cybercash, cryptage 128 bits..) - Aider ainsi a la mise en place d une vrai offre Francaise de produits de consommations sur Internet. (liee au point precedent) - Favoriser la mise en place de solutions d hebergement performantes et a des couts concurentiels par raport au marche international. - Abaisser le cout des noms de domaines Francais. - Mettre en place des financements pour les PME du multimedia . (Il y aurait des dizaines de millions d aides pour les autoroutes de l information et Internet mais quelles sont les PME ou start-up independantes qui en beneficient). En tant que pionnier sur l Internet commercial a destination des marches exports (USA, Japon , Bresil) nous patissons quotidiennement des blocages acteuls Français face a nos concurents etrangers. Eric Pena , Internetic Paris. Sites www.parisnet.com www.comtessedubarry.com www.mci.fr .......

Pena <pena@parisnet.com>
Paris, France

le 05/02/1998 à 19:46:06


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Version Courte ci-contre Version Longue dessous(Message suivant) - Le gouvernement plutot que de reflechir avec les groupes qui ont toujours domine l economie Francaise a la fois dans les secteurs bancaires , de la communication et des medias devrait aussi sinon surtout : - Ecouter les entreprises ayant l EXPERIENCE au quotidien d'Internet. - Aider au développement de solutions Francaises - Mais sans pour autant bloquer les solutions efficaces de commerce electronique aujourd hui (First virtual, Cybercash, cryptage 128 bits..) - Aider ainsi a la mise en place d une vrai offre Francaise de produits de consommations sur Internet. (liee au point precedent) - Favoriser la mise en place de solutions d hebergement performantes et a des couts concurentiels par raport au marche international. - Abaisser le cout des noms de domaines Francais. - Mettre en place des financements pour les PME du multimedia . (Il y aurait des dizaines de millions d aides pour les autoroutes de l information et Internet mais quelles sont les PME ou start-up independantes qui en beneficient). En tant que pionnier sur l Internet commercial a destination des marches exports (USA, Japon , Bresil) nous patissons quotidiennement des blocages acteuls Français face a nos concurents etrangers. Eric Pena , Internetic Paris. Sites www.parisnet.com www.comtessedubarry.com www.mci.fr .......

Pena <pena@parisnet.com>
Paris, France

le 05/02/1998 à 19:45:10


AUT - autres

Dans une prospective de succes du commerce electronique, les aspects sociologiques n'ont pas ete pris en compte: - prise en compte de la relation humaine client/vendeur - representation virtuelle du produit peu representative de son rapport qualite/prix - risque de rejet d'une societe de plus en plus technologique ... J'aimerais discuter de ces points avec d'autres personnes pour pouvoir elaborer plusieurs scenarios possibles concernant la reussite du commerce electronique en France.

conche <conche@rennes.enst-bretagne.fr>
rennes, france

le 05/02/1998 à 17:09:09


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

l' association des villes numeriques souhaiterait que l' on situe plus nettement le role des villes numeriques dans le developpement du commerce electronique. LES citadins sont des consommateurs. Une fois créé ,l' intranet URBAIN change la relation du consommateur au commerçant. Simultanement les choix de localisation et d' habitat des citadins sont completement transformés comme le montrent les experiences les plus avancées de mise en reseau des villes ou des regions.Nous souhaiterions que le §V-2.6 page 104 du rapport cite les villes et les associations comme L' A V N comme element des dynamiques regionales que le rapport appelle de ses voeux. Comme la place du marché etait souvent au centre de la Cité, L' INTRANET URBAIN est aussi une place de marché. C' est ce qui amene notre association a recenser sur un site specialement conçu pour cela (et qui sera prochainement ouvert a la consultation permanente)les diverses fonctions des reseaux urbains, departementaux et regionaux. Vous pouvez assister ce mois ci a la Cite des Sciences de la VILLETTE a une serie d' ATELIERS que nous avons organises pour illustrer le theme extraordinairement novateur de la ville numerique. Ceci montre combien nous pourrions contribuer dans le secteur de la numerisation des collectivités territoriales a la proposition du rapport concernant l' OBSERVATOIRE. C' est sur cette offre que nous concluons cette contribution au FORUM.

KERVERN Georges Yves <avn@atelier.fr>
PARIS, FRANCE

le 05/02/1998 à 12:21:59


ETT - quels rôles pour l'Etat ?

Forum Commerce Electronique Commentaires de Rémy Marchand Directeur du développement ALMACOM Mes commentaires s'inscrivent dans le cadre de travaux que les services du Premier Ministre avaient bien voulu me confier en 1996 : Rapport à la COSIFORM sur l'Administration Communicante, et tiennent compte de mon expérience de développement de systèmes de commerce électronique pour le secteur public aussi bien que pour le secteur privé (Convention avec le Ministère de l'Industrie - Filière chaussure). 1. Dématérialisation des procédures Les travaux de l'administration française ont l'avantage de jeter les bases d'une dématérialisation des procédures assise sur une doctrine solidement argumentée et sur la qualification de procédures techniquement robustes. Cependant, il me semble que cette façon de procéder pourrait avantageusement être accompagnée d'une mise en pratique du commerce électronique impliquant sans attendre des pans entiers de l'administration française et un grand nombre d'entreprises. L'appel à la concurrence (SIMAP), la transmission des offres selon des moyens électroniques sachant gérer les formats multiples (messages structurés EDIFACT, plans, graphique, texte des propositions) posent des problèmes plus complexes que ceux intervenant après la passation des marchés. Dans ces conditions, il pourrait être utile de lancer sans attendre des initiatives d'envergure concernant la dématérialisation des procédures d'achat public relatives à l'exécution des marchés, une fois ceux-ci passés. En effet, l'essentiel des flux d'information concerne bien ces phases intermédiaires de l'achat public. L'expérience montre que les avantages résultant de la transmission de catalogues électroniques et de prix, puis de la négociation des commandes (commande initiale, négociation de la commande ferme), enfin la transmission des factures peuvent générer des économies importantes. Les flux concernant ce stade intermédiaire de l'achat public ne posent pas les mêmes problèmes que ceux concernant les phases amont (négociation des marchés, multiformat) ou les phases aval, qui font intervenir les comptables du Trésor. Les système de gestion des approvisionnement de l'administration, dès lors qu'ils recevraient les catalogues et les prix sous une forme électronique, seraient couplés avec rigueur avec les systèmes d'information des fournisseurs. L'allègement des procédures serait significatif. La négociation des termes de chaque commande, livraison etc. s'en trouverait grandement simplifiée. Au surplus, il existe désormais des systèmes de paiement électronique hautement sécurisés, tant en France qu'à l'étranger, qui pourraient être mis en application assez rapidement. Enfin, on ne peut ignorer les faits suivants : De nombreuses administrations étrangères ont pris la décision de mettre en ordre de marche des systèmes d'achat public électronique qui commencent à prendre de l'ampleur. On citera le programme Electronic Commerce des administrations fédérales des Etats-Unis, mais aussi, plus proches de nous, les initiatives suédoises ou danoises (cf le site http://www.fsk.dk). Ces programmes ont mis en place : · un processus de certification des opérateurs de réseaux, · des spécifications techniques des passerelles de commerce électronique de administrations fédérales afin qu'une entreprise capable de commercer électroniquement avec une administration soit ipso facto capable de commercer électroniquement avec TOUTE administration · un processus de certification des éditeurs de logiciels, · un enregistrement (annuaire électronique) des fournisseurs réputés aptes à commercer électroniquement avec les administrations des Etats précités, · un serveur des messages électroniques applicables Ceux-ci sont conçus avec une grande rigueur (notes sémantiques/notes syntaxiques, leur combinaison garantissant la complétude et la cohérence de chaque occurrence de message envoyé). Ces messages sont transmis sous une forme susceptible d'être traitée électroniquement (message IMPDEF). Compte tenu de ce qui précède, je suggérerai la démarche suivante : · Compléter le rapport de Monsieur Lorentz par une présentation assez poussée et technique des progrès de l'achat public électronique dans les pays leaders, assortie d'une appréciation qualitative et quantitative de l'état d'avancement des programmes (nombre d'entreprises, nombre de messages, montant financiers des transactions, impact sur le comportement des entreprises), · Identifier des administrations pour lesquelles un processus d'achat public électronique serait particulièrement profitable; les critères d'appréciation sont assez bien connus; les suggestions qui viennent à l'esprit sont : Le Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie, le Ministère de la défense, le Ministère de l'équipement les établissements d'enseignement, les hôpitaux, , · Mettre en place les dispositifs techniques harmonisés et cohérents permettant de développer le commerce électronique, mais aussi les téléprocédures/télédéclarations (les principes techniques de l'achat électronique peuvent sans difficulté s'appliquer aux téléprocédures). 2. Rôle de l'Etat Le rapport et les commentaires du rapport de Monsieur Lorentz posent clairement et précisément la question du rôle de l'Etat. Le commerce électronique fait actuellement l'objet d'un tel foisonnement d'initiatives, les progrès techniques sont si rapides (cf les travaux sur XML/EDI) qu'il ne semble en effet pas opportun de lancer de grands programmes structurants qui risqueraient de rigidifier un processus de développement qui doit - au contraire - rester souple et pragmatique. Toutefois, souplesse et pragmatisme ne signifie pas absence d'organisation. L'administration me semble avoir un rôle de premier plan à jouer : celui de l'excellence dans la mise en pratique du commerce électronique. Au stade actuel, trop de projets - parfois faciles à déployer - sont en gestation depuis de nombreuses années sans atteindre des résultats convaincants, alors que l'état des techniques permettrait de présenter aujourd'hui des réalisations probantes. En contrepoint, les groupes de travail de M. Yolin ont révélé l'existence d'opérations pilotes réussies, bien acceptées par les entreprises, mais mises sous le boisseau car "politiquement incorrectes" du point de vue des administrations centrales. Le concept de l'interface unique pour l'entreprise ou le citoyen paraît fondamental. Une concertation interministérielle sur des spécifications des plates-formes de commerce électronique est à encourager. Les travaux de l'INTERNET aideront à en préciser le détail. Ces spécifications devront rester évolutives, tout en préservant les générations successives - afin d'une part de ne pas ignorer le progrès des techniques mais afin d'autre part de ne pas invalider - du fait de ce progrès technique - des processus opérant de façon moins "performante" mais néanmoins opérationnelle. Enfin, en ce qui concerne le rôle de l'Etat, on ne saurait trop souligner que son comportement a un impact très fort sur l'économie, impact résultant non seulement du poids économique de l'Etat et de ses administrations mais aussi de l'influence du comportement de l'Etat sur celui des agents économiques. En dépit de la contestation de surface des administrations, celles-ci sont finalement respectées, et leur comportement observé. Ce qui précède est vrai à l'étranger. C'est bien pourquoi, les programmes d'achat public électronique des administrations étrangères ont tous au nombre de leurs objectifs celui d'encourager les entreprises à pratiquer le commerce électronique non seulement avec l'administration mais aussi entre elles. En France, l'administration jouit, quoi qu'on en dise, d'une réputation de qualité et de rigueur qui est globalement méritée. C'est bien pourquoi il est très important qu'au delà des réflexions théoriques et de la conception d'un corps de doctrine du commerce électronique, les réalisations concrêtes d'envergure suffisante soient mises en chantier sans délais. Une suggestion est ici faite concernant l'achat public électronique des hôpitaux, qui a fait l'objet de développements de qualité au niveau international et européen (Efficient Healthcare Consumer Response - groupe de travail de l'EAN) mais aussi français (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) sans réussir - hélas - à persuader les institutions susceptibles de donner l'impulsion indispensable. L'auto-organisation du développement du commerce électronique trouve ici ses limites. Des structures de concertation sont indispensables. Elles peuvent parfaitement être compatibles avec une mise en application préservant l'autonomie de décision quant au choix des fournisseurs de solutions techniques,. L'exemple des programmes d'achat public étrangers démontre que la concertation n'a pas pour effet de restreindre la liberté des participants aux instances de concertation , celles-ci ne se mêlant pas des mises en œuvre et fonctionnant sur le mode consensuel et non autoritaire. 3. Des sujets importants qui mériteraient une plus grande attention. Commerce international Le rapport consacre de nombreux développements au commerce électronique international. Il est cependant un point sur lequel il est silencieux. Un opérateur du commerce international, par exemple une PME exportatrice, acteur de l'économie qui nous semble mériter une attention particulièrement bienveillante, doit accomplir une grande quantité de démarches pour chaque opération d'exportation. En ce qui concerne les démarches impliquant les douanes, les initiatives qui devaient être prises sont en cours. Les systèmes d'information douaniers sont assez bien couplés avec les systèmes d'information développés - hélas sans véritable concertation - par les ports de Le Havre d'une part, de Marseille d'autre part. Mais une exportation met souvent l'entreprise en relations avec de nombreux intervenants: · administrations autres que celle des douanes, · transporteurs (route, fer, air, mer, rivières), · banques, · assurances, · COFACE etc. Plusieurs pays, dans le monde, se sont souciés de mettre en place des systèmes permettant aux entreprises d'expédier électroniquement l'ensemble des procédures liées aux opérations de commerce international. L'expérience la plus convaincante semble être celle du système TRADENET à Singapour. Les diverses expériences de cette nature devraient être analysées soigneusement, et s'il savérait, comme nous le pensons, qu'elles confèrent aux entreprises qui en bénéficient un avantage comparatif important, une initiative devrait être prise pour faire bénéficier les entreprises des mêmes services. Il ne serait probablement pas nécessaire de créer un guichet unique autre que virtuel. L'essentiel serait que l'entreprise puisse gérer électroniquement l'ensemble des procédures liées aux opérations de commerce international avec un dispositif interne cohérent, complet et de bonne ergonomie. L'auteur du présent commentaire fera une suggestion en ce sens dans sa région (PACA). Réseaux télématiques de santé Bien que le rapport Lorentz ne couvre pas ce domaine, on ne peut manquer de souligner l'importance que revêt le déploiement d'un système qui aille au delà du seul traitement de la feuille de soins électronique. Il est douteux que la mise en place de la transmission de la feuille de soins induise par génération spontanée et cohérente le développement de relations électroniques multidirectionnelles. Pourtant, il est bien évident que le monde de la santé peut tirer un grand profit économique de la déclinaison des axes de communication (médecins-laboratoires d'analyse; médecins hôpital; généraliste-spécialiste etc..). Il paraît très souhaitable qu'une instance prenne la responsabilité de définir le cadre de développement d'un système de relations plus complet que celui qui polarise actuellement l'attention. Un petit pays - le Danemark -, doté de moyens de ce fait modestes, a su mener à bien un tel projet. La France doit avoir en ce domaine des ambitions plus grandes que celles qu'elle a actuellement. Le succès du programme de transmission de la feuille de soions n'en sera pas compromis pour autant. Bien au contraire, ce programme verrait son succès mieux assuré si les professions de santé voyaient l'intérêt de leur informatisation sous l'angle de l'aide à l'exercice praticien, qui génère de nombreuses relations électroniques entre ces professions et non seulement des relations médico-administratives avec les institutions d'assurance maladie obligatoire.

Marchand Rémy <consultants@almacom.fr>
Géménos, France

le 04/02/1998 à 12:30:57


AUT - autres

J¹aimerais apporter ma contribution au débat sur le développement des nouvelles technologies. Votre rapport met l¹accent sur le développement de ces technologies dans les entreprises et dans les services publics. Un aspect de ce nécessaire développement est peu abordé : celui qui concerne les ménages français. Près d¹un français sur 5 est équipé en multimédia, mais ne sont que 27% à être connectés. Parce que trop cher. (1) En 1998, 1/4 des français devraient s¹équiper, mais 70% d¹entre eux ne pensent pas investir dans un nécessaire de connexion (modem, abonnement) ! (2), parce que trop cher.(encore !) D¹autant plus que 59% d¹entre eux estiment que l¹Internet ne concernera qu¹une petite minorité de gens, (encore une élite ? !), pourtant près de la moitié semble intéressée. (3) Alors, quel est ce frein psychologique ? Simplement, que dans l¹imaginaire des gens, la connexion internet est égale à l¹équipement en micro informatique et donc à une certaine maitrise de l¹informatique. Et que cet équipement les rebute à 40%, et surtout que près de la moitié des gens estiment «qu¹ils se sont fait avoir» en raison de la baisse permanente des prix et de l¹évolution technologique sans fin. (4) Pourtant, il existe un parc de 6,5 millions de Minitel (soit 14 millions d¹utilisateurs, soit 1français sur 4), dont les 2/3 sont de la 1ère génération (c¹est à dire installés gratuitement par France Télécom). Le Minitel est véritablement démocratique, car on peut le rencontrer dans n¹importe quel type de foyer français. Pourtant ce parc stagne, (l¹évolution technologique n¹a pas été appliquée), et les connexions sont en légère baisse (5). Pourtant, presque personne n¹a peur de «tapoter» sur un Minitel. C¹est simple à utiliser, et surtout, on n¹a pas peur qu¹une mauvaise manipulation ne le dérègle (comme cela existe pour un PC). De nouveaux matériels de connexion internet apparaissent : le Webphone, le NetTV, le NetComputer. Leur coût est de moins de 3 000 frs TTC. Mes propositions sont les suivantes : Le Gouvernement doit réaliser une opération identique que celle menée en 1981. Tout le parc Minitel particuliers et professionnel doit être remplacé par un parc de Webphones. Le coût de cette opération pourrait être partagé entre l¹État, Alcatel par ex, France Télécom et un % sur le CA des serveurs. Les utilisateurs du Minitel auront toujours accès aux services du Minitel et les plus curieux pourront se connecter sans appréhension. Une autre opération consisterait à vendre ces types de matériels net de TVA (aussi bien pour les distributeurs auprès des fournisseurs que pour les particuliers). Mais cette opération concernerait exclusivement que ces appareils et les foyers non concernés par la 1ère opération. La dématérialisation des procédures administratives (particuliers et professionnels), l¹e-business pourront se concrétiser rapidement car de l¹autre côté de l¹écran, il y aura des consommateurs connectés. Si une politique volontariste, telle celle que je vous soumets, n¹est pas mise en place, il faudra attendre longtemps avant que les actions en faveur des échanges électroniques ne soient installées véritablement dans les moeurs. Et on verra apparaître une nouvelle fracture sociale. (1), (2), (4) Le Monde du 30/01/98 (3) Les Échos du 8/01/98 (5) Le nouvel économiste n° 1031-19/01/96

corre philippe
03410 st victor, france

le 03/02/1998 à 17:44:18


 


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