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FORUM
7 janvier 1998 - 20 février 1998
7 January 1998 - 20 February 1998
7. Januar 1998 - 20. Februar 1998
   
Développer le commerce électronique : dans quelles conditions ?
Donnez-nous votre avis
Chaque semaine, le groupe de travail de F. Lorentz réagit directement ici

Le rapport que Francis Lorentz a remis le 7 janvier 1998 à D. Strauss-Kahn, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, présente les enjeux du développement du commerce électronique.
Jusqu'au 20 février 1998, ce forum permet aux citoyens et aux acteurs économiques de prendre position sur ces analyses et propositions et d'en formuler de nouvelles. Ces contributions alimenteront les réflexions du ministère dans la préparation des premières mesures pour développer le commerce électronique.


Develop electronic commerce : in what conditions ?
Tell us what you think
Each week, F. Lorentz's working group react directly here through the forum.
 

The report that Francis Lorentz submitted 7 January 1998 to D. Strauss-Kahn, Minister of the Economy, Finance, and Industry, presents the stakes for development of electronic commerce.
Up to 20 February 1998, this forum allows citizens and the economic players to take a position on the analysis and propositions, and to propose others. These contributions will add to reflections of the ministry in preparing the first measures to develop electronic commerce.


Den elektronischen Handel entwickeln : unter welchen Bedingungen ?
Teilen Sie uns Ihre Meinung mit
Jede Woche reagiert die Arbeitsgruppe von F. Lorentz hier

Der Bericht, den Francis Lorentz am 7. Januar 1998 D. Strauss-Kahn, dem französischen Minister für Wirtschaft, Finanzen und Industrie gegeben hat, stellt die Einsätze der Entwicklung des elektronischen Handels dar. Bis zum 20. Februar 1998 wird dieses Forum es allen Bürgern und Wirtschaftspartnern ermöglichen, zu diesen Analysen und Vorschlägen Stellung zu nehmen und neue Vorschläge einzubringen. Diese Beiträge werden in die Überlegungen des Ministeriums einfließen, erste Maßnahmen vorzubereiten, die zu der Entwicklung des elektronischen Handels führen sollen.

 

lire les synthèses des contributions
lire les réponses aux questions posées par les internautes

AUT - autres

Le forum est maintenant clos.
Merci à nouveau pour toutes vos contributions.
Elles restent, bien entendu, en ligne, tout comme les synthèses partielles et les réponses aux différentes questions que vous nous avez posées.
Restent encore quelques questions auxquelles nous n'avons pas répondu. Elles seront mises en ligne - ainsi que la synthèse générale- ces prochains jours.
Mission Lorentz

Mission Lorentz <mission-lorentz@francenet.fr>
France

le 20/02/1998 à 18:59:08


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Le Groupe Lagardère a suivi avec le plus grand intérêt les travaux de la « Mission Lorentz », et trouve tout à fait intéressantes les propositions du Rapport.
Nous pensons que la confiance est la clé du développement du Commerce électronique. Elle naît de l'engagement d'acteurs majeurs en France. Le Groupe Lagardère, compte tenu de sa position privilégiée (il est à la fois industriel avec les sociétés Matra et éditeur de contenus avec le pôle Hachette et Grolier) a décidé de s'engager résolument dans le « E-business ». Sa présence sur le marché américain (Grolier Inc., Hachette Filipacchi Magazines Inc., Matranet Inc.), l’aide à analyser rapidement les évolutions des services et des technologies sur ce marché, et le Groupe a pris l’initiative de développer des produits clés pour le commerce électronique (produits de sécurité, accès haut débit par satellite, webphone...) et des services de commerce électronique (galeries marchandes, services d’achat de produits culturels en ligne...).


Le Groupe Lagardère estime que les conditions technologiques de développement du commerce électronique en France sont aujourd’hui quasiment réunies et que, loin de constituer un frein, l’existence d’un parc de 6,3 millions de Minitel utilisés par 14 millions de français et générant 8 milliards de francs de CA transactionnel peut constituer un formidable levier de croissance du commerce électronique.
Il a donc développé des solutions technologiques destinées à favoriser l’essor du commerce électronique dans plusieurs domaines.

Ainsi, MATRAnet fournit des produits de sécurité et, notamment, des outils de chiffrement fort (de 56 bits à 168 bits). Ils peuvent être utilisés en France, en accord avec les services officiels, sans autorisation préalable ni même déclaration, et à l'étranger. De telles offres, qui doivent être portées à la connaissance des entreprises, fournissent les niveaux de confidentialité requis pour le développement du commerce électronique y compris d'entreprise à entreprise, et, ceci, dans le cadre de la réglementation en vigueur qui ne contraint pas les utilisateurs.
La confiance dans un produit de sécurité n'est qu'en partie liée aux algorithmes ou aux longueurs de clés utilisées mais dépend fortement de la confiance que l'on a dans son fournisseur, confiance qui naît de son expertise reconnue du domaine, de sa pérennité, de son indépendance.

L’émergence rapide de tiers de confiance est un élément clé pour le développement du commerce électronique : tiers de certification et tiers de séquestre doivent voir le jour rapidement. Pour que cela soit possible, le contexte réglementaire doit être figé dans les meilleurs délais, et il faut rendre les services de ces tiers accessibles au plus grand nombre, c’est-à-dire qu’ils doivent être peu coûteux.

L’un des facteurs clés de croissance du commerce électronique en France est le développement d’un parc de terminaux permettant d’accéder à Internet et équipés d'un lecteur de cartes à puce. Dans cette optique, et afin de réduire les freins à l’acquisition de PC par le grand public (coût, complexité, encombrement, manque d’utilité perçue), le groupe Lagardère a en outre lancé le développement d'un webphone, un téléphone à écran qui permet d’accéder à Internet.
Equipé d'un lecteur de carte à puce, il ouvre l’accès à des services de type Minitel mais disponibles sur serveur Web (réservation, commande de biens et de services, information) en permettant l'authentification de l'utilisateur ou un paiement sécurisé par carte bancaire. Pour une meilleure transition, l'accès direct au Minitel est également possible.
Au delà de la simplicité d'utilisation, le webphone a un avantage par rapport au PC : son environnement technique est géré à distance, et il est donc possible de télécharger dans le terminal les nouvelles versions des logiciels. L'utilisateur ne verra pas ce terminal comme un outil qu'il doit gérer mais bien comme un téléphone.
Ces terminaux ciblent donc des utilisateurs qui ne sont pas encore internautes et qui ne se serviront pas forcément d’un PC, mais qui recherchent soit une simplicité d'utilisation soit un produit permettant d’accéder rapidement à des services utilitaires (banque à domicile, VPC, recherche d'information).
Le Groupe Lagardère pense qu’il est important de déclencher une dynamique pour distribuer ces terminaux, et contribuer ainsi à augmenter l'attrait des services marchands et des annonceurs. Différents partenaires avec lesquels nous sommes en contact peuvent contribuer à ce succès.

Il est enfin important que la convergence annoncée entre E-comm et C-SET voie rapidement le jour avec un standard, afin que des produits industriels intégrant les interfaces de commerce électronique soient rapidement stabilisés, et que des déploiements puissent être envisagés à l'issue des expériences pilotes.

Matra Grolier Network a élaboré une offre visant à favoriser l’essor du commerce électronique, et propose dès aujourd’hui des solutions techniques qui permettent d’augmenter les débits de la boucle locale, et donc d’améliorer les conditions de réception des accompagnements multimédia de l’offre commerciale (image haute résolution, son, vidéo...). Ainsi, Matra Grolier Network offre une solution d’accès par satellite à des débits 20 fois supérieurs aux débits couramment utilisés. Cette solution est la seule aujourd’hui opérationnelle en France, et elle permet un excellent confort d’accès à ces informations multimédias.
Matra Grolier Network propose également des services de développement de plate-formes d’intermédiation plus riches que celles du Minitel, qui permettent aux offreurs de services marchands de disposer de fonctions de gestion de clientèle, de support et de facturation (avec plusieurs modèles : à l’acte, à l’abonnement, combinatoire, recherche gratuite éventuelle...)
Matra Grolier Network s’attache également à permettre aux petites entreprises de développer des offres de commerce électronique, et leur propose donc des offres « packagées » et des solutions clés en main (développement et intégration de la « boutique », système de paiement, hébergement, fourniture des accès internet, administration du service).

Le Groupe Lagardère, éditeur et détenteur de contenus à forte valeur ajoutée, est déjà largement engagé dans le « E-Business ».

Deux filiales du Groupe Lagardère, Hachette Filipacchi Media (HFM) et Matra Communication, ont participé à l'expérimentation grandeur nature de commerce électronique de la galerie commerciale française Surf & Buy.
Cette expérience a permis de mieux comprendre la réaction des internautes, de participer à une large communication sur le thème, tant vis à vis du grand public que des professionnels, et d’apprendre à s'organiser pour la vente électronique des produits. Cette expérience nous est également utile pour conseiller nos clients dans leur projet de commerce électronique, en soulignant l’importance de la convivialité autorisée par le contact téléphonique en relation avec la page web consultée.
Il faut que le produit soit simple et que les motivations de l'achat soient très vite perçues (voire préexistantes) pour que le visiteur concrétise sa commande. Pour un poste téléphonique, les arguments (design, qualité audio, ..) sont complexes à transmettre à l’internaute. Ce sont donc les produits les plus clairement identifiés (sans-fil DECT par exemple), même s’ils étaient plus onéreux, qui ont été vendus. Les offres d’abonnement proposées par HFM ont été également riches d’enseignements. En particulier, 70% des ventes d’abonnement ont été réalisées avec le titre « Elle ». Contrairement aux idées reçues, la demande féminine a donc eu un rôle moteur.

Hachette Livre a développé depuis plusieurs années des actions de mise en ligne de données, dont l’expérimentation d’un Dictionnaire Hachette en ligne dans l’offre ID-CLIC de Club Internet, l’ouverture de sites encyclopédiques assurant information quotidienne et mises à jour de CD-ROM hybrides (http://www.encyclopedies.hachette-livre.fr), la mise à disposition de la communauté francophone d’un dictionnaire de la Francophonie co-édité avec l’AUPELF-UREF (http://www.francophonie.hachette-livre.fr), ou la création d’un service d’assistance à la clientèle sur Internet (http://www.hachette-livre.fr/assistance). La fréquentation constamment croissante de ces sites confirme l’intérêt économique d’Internet pour un éditeur comme Hachette Livre, qui est par ailleurs en phase finale de la mise au point de son catalogue général sur Internet.

Hachette Filipacchi Media va ouvrir sur le web une boutique « Elle » (‘elleshop.com’) dans la deuxième quinzaine de mars. Le site sera hébergé par Matra Grolier Network. C’est la solution progicielle Intershop qui sera utilisée, avec les systèmes de paiement Payline de SG2. Cette boutique en ligne offrira au départ environ 90 articles (mode, décoration, cuisine, électronique, CD-Rom).

Grolier Interactive, la filiale multimédia du groupe Lagardère, est aujourd'hui un acteur majeur dans le domaine du commerce en ligne. Leader en audience sur l'Internet en France avec son service en ligne Club-Internet et son guide des meilleurs sites Hachette.net (plus de 3,5 millions de pages vues), Grolier Interactive capitalise sur une forte audience (plus de 3,5 millions de pages vues, une des plus grosses audiences du Web francophone). Grâce aux techniques de personnalisation mises en place en 1997 (marketing one to one), les sites de Grolier Interactive offrent une audience ciblée et qualifiée aux distributeurs et commerçants. Grolier Interactive veut s’appuyer sur ses atouts, et en particulier sur la gestion d’abonnés, pour développer des services de commerce électronique, et s'est donc associé à plusieurs partenaires spécialistes de la vente en ligne pour ouvrir la Galerie marchande de Club-Internet :
* Fnac Direct : boutiques en version personnalisée de livres et de produits culturels sur Club-Internet et tous les sites de Grolier Interactive
* Virtual Emporium : Club-Internet réalise la version française de la galerie marchande américaine et donne accès aux 80 boutiques qui livrent en France : cadeaux, disques, habillement, loisirs, maison, sports, librairie...
* Music Boulevard : la boutique propose 145 000 références de Compact Disc et cassettes, des extraits musicaux, des biographies, des articles...

Le Studio Grolier, studio de création de sites Internet, réalise également des boutiques en ligne pour le compte de clients prestigieux : Plein Ciel, Graphigro, Renault... dans le cadre de leur communication interactive et de leur développement commercial sur l'Internet.

Le groupe Lagardère a créé au sein de Grolier Interactive un grand et unique pôle multimédia éducation : Hachette Multimédia Éducation, qui assure les développements dans les domaine de l’éducatif, de la référence et de la jeunesse, tant grand public que professionnels : cédéroms (43 titres déjà développés) et services en ligne (ID-CLIC, service en ligne ludo-éducatif pilote, conçu pour les jeunes, est aujourd'hui en test dans 400 établissements scolaires de l'Education nationale et du secteur privé, et Hachette.net Junior, un guide de l’internet unique qui référence les 1000 meilleurs sites Internet pour les élèves et les enseignants). Les publics visés sont les adultes (enseignants, mais aussi parents), et les enfants.
Dans le cadre de l’informatisation obligatoire des médecins, Club-Internet et Expand Santé, agence de communication santé, filiale du groupe audiovisuel Expand, vont lancer lancent Club Médical Expand : un programme exclusivement réservé aux professionnels de la santé. Club Médical Expand, dont l’abonnement se situera à 150 francs par mois, connexion illimitée, incluant l’accès à Club-Internet, sera conçu comme un prolongement de la chaîne MédecinePlus Numérique, chaîne de formation médicale continue, diffusée sur le bouquet Canal Satellite.

L’intégration au sein d’un même groupe de compétences aussi complémentaires dans le domaine du multimédia permet au groupe Lagardère de se positionner comme un acteur majeur sur le marché du « E-business ». Il est déjà largement engagé dans le développement à la fois de solutions technologiques et de services dans ce domaine ; son objectif est de poursuivre cette stratégie et de continuer à développer des partenariats avec des acteurs, tant privés qu’institutionnels. Le groupe est donc très intéressé par tout contact et toute participation à des groupes de travail sur ces sujets, tant au niveau national qu’européen (nous sommes signataires du MoU ‘Open Access to Electronic Commerce for European SMEs) ou international.

Claude GOUMY <e-commerce@lagardere.fr>
Paris, FRANCE

le 20/02/1998 à 17:44:09


EXP - expériences concrètes de commerce électronique

Quelques heures avant la cloture du forum, ces quelques mots pour décrire rapidement ce qui se passe dans notre région du Nord Pas de Calais , région qui souhaite ériger le développement du commerce électronique au rang de stratégie régionale .
Fondateur et délégué général de l'association KALIMEDIA, j'ai été traité de fou quand , en fin 94, le premier séminaire sur INTERNET s'est tenu à LILLE !!! Un peu plus de trois ans ..quel chemin parcouru .
KALIMEDIA a essayé de convaincre tout le monde au niveau de son espace géographique de l'importance des enjeux liés aux nouvelles technologies : monde institutionnel, collectivités locales, entreprises..Le maître mot : développer les usages par une pédagogie adaptée aux différents publics . Les gens ne peuvent utiliser que ce qu'ils comprennent.
Réunissant de façon professionnelle , mais très conviviale, le petit monde des convaincus ( puisé dans la VPC, les télécoms,les constructeurs, les PME, chambre de commerce, université..) a fait boule de neige et il ne se passe pas de semaine sans réunion d'information sur le thème de l'INternet . Début 1997, la vision que nous avions eue sur l'importance qu'allait prendre le net s'est reportée sur celle du commerce électronique .Et c'est l'évidence au niveau de la région : plus grande densité au monde d'entreprises de vente à distance, tradition marchande et berceau des plus grandes chaines de distribution , nous sommes en plus gatés par une logistique de premier ordre : croisement des TGV Nord Européens , tunnel sous la manche , réseau autoroutier ...Toutes les conditions de developper le'activité économique autour d'une nouvelle forme émergente de commerce sont réunies ...
Le projet DECLIC est né .
DECLIC , acronyme de Development of Electronic Commerce using LILLE Innovation Center , action collective qui réunit l'Etat , le monde institutionnel ( Conseil Régional, Conseils généraux, Communauté urbaine), économique ( Chambre regionale de commerce et d'industrie, entreprises petites , moyennes et grandes). Pour mutualiser nos expertises , et en faire profiter un maximum de PME .
Former les interfaces PME au commerce électronique , concevoir et diffuser des guides pratiques à usage des PME, distribuer en 'push" une lettre d'information e-business pour les PME, réaliser des séminaires ...toute une action de veille stratégique sur les meilleures pratiques du commerce électronique ..synthétisées et rendues accessibles à un plus grand nombre ..
Cette dynamique qui démarre en mars en entraine d'autres : encouragement de start-up par du venture-capital et des conseils d'accompagnement , grappes d'entreprises dans un même lieu ..une carte "installez-vous sur la route du commerce électronique a été publiée"..
La région toute entière se mobilise autour de cette nouvelle forme de commerce , source de développement économique.
le Nord pas de Calais a le DECLIC du commerce électronique!!

DECLUNDER Michel <mdeclunder@kalimedia.fr>
LILLE, FRANCE

le 19/02/1998 à 23:02:25


INC - quelles incitations pour les entreprises ?


La Commission PME de l'AFCEE et d'EDIFRANCE d'une part , le groupe EDI AGRO d'autre part regrettent que les préconisations du rapport soient exclusivement centrées sur le soutien au secteur industriel.

En effet, les différentes participations aux commissions et groupes de travail ont toutes insisté sur une priorité : ouvrir l'accés au commerce électronique à toutes les PME, à savoir non seulement le secteur industriel, mais également le transport, l'agro-alimentaire, le BTP, les services (banques, experts-comptables, avocats, ...) et surtout le commerce.

Il apparait évident à tous que :
1. les premieres retombées positives du commerce électronique vont et iront aux services associés à l'acte commercial, en amont et en aval (livraison, paiement, déclaration,...) . C'est à ce niveau que se juge la qualité d'une prestation de commerce électronique et ce sont ces acteurs là qui retirent les premiers bénéfices financiers des prestations réalisées. Il convient donc de soutenir le développement des services en France.
2. les entreprises les plus touchées seront les entreprises de commerce de gros qui représentent un poids important dans l'économie française. C'est déjà le cas pour le secteur des petites fournitures aux entreprises. Il convient de les aider prioritairement à s'engager dans cette voie et à réaliser les re-organisations et les investissements nécessaires pour conserver leurs parts de marché.

Les mesures de soutien au commerce électronique pour les entreprises françaises doivent donc être ouvertes à toutes les PME, quelque soit leur code APE et leur secteur d'activité (y compris l'agro-alimentaire).
Dans la mesure où un programme d'action gouvernemental soutient le commerce électronique pour les PME il ne serait pas compréhensible que le chef d'entreprise perçoive une diversité de discours, d'interlocuteurs et de mesures en fonction de son secteur d'activité.

C'est donc un programme global et cohérent qui est attendu par les chefs d'entreprise comme un signal fort qui les incite à s'engager dans une démarche qui a de fortes implications pour leur organisation commerciale.


Marc SAHRAOUI
Pdt Commission PME de l'AFCEE et d'EDIFRANCE
Secrétaire du Groupe EDI Agro-Alimentaire

Marc SAHRAOUI, Pdt Commission PME AFCEE/EDIFRANCE <devise@insat.com>
BORDEAUX, FRANCE

le 18/02/1998 à 17:13:41


AUT - autres

LA PAGE du PROJET EDUNI
eduni@mail.org ou morizot@unice.fr


Internet fait son entrée dans la société. Aux USA, depuis plus de 10 Ans, les Universitaires et les entreprises montrent que plusieurs niches de services publics peuvent naître gràce à une démarche individuelle et de libre entreprise. Les Universités d'Europe tentent de rattraper leur retard. Les possibilités offertent par internet - mode de publication interactif - peuvent s'appliquer à une liste non exhaustive de nouveaux services publics. L'objectif est d'essayer:

-De repérer de nouvelles sources de services publics, -D'évaluer les retombées économiques, sociales et culturelles d'un libre accés à ces nouveaux services publics sur Internet,
-De mesurer les obstacles de la mise en oeuvre.
-De mettre en oeuvre des serveurs multi-medias multi-cast dans chaque centre culturel,à l'intérieur des Universités, des Ecoles, afin de permettre le rapprochement familial, l'acquisition des connaissances et l'echange culturel.
Les première reflexions et recherches sont conduites dans le cadre d'un travailUniversitaire dont voici les premiers grands axes. (Pour votre information, nous vous signalons que nous cherchons des fonds pour mettre en oeuvre un réseau de serveurs multi cast principalement dans les pays les plus défavorisés. Vos conseils, votre aide, vos contributions nous serons trés précieux.

Ci dessus les premiéres reflexions:


EMERGENCE D'UN NOUVEAU MODELE D'INFORMATIONS

RECHERCHE
La Thématique

Discours du Sénat : "Il faut faire prendre conscience à la France que 33% de la croissance économique américaine est induite du multimédia, il serait temps de s'y mettre..."

Au même instant, à l'occasion d'un colloque, quelques économistes américains annoncent déjà : "L'extinction de cette première génération de mass média comparable à la disparition des dinosaures...Car arrivent déjà les toutes dernières technologies qui nécessiteront une révolution de
la représentation culturelle de l'entreprise..."

La vague des médias du futur est présente à l'échelle mondiale. Le taux d'implantation des nouvelles bases de services suit une tendance exponentielle. A ce jour, la plupart de ces médias ne reposent pas sur le principe de services payants même si il existe, ça et là, quelques
exemples où il faut être armé de sa carte de crédit pour pouvoir continuer à naviguer dans une session... Une ouverture vers les voies de développement d'entreprise est offerte par ces nouveaux potentiels de communication.

Les opportunités existent, pourtant il est difficile de faire référence à des modèles de gestion commerciale utilisant cette nouvelle technologie.
Nous pouvons imaginer que c'est dans une phase marketing que le consommateur définira lui même ces nouveaux services par rapport à leurs besoins propres. Nous tenterons de définir la structure de communication propre aux groupes d'entreprise en nous appuyant sur la nouvelle technologie d'information. Il ne s'agit absolument pas de valider cette dernière, ceci étant déjà fait par toutes les études
scientifiques qui sont d'ailleurs la colonne vertébrale théorique sur laquelle repose la présente étude. Du point de vue de l'entrepreneur nous sommes en présence d'un produit objet " outil de gestion ". Il s'agit de permettre à l'entrepreneur de verbaliser son besoin vis à vis de l'offre NTI dans la mise en œuvre d'une organisation de gestion,ceci dans le cadre d'une création ou d'une restructuration. Le but étant que l'entrepreneur et ses collaborateurs s'intègrent dans un espace interne communicant et sécurisé sans investissement supplémentaire de formation. De ce fait les données (commerciales, comptables, de production, de gestion de stock ..etc,) se trouve naturellement archivées de façon structurée dans une banque de donnée centralisante et accessible aux décisionnaires et utilisateurs concernés. L'entreprise Alpha génère la base de donnée BD qui contruit le système d'informations favorisant le fonctionnement de l'entreprise. Cette banque de donnée s'enrichie ainsi de l'information destinée à la communication externe à l'entreprise. C'est par ailleurs une phase critique car la vision qu'à le service responsable de la connexion sur l'extérieur affectera la perception de l'image de l'entreprise par la communauté externe ; tant du point de vue de la facilité à ce connecter que par l'intérêt du contenu. C'est pourquoi le service se posera la question de devoir travailler en collaboration avec la communication de l'organisation dans le but de garantir une ergonomie d'utilisation tout en garantissant une sécurité.
Information qui représente un des services suivant l'un des scénario décrit ci-dessous :

1.Le tout payant entraînant une croissance du chiffre d'affaire assuré, mais jusqu'à quel niveau et pour quel public? :L'utilisation de ces médias
continue d'augmenter et nous observons simultanément une baisse de la gratuité. C'est en quelque sorte une répétition de l'expérience Minitel, rentable à cours terme, favorable à l'entreprise mais sans doute pas aux consommateurs. La France est le pays du monde qui possède le plus
grand nombre de foyers équipés de terminaux télématiques (même si leur technologie est aujourd'hui dépassée) mais les tarifs élevés constituent un frein à la croissance du marché des utilisateurs malgré l'augmentation du chiffre d'affaire, et empêche les fournisseurs télématiques de bénéficier à plein d'un économie d'échelle.

2.Le tout gratuit, ce qui nous conduirait à un fonctionnement sans espoir d'autofinancement des coûts de la gestion de activités du future:
numérisation et mise à disposition de fond culturel, artistique, du domaine public, des textes législatifs et d'instruction civique encourageant le développement de
"l'intelligence collective". Peut on imaginer une architecture de réseau organisée dans un environnement fédérant les régions de l'Europe? (les droits de domaine, les taxes etc, que nous risquons de rencontrer sur ces réseaux). Qui en a le contrôle légitime ? Qu'elle
sera l'incidence de la déréglementation ?

3.Une solution hybride correspondant à un schéma d'offre et de demande. Les entreprises arrivent à trouver des modèles viables tout en restant sur le schéma actuel d'une gratuité dominante pour l'utilisateur final, tels que les services (ex: La boite au lettre électronique, les annuaires, et tout dernièrement le journal officiel). Ce modèle constituerait t-il un frein à la disparition de la gratuité initiale qu'offrent ces médias? Ce scénario s'inscrivant dans une stratégie de libre entreprise, permettra-t-il de rebondir sur des dynamiques de nouveaux services à valeur ajouté ?

A chacuns des scénarios nous pouvons déjà faire correspondre un des 4 modèles économiques tel que les définit Jeff Thompson qui sont :

.1 Les modèles se finançant par une facturation à la durée,

.2 Les modèles financés par le sponsoring et la publicité.

.3 Les modèles se finançant à la transaction commerciale.

.4 Les modèles se finançant en proposant un abonnement à un ou des services.

Nous pouvons prévoir que les principaux acteurs du modèle économique actuel (pouvoir public,entreprises,consommateurs) et ceux d'un modèle préconisé risquent de faire naître un conflit d'intérêt. Dans quelle mesure ce conflit risque d'être un obstacle à la modélisation?


Problématique

La problématique de la recherche devra essayer de déterminer le niveau de gratuité et de libre accès à cette nouvelle technologie de communication afin de garantir la pérennité de ce développement par la libre entreprise.

Elle devra aussi essayer de définir les méthodes permettant de réaliser les nouveaux modèles de gestion des entreprises adaptés à ce nouvel environnement qui repose sur les dernières technologies d'interconnexion de la communication des entreprises.

Premièrement :
Dans le cadre de son organisation interne (Intranet).
Deuxièmement :
Dans le cadre d'un fonctionnement avec des partenaires et/ou une clientèle externe (internet)

Enfin, il faudra définir dans quelle phase de création de valeur ajoutée se trouve chaque marché. Se trouve-t-il dans une première phase d'implémentation des infrastructures ou dans une seconde phase de création et d'exploitation de services, ceci afin de s'assurer d'une offre en formation capable de répondre au besoin qu'exige la nouvelle technologie pour être mise en œuvre dans l'entreprise ?.

pour réagir écrivez nous à eduni@mail.org
ou laissez votre contribution àla page suivante:
http://eduni.unice.fr/docs/proposal/projet_ntage.htm





morizot <morizot@unice.fr>
NICE, FRANCE

le 18/02/1998 à 12:15:52


AUT - autres

Le Commerce électronique
Commentaires à propos du rapport Lorentz
Internet pour la France

Cette contribution annule et remplace le document précédent du 15 février 1998
Introduction

Le document élaboré par le groupe de travail présidé par F. Lorentz à propos du Commerce électronique a fait l'objet d'une lecture attentive de la part des représentants de l'Association Internet pour la France. Une discussion s'est déroulée autour des lignes forces de ce document telles que nous avons pu les identifier en l'analysant.

A été associée à nos échanges l'association des Directeurs Commerciaux de France qui est membre d'IPF et qui sur un tel sujet dispose d’ un avis incontournable et représente une force de propositions et d'actions essentielle.

Pour chacun des points que nous avons considéré comme centraux par rapport au sujet, nous proposons un avis ou une action à mettre en œuvre.

Les lignes forces

· Convaincre le consommateur
· Créer de nouveaux emplois
· Combiner Euro et commerce électronique
· Disposer d'une vision et d'une doctrine
· Mettre en place un arsenal juridique adéquat
· Traiter les achats publics
· Fournir des informations publiques
· Renforcer les structures autoroutières
· Aider la PME
· Faire émerger des tiers de confiance
· Mettre en place un annuaire
· Favoriser les initiatives de capital-risque


A Convaincre le consommateur

Il n'est pas démontré que cette préoccupation soit au cœur des démarches de promotion et de développement engagées à ce jour. Ou pour être plus précis, si le discours n'oublie pas que le développement du commerce électronique nécessite que les particuliers "s'y mettent", les actions qu'il y a lieu de développer pour favoriser cette incontournable éclosion ne sont pas suffisamment identifiées.

Autant il n’y a pas de souci à ce faire à propos d’un développement de grande ampleur des échanges électroniques entre les entreprises, à l’intérieur de l’administration entre l’administration et les grandes entreprises, autant des préoccupations certainement majeures sont à craindre pour ce qui concerne l’adhésion du grand public à ce nouveau type de commerce. Et en fait l’avènement du commerce électronique dans notre pays repose sur des comportements de nos concitoyens ouverts à ces nouvelles technologies.

Rappelons quelques chiffres du commerce traditionnel réalisé par le consommateur final :
Carrefour : 100 milliards de chiffre d’affaires annuels
Auchan : 150 milliard de chiffres d’affaires annuels
FNAC : 80 milliards de chiffres d’affaires annuels
ect...

Aujourd’hui les achats effectués en France par les consommateurs finals à l’aide d’Internet sont voisins de zéro. Le Minitel effectue quelques 7 à 8 milliards de transactions commerciales, mais essentiellement dans le domaine de la VPC et l’acquisition de titres de transport.

Non, il n’y a pas de frémissement et aucun foyer français ne se prépare à modifier ses comportements d’achats pour les orienter vers le commerce électronique.

- La position d’IPF
Prenons conscience qu’une effort considérable est à engager pour, non pas convaincre nos dirigeants politiques ou ceux des grandes entreprises (cela est déjà fait), mais les français qu’ils doivent transformer leurs comportements : utiliser Internet pour opérer des gestes nouveaux qui font gagner du temps, économiser de l’argent et qui nous placent parmi les populations modernes et développées.

- Nous proposons :
. de concevoir et mettre en œuvre une campagne nationale expliquant de manière pédagogique ce qu’Internet peut apporter dans ce domaine
. de développer des forums, des portes ouvertes et des caravanes itinérantes destinées au grand public pour expliquer, démontrer les apports d’Internet
. d’étudier dans les plus brefs délais les conditions d’un accès pratiquement gratuit à l’utilisation de cette technologie.



B Créer de nouveaux emplois

L’introduction d’Internet dans notre pays a pour conséquence de faire émerger une nouvelle donne économique qui bouleverse et remet en cause la problématique de l’emploi en France selon les trois dimensions suivantes :

. création de nouveaux emplois dans le domaine technologique : chercheurs, concepteurs de nouveaux produits, webmestres et administrateurs de réseaux Internet, consultants pour la mise en œuvre, ...
. adaptation des processus administratifs des grandes entreprises, de la PME, de l’administration créatrice de nouveaux postes de travail pluricompétents : transformation des fonctions commerciales,
. création de nouveaux métiers : nouvelles formes d’intermédiation, tiers de confiance, ...

A l’évidence, l’introduction progressive d’Internet dans nos activités économiques et dans nos modes de vie est de nature à transformer les manières de travailler. En conséquence les qualifications requises pour exercer un emploi devront nécessairement comprendre un certain nombre de compétences et de connaissances de base liées à l’utilisation d’Internet.

- La position d’IPF
Les formations professionnelles, l’école devraient dès à présent intégrer dans les programmes la nouvelle dimension que représente les nouvelles technologies. Ceux qui sont privés d’emplois aujourd’hui pourraient rapidement trouver des solutions. Il convient de leur offrir des opportunités de formation et de recyclage pour réussir à acquérir le niveau de qualification requis.
Cette évolution de l’emploi et des qualifications est indispensable pour accompagner le mouvement de pénétration du commerce électronique. Le manque d’assistance, le manque de connaissance pour maîtriser une technologie encore trop complexe pour un usage domestique, ou pour une application professionnelle poussée sont des handicaps préjudiciables.

- Nous proposons :
. la mise en place d’un service d’assistance« Docteur Micro : un dossier détaillé, élaboré par IPF, présentant le business case de cette initiative sera disponible en juin 1998,
. de réaliser une étude approfondie du développement de l’emploi en France lié à l’introduction d’Internet, concernant les domaines suivants :
- les nouveaux métiers de recherche, d’assistance et de conseil,
- les nouvelles qualifications et compétences requises par les modifications des postes de travail dans l’entreprise
- l’émergence des nouvelles formes d’intermédiation,
- les secteurs où l’apparition d’Internet est destructrice d’emploi.



C Combiner Euro et commerce électronique

La création de la monnaie unique, l’Euro, et dès 1999 la possibilité offerte à tous les acteurs économiques de commercer en Euro entraînera des bouleversements considérables dans le fonctionnement du marché européen. Fluidité des échanges, harmonisation de la réglementation fiscale, libre échange des biens et des personnes caractérisent cette nouvelle donne économique.

Le consommateur final se trouve directement concerné. Son marché devient l’Europe et l’utilisation d’Internet lui procure des possibilités infinies d’y accéder.

Comparer les prix, les prestations offertes , choisir d’acheter sans tenir compte de la localisation du fournisseur affecteront de manière sensible les comportements des ménages.

Internet jouera un rôle amplificateur déterminant sur le fonctionnement du nouveau marché européen. Et réciproquement, le concept d’ouverture et de libre-échange qui marque l’organisation de l’Europe de demain justifie le recours à des technologies telles que les réseaux.

- La position d’IPF
Nous ne pouvons pas à ce jour être certain de ce qui se passera à partir du 1er janvier 1999. A quel rythme les entreprises basculeront-elles à l’Euro ? Comment réagiront les PME ? Quels comportements adopteront les consommateurs ?

La période qui s’ouvre est à la fois remplie d’opportunités et chargée de risques pour notre économie. Il convient de suivre avec attention les conditions dans lesquelles notre pays basculera dans l’Europe et intégrera les nouvelles technologies.

- Nous proposons la mise en place d’un observatoire technique en charge d’analyser régulièrement et selon des critères pertinents les évolutions auxquelles notre nation sera confrontée à partir des prochains mois.



D Disposer d’une vision et d’une doctrine

Etablir un doctrine qui, sur le plan de l’éthique et de règles de fonctionnement, fixe les modalités à partir desquelles on conçoit en France le commerce électronique est essentiel. Elle ne peut se construire que si, par ailleurs, il n’existe pas une vision claire de la place qu’occupera dans nos échanges cette nouvelle manière de faire du commerce.

Entre le tout-libéralisme et l’autorégulation et le carcan de règles excessivement stricte il existe un espace de conception propre à notre pays et à sa culture. Il est à définir. Mais cette vision et cette doctrine ne peuvent non plus échapper à celles des autres pays, les Etats-Unis, d’une part, l’Europe de l’autre. Tenir compte de nos spécificités françaises ne suffit pas, il convient également d’intégrer les contraintes de nos partenaires.

Il ne s’agit pas, non plus, de se laisser envahir par les spécificités externes, mais aussi de faire valoir nos propres particularités.

Alors comment avancer ?

- La position d’IPF
Il conviendrait, dans une première étape, de bâtir cette vision et cette doctrine à partir de ce que nous pensons être bien pour notre pays. Puis, dans une deuxième étape, il y aurait lieu de mesurer comment nos positions sont compatibles avec un fonctionnement européen et international du commerce électronique.
Cette approche permettrait de faire émerger une vision pour notre pays et de solliciter et faire réagir les consommateurs, les industriels, les grandes entreprises.
Quelques pistes de débats et de discussions pourraient servir à construire notre religion en la matière :
. Qui est concerné par le commerce électronique ?
. Quels sont les domaines de l’activité économique susceptibles d’être traités par cette nouvelle technologie ?
. Quels sont les avantages retirés pour la nation ?
. Comment développer ?
. Quelles mesure fiscales et juridiques mettre en oeuvre ?
. ...



E Mettre en place un arsenal juridique adéquat

Il est vrai que notre droit fiscal et notre droit commercial n’ont rien prévu dans le domaine de la réglementation du commerce électronique.

Néanmoins, le développement de l’informatique de gestion dans la plupart des entreprises a favorisé la mise en place de dispositifs pour traiter la dématérialisation des transactions et définir la portée réglementaire des données informatiques.

Mais le phénomène concerné est nouveau sur deux plans :
. par son ampleur prévisible, s’appliquant demain à des consommateurs finaux,
. par son caractère international, transgressant les frontières et créant le concept d’établissement virtuel déstabilisant le corps de règles fiscales existants à ce jour.

Adapter notre législation est impératif si l’on veut que le commerce électronique devienne un mode d’échange et d’acquisition sûr et crédible, conditions élémentaires de son développement.

- La position d’IPF
L’aspect international du phénomène tend à imaginer des règles mondiales. L’espace à l’intérieur duquel les échanges commerciaux se réaliseront demain est planétaire. Localiser l’émetteur du besoin et le prestataire devient complexe et brouille le mode de détermination des règles fiscales applicables. Le commerce de « biens » informatiques ou de produits médias accentuent la difficulté en éliminant toute trace physique de la transaction, telle que le transport.

Mais, pour reconstruire une législation nouvelle, il y a lieu d’analyser en profondeur les pratiques actuelles :
. le mode d’échange de type EDI entre grandes entreprises : l’ensemble du cycle achats-ventes s’opère par voie électronique, tout en donnant satisfaction aux exigences fiscales,
. la vente par correspondance, qui peut préfigurer de ce que pourrait être en partie le commerce électronique,
. les expériences étrangères en la matière

Nous sommes convaincus, qu’il peut être tiré de ces expériences, des propositions utiles pour la reconstruction d’un cadre juridique et fiscal.

- Nous proposons la création d’un groupe d’experts composés des représentants de l’administration fiscale française, d’experts-comptables, de fiscalistes, de juristes, et pourquoi pas de représentants du monde de l’entreprise et des consommateurs. Cette commission aurait en charge d’élaborer des propositions de règles fiscales, en cohérence avec la vision et la doctrine dont nous souhaitons bénéficier pour notre pays.



F Traiter les achats publics

Communiquer de manière électronique avec l’administration doit devenir une règle. Nous n’aborderons pas ici le volet qui concernent les relations d’ordre strictement administratives
entre l’administration et les citoyens, objet de discussions ailleurs, concentrant notre propos sur celles qui mettent en jeu les achats publics.

En matière d’achats publics différentes observations préalables sont à formuler :
. les règles régissant ces transactions sont excessivement complexes,
. la nécessité de maîtriser parfaitement bien le processus, tant dans son exécution, que dans son contrôle, est impérieuse, au vu des enjeux que représentent pour l’Etat ces opérations.
. des gains de productivité et de performance sont nécessaires

C’est dans ce contexte que l’introduction d’Internet dans l’administration revêt un caractère stratégique : pour mieux travailler avec cette dernière, pour servir d’exemple.

Faciliter les différentes transactions qui composent la chaîne de traitement d’un achat public
grâce à l’utilisation d’Internet permettra de réaliser des économies, de raccourcir les délais et de fiabilité les opérations. Les fonctions concernées sont : l’appel d’offres, la procédure de sélection, l’exécution du marché. Cette dernière représente la partie la plus lourde : passation des bons de commandes, livraison des prestations et des biens, contrôle qualité, liquidation.

Il s’agit d’un chantier considérable qui ne manquera pas de faire émerger des résistances fortes. Effectivement, la mise en place de procédures de travail automatisées implique des changements dans les postes de travail et l’organisation des services qui ne manqueront pas de susciter des hostilités.

- La position d’IPF
Autant, il n’y pas de discussions sur la nécessité de ces transformations, leur contenu, leurs finalités, autant, il y a lieu de bien définir les conditions à partir desquelles développer ce chantier.
Etre clair sur la démarche à mettre en oeuvre est aussi important que de l’être sur les modalités de la conduire.
La création d’une mission spécifique sur ce sujet est un signe particulièrement positif tendant à répondre à cette difficulté.

- Nous proposons que :
. l’action envisagée par le gouvernement s’appuie sur les éléments suivants :
- les expériences menées dans certaines parties de l’administration française et à l’étranger : les recenser et les analyser,
- le point de vue des entreprises utilisatrices : leurs besoins, leurs suggestions, ...
- le point de vue d’experts ayant été confrontés à ce type de démarche
. les modalités de conduite de ce chantier aient été au préalable définies, afin d’éviter de partir tout « azimuts » et de prendre le risque de lever des oppositions farouches risquant de compromettre pendant longtemps toutes nouvelles tentatives

G Fournir des informations publiques

Informer le public plus et mieux, répond à cet enjeu que porte Internet : rendre notre pays plus mûr, plus compétent et alerte au sein de cette société de l’information dans laquelle nous entrons progressivement.

L’atteinte de cet objectif suppose que les problèmes et les conditions d’accès aient été traités :
. d’abord, savoir de quelles informations publiques l’on parle,
. ensuite, savoir les identifier et les retrouver,
. enfin, offrir des moyens techniques, terminaux, « tuyaux », serveurs, base de données qui permettent de les créer, puis au plus grand nombre de les exploiter.

- La position d’IPF
Il s’agit d’un immense chantier « technique » et de communication auprès du public et des entreprises de la richesse de l’information qui est tout à coup mise à disposition. Mais il ne suffit pas de publier ces informations, il y a lieu également de savoir les expliquer. Ceci suppose donc d’offrir la possibilité au public de se manifester sur les sujets qui réclament des éclaircissements et des approfondissements.



H Aider la PME

Les PME représentent le secteur de l’économie où le recours à l’informatique est d’une très grande faiblesse. Plutôt enclins à investir dans leur outil de production et à déployer leurs forces commerciales, les patrons de PME n’ont pas senti la nécessité de faire appel à des moyens informatiques pour assurer la gestion et l’administration de leurs entreprises.

Aujourd’hui, un tel handicap peut se révéler insurmontable pour lutter à armes égales avec la concurrence étrangère et satisfaire des clients devenus plus exigeants que jamais.

Ne pas disposer d’un site web présentant l’entreprise et ses produits, ne pas mettre à disposition des moyens de commerce électronique, ne pas profiter de la possibilité d’accéder à des marchés mondiaux deviennent des erreurs stratégiques qui, à terme, condamnent l’entreprise à la marginalisation, puis à la disparition. Par ailleurs, l’utilisation de ces nouvelles technologies représente des opportunités considérables à saisir pour créer de nouveaux produits et optimiser son mode de fonctionnement interne et améliorer la qualité de la gestion, et la relation avec ses clients.

Réussir à introduire dans le milieu de la PME ces nouveaux outils représente un enjeu majeur pour notre pays.

- La position d’IPF
Il est clair que le rôle des pouvoirs publics dans ce domaine ne peut être qu’incitateur. Convaincre, offrir des avantages fiscaux, faciliter l’accession aux nouvelles technologies, donner l’exemple et créer un climat de confiance, sont les actions possibles. Le rapport cite un ensemble de mesures concrètes qui nous semblent parfaitement adaptées à la situation.

- Nous proposons en collaboration avec l’association des Directeurs Commerciaux de France de mener une étude sur l’état de la France en matière de commerce électronique dans la PME. Cette démarche consisterait à :
. dresser, à l’aide d’un sondage, un inventaire de la situation mettant en évidence le degré d’informatisation des PME
. rassembler des exemples réussis de mise en place de solutions informatiques, en faisant ressortir les avantages retirés par l’opération
. recueillir des cas d’échec en expliquant les raisons
. énoncer des propositions pour mieux utiliser les nouvelles technologies.

Cette étude pourrait ainsi servir de communication auprès des dirigeants de PME pour les inciter à engager les actions de progrès qui s’imposent.


I Faire émerger des tiers de confiance

Préparer un terrain propice à de nouvelles formes de comportement économique rend nécessaire de mettre en place les conditions qui assureront non seulement un fonctionnement moral de ces échanges mais une régularité des opérations protégeant les parties concernées.

Le rôle que pourraient jouer à cet égard des tiers de confiance est fondamental. Disposer des autorités de certification qui permettront par les positions d’experts qu’ils pourraient prendre que le contenu des sites, la qualité des prestataires sont conformes à ce qui est annoncé est de nature à renforcer la crédibilité de ces nouveaux types de transactions.

Ceci reviendrait à faire jouer à ces autorités un rôle plus large que celui de sorte de « notaire », dépositaire de clefs de cryptage.

Sécuriser les modes de paiement, accepter les signatures électroniques sont les conditions à partir desquelles la nécessaire confiance des opérateurs s’établira.

- La position d’IPF
Il y a lieu de favoriser l’émergence de ce type de nouvelles professions. Examiner avec attention leur contenu, les compétences requises pour exercer avec efficacité le rôle qui en découle est à faire. Etudier les modalités d’habilitation de ces activités fait également partie des sujets qu’il y a lieu d’approfondir. Le développement de ces nouveaux métiers sera un signe éloquent que la dynamique d’ensemble est lancée.



J Mettre en place un annuaire et faciliter la navigation à travers le réseau

Naviguer aujourd’hui dans la jungle d’informations qui est proposée sur le réseau n’est pas chose facile. Perte de temps, incapacité de savoir si l’information est fiable, est exhaustive rendent les recherches des internautes souvent frustrantes. Tant que les individus concernés restent des « mordus » du web, ces déceptions sont facilement surmontées et ne prêtent pas à conséquence. Il en va différemment lorsqu’il s’agit de novices, qui se sont fait violence pour franchir le pas et qui se sentent rapidement dépasser par la complexité des moteurs de recherche qui sont mis à leur disposition. Dans ce cas le désespoir remplace vite l’esprit de pionnier des premières heures et provoque l’abandon.

Il est clair qu’un tel mode de fonctionnement représente un risque majeur en mesure d’affecter le développement du commerce électronique auprès du grand public. A cet égard le Minitel est considéré comme un outil facile d’utilisation par n’importe quel public, ce qui a permis sa relative large diffusion. Il faut donc se rapprocher de procédures de dialogue et de recherche simples.

- La position d’IPF
Offrir des modalités de recherche adaptées aux besoins du grand public suppose de :
. disposer d’un annuaire répertoriant les prestataires, les typologies d’informations (publiques, loisirs, actualités, thématiques), les typologies de transactions (acheter, vendre, consulter, chercher un emploi, ...), ...
. mettre en place de procédures de navigation simples : soit, à l’aide de terminaux spécialisés fonctionnant avec quelques touches, soit à l’aide d’un terminal PC permettant d’opérer les recherches par mot-clef, facile à retenir et à inscrire sur son écran,
. créer des procédures de référencement permettant de garantir la qualité des annonceurs présentant un site web.

- Nous proposons qu’une réflexion approfondie soit développer sur ces thèmes associant les utilisateurs, les industriels et les représentants des pouvoirs publics, afin de rapidement être en mesure de présenter au grand public de vraies solutions « friendly-users »



K Favoriser les initiatives de capital-risque

Donner un coup de pouce pour favoriser l’innovation technologique dans le domaine du commerce électronique est certainement indispensable. Mais de quoi s’agit-il ? Dans quels domaines faut-il diriger nos investissements ? Les logiciels, la sécurité, les infrastructures, les moteurs de recherche et les modes de navigation, les nouvelles formes de commerce ?...

Qui faut-il aider ? Les PME qui se lancent dans le commerce électronique ou celles qui créent de nouveaux produits ou services à base de nouvelles technologies ?

- La position d’IPF
Accompagner la naissance d’une industrie du commerce électronique répond à un besoin. Pour séduire les investisseurs potentiels il faut faire la preuve que ce marché existe. Ainsi mieux cibler les domaines où un effort d’innovation est à réaliser, savoir à qui pouvoir confier des actions de recherche, identifier ce que cela coûte et ce que cela peut rapporter doivent être entrepris.

- Nous proposons que soit mené des actions d’envergure auprès des industriels qui sont prêts aujourd’hui à investir massivement dans les nouvelles technologies, mais aussi ne pas hésiter à lancer des concours nationaux pour faire émerger les candidats et les idées.


L Renforcer les structures autoroutières et garantir un fonctionnement technique du réseau fiable

Saturer le réseau et le paralyser, trouver des limitations dans les possibilités d’accès, constitueraient des dysfonctionnements allant à l’encontre des buts recherchés par une utilisation généralisée du réseau. Le concept que sous-entend cette technologie, à savoir, rapidité, fiabilité, délocalisation perdrait toute sa substance au risque de provoquer des troubles graves dans le fonctionnement de la société.

L’architecture technique doit être au point et l’exploitation du réseau garantie en termes de continuité de service et de sécurité.

Internet devient un service public électronique répondant aux mêmes exigences d’égalité et de fiabilité.

- La position d’IPF
Il faut veiller à ce que le dispositif retenu pour notre pays réponde à nos exigences de volume de transactions, de fiabilité et d’accessibilité. Notre structure de réseau devra être compatible avec celle de nos voisins. Toutes les conditions requises pour assurer une exploitation sécurisée de notre réseau devront être réunies.


Internet Pour la France - Philippe Baron <phbaron@club-internet.fr>
Soisy-sous-Montmorency, France

le 18/02/1998 à 10:34:40


PRO - quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Objet : précisions sur le système de clés partagées qui permet d'autoriser des clés de 128 bits ou plus. ( par chiffrement de la clé de session par la clé publique d'une autorité d'Etat ).


Je tiens à préciser que le système dont je parlais ne remet pas du tout en cause les tiers de confiances destinés à délivrer les certificats pour le commerce électronique de type Verisign ... ( 'tiers de confiance pour authentification' ). Ce système de clés partagées peut très bien se rajouter par dessus les systèmes existants de certificats de clés. Un champ supplémentaire dans le premier paquet codé de chaque côté ( serveur et client ) contiendrait la clé de 4096 bits, cryptée par la clé publique de l'organisme d'Etat.

Par contre ce système n'a plus besoin de 'tiers de confiance pour cryptographie forte'.

Ainsi le système de clés partagées peut être utilisé à la fois pour crypter la clé de session d'un fichier présent sur le disque dur d'un utilisateur tout comme les paquets échangés en ligne sur l'internet.

Je pense qu'il est urgent d'y penser car les standards qui seront autorisés en France pour le commerce électronique ( chiffrement du code bancaire uniquement ) seront aussi autorisés pour l'échange de données en ligne ( nom, prénom, adresse, profession ) ou même de messages complets ( comme sous les logiciels Outlook de Microsoft ou Eudora ... ).

Pouvoir offrir à l'utilisateur un cryptage de 128 bits pour ses transactions bancaires ou ses messages, tout en permettant un décodage judiciaire immédiat si nécessaire, permettrait d'obtenir une confiance absolue de la part des utilisateurs.

N'oublions pas qu'une clé de 56 bits ( sur DES,RC5, RC2 ou RC4 ) peut être cassée en quatre mois par des groupes organisés sur l'internet ( comme le challenge RSA DES-56 et RC5-56 cassé par le groupe 'bovine' ). L'espionnage industriel est alors possible avec des clés de 56 bits. Et tout le monde sait qu'une confiance moyenne en un système peut porter préjudice à ce dernier.


Des bruits circulent indiquant que le DES-56 bits peut être cassé en 3 à 15 minutes par la NSA américaine ( National Security Agency ).
Mais casser le DES-56 en 15 minutes coûte plusieurs millions de dollars. Lors d'une enquête judiciaire, s'il faut attendre plusieurs mois pour obtenir le fichier déchiffré, cela peut porter préjudice à l'enquête en cours. L'Etat n'investira jamais plusieurs millions de francs pour obtenir rapidement un fichier déchiffré nécessaire à une enquête. L'enquête sera alors menacée.
Ou alors l'Etat devra investir quelques centaines de millions pour mettre en place des ordinateurs à haute intégration de processeurs permettant un déchiffrage rapide de tous les algorithmes existants ( DES-56, RC5-56, RC2-56, RC4-56 et tous les algorithmes qui peuvent être modifiés pour n'utiliser que des clés de 56 bits : IDEA, BLOWFISH, SEAL, GOST, KUHFU, REDOC, SAFER, 3WAY ... ) et capables de répondre aux demandes judiciaires rapidement ( qui seront de plus en plus nombreuses au fil des ans ).


Petite parenthèse pour l'internaute anonyme d'adresse mail :netspirit@usa.net qui indiquait ceci sur ce même forum :

>Au fait pour ceux que ca interresse une transaction code grace a l'algorythme
>RSA employer par Netscape avec une cle de 68 Bits n'a tenu qu'une petite
>semaine face a l'intelligence et l'acharnement d'un hacker. >Alors vouloir
>faire passer des transaction financiere proteger par des cle de 58 Bits
>me fait doucement sourire.

Il est dangereux en informatique d'employer des termes et des notions que l'on ne connaît pas :

L'algorithme RSA est un algorithme asymétrique dont les clés varient de 512 bits à plusieurs milliers de bits.
Un RSA à 68 bits ( nombre premier de 20 chiffres ), s'il existait, pourrait être cassé en 15 secondes sur un PC ordinaire.
Les clés de 64 bits ( puissance de 2 ) ( et non 68 ) ou 56 bits ( et non 58 ) représentent la clé de l'algorithme symétrique sous-jacent utilisé pour crypter la transmission. Les clés RSA ne sont ( en général ) utilisées que pour transmettre la clé de session utilisée avec l'algorithme symétrique car leur utilisation ralentit beaucoup le processus de codage/décodage.

Quant à Netscape, c'était une clé de 40 bits ( et non 64 bits ) qui a été cassée en une semaine avec plusieurs dizaines d'ordinateurs à la tâche.


Au niveau du transfert de numéros de cartes bancaires uniquement, je pense que chiffrer ces données à 56 bits n'est pas sûr car les niveaux financiers mis en jeu peuvent intéresser bon nombres de pirates 'amateurs' ou 'organisés'. Le développement de virus furtifs qui se copieraient sur tout ordinateur entrant en contact avec lui et dont le seul but serait d'utiliser le temps machine ( lorsque l'utilisateur ne travail pas sur l'ordinateur ) pour tenter de casser le code à 56 bits, est tout à fait possible et ne relève pas de la science fiction. Les programmes clients de cassage du code DES-56 et RC5-56 du groupe 'bovine' peuvent être configurés pour ne pas être détectés sous Windows 95, avoir un niveau de priorité minimum ( pour ne s'activer que lorsqu'il n'y a pas d'autres programmes en cours d'exécution ) et envoyer le résultat de leurs recherches à la prochaine connexion à l'internet.

Si l'Etat ne devait pas mettre en place les systèmes de clés partagées et conservait uniquement le codage à 56 bits, il serait alors intéressant d'autoriser un codage à 128 bits seulement pour les coordonnées bancaires : cela ne permettrait pas un contrôle sur ces données mais au moins mettrait à l'abri les utilisateurs. ( ou un codage à 1024 bits s'il s'agit d'un cryptage de type RSA asymétrique pour le code bancaire et les informations liées ou d'un algorithme d'échange de clés comme Diffie-Hellman ).


Dernière chose : de nombreux détracteurs du contrôle de l'Etat sur les données chiffrées, mettent en avant que les criminels n'ont pas besoin d'être autorisés à utiliser un cryptage fort car ils utilisent un cryptage fort de toute façons.

Cela est peut-être vrai mais il est alors possible de détecter le cryptage fort à travers le flot de données chiffrées par les méthodes autorisées ( par un logiciel 'sniffeur' ) et de détecter alors l'émetteur et l'expéditeur.

Mais ce qu'il ne faut pas oublier c'est que l'internet est utilisé aussi par de nombreuses personnes qui peuvent commettre des délits ( échanges de photographies pédophiles, vente de produits illicites, diffusion de propos racistes, arnaques aux numéros de cartes bancaires, perception de dons pour des associations caritatives fantômes, ordre de mouvements de fonds illicites, vente de logiciels commerciaux piratés, copie illicite de livres, de disques et diffusion sur Internet, tout cela échangé de façon cryptée entre les 'criminels' ... ) sans pour autant connaître l'informatique et qui utilisent les logiciels disponibles dans le commerce.

Ne pas pouvoir avoir accès directement à une information cryptée en cas de doute ( et de décision judicaire ) peut gravement limiter les actions des forces de police.

N'oublions pas que le développement de l'Internet va faire exploser le nombre de délits liés à l'informatique. Si l'Etat ne se donne pas un moyen de contrôle maintenant ( la France a la chance d'avoir une législation dure en ce domaine, un assouplissement sera alors mieux perçu que dans les pays n'ayant aucune restriction en ce domaine ) rien se sera possible plus tard.

Le fait que ces logiciels contiennent un champ de clés partagées, donnera confiance aux utilisateurs bien intentionnés et permettra un contrôle des autres.

Si le décodage, grâce à ce champ, de fichiers ou échanges en ligne n'est autorisé que sur décision judiciaire ou décision du Premier Ministre, le citoyen n'a alors rien à craindre. Bien sûr, il y aura toujours des gens pour critiquer le système au nom d'un prétendu complot international des Etats contre les citoyens. Mais cela c'est une autre histoire ...

Enfin, les personnes qui pensent que disserter sur la longueur des clés est futile et ne sert à rien, je souhaite leur demander pourquoi l'Etat n'autorise que des vitesses de 50 Km/heure en ville et 130Km/heure sur autoroute ?

Sans garde-fous, l'informatique peut être la plus terrible des choses.


Alexandre PUKALL
Expert


PUKALL Alexandre <pccom@infonie.fr>
METZ, FRANCE

le 18/02/1998 à 10:18:40


PRO - quelles protections pour le consommateur et les entreprises ?

Objet : précisions sur le système de clés partagées qui permet d'autoriser des clés de 128 bits ou plus. ( par chiffrement de la clé de session par la clé publique d'une autorité d'Etat ).


Je tiens à préciser que le système dont je parlais ne remet pas du tout en cause les tiers de confiances destinés à délivrer les certificats pour le commerce électronique de type Verisign ... ( 'tiers de confiance pour authentification' ). Ce système de clés partagées peut très bien se rajouter par dessus les systèmes existants de certificats de clés. Un champ supplémentaire dans le premier paquet codé de chaque côté ( serveur et client ) contiendrait la clé de 4096 bits, cryptée par la clé publique de l'organisme d'Etat.

Par contre ce système n'a plus besoin de 'tiers de confiance pour cryptographie forte'.

Ainsi le système de clés partagées peut être utilisé à la fois pour crypter la clé de session d'un fichier présent sur le disque dur d'un utilisateur tout comme les paquets échangés en ligne sur l'internet.

Je pense qu'il est urgent d'y penser car les standards qui seront autorisés en France pour le commerce électronique ( chiffrement du code bancaire uniquement ) seront aussi autorisés pour l'échange de données en ligne ( nom, prénom, adresse, profession ) ou même de messages complets ( comme sous les logiciels Outlook de Microsoft ou Eudora ... ).

Pouvoir offrir à l'utilisateur un cryptage de 128 bits pour ses transactions bancaires ou ses messages, tout en permettant un décodage judiciaire immédiat si nécessaire, permettrait d'obtenir une confiance absolue de la part des utilisateurs.

N'oublions pas qu'une clé de 56 bits ( sur DES,RC5, RC2 ou RC4 ) peut être cassée en quatre mois par des groupes organisés sur l'internet ( comme le challenge RSA DES-56 et RC5-56 cassé par le groupe 'bovine' ). L'espionnage industriel est alors possible avec des clés de 56 bits. Et tout le monde sait qu'une confiance moyenne en un système peut porter préjudice à ce dernier.


Des bruits circulent indiquant que le DES-56 bits peut être cassé en 3 à 15 minutes par la NSA américaine ( National Security Agency ).
Mais casser le DES-56 en 15 minutes coûte plusieurs millions de dollars. Lors d'une enquête judiciaire, s'il faut attendre plusieurs mois pour obtenir le fichier déchiffré, cela peut porter préjudice à l'enquête en cours. L'Etat n'investira jamais plusieurs millions de francs pour obtenir rapidement un fichier déchiffré nécessaire à une enquête. L'enquête sera alors menacée.
Ou alors l'Etat devra investir quelques centaines de millions pour mettre en place des ordinateurs à haute intégration de processeurs permettant un déchiffrage rapide de tous les algorithmes existants ( DES-56, RC5-56, RC2-56, RC4-56 et tous les algorithmes qui peuvent être modifiés pour n'utiliser que des clés de 56 bits : IDEA, BLOWFISH, SEAL, GOST, KUHFU, REDOC, SAFER, 3WAY ... ) et capables de répondre aux demandes judiciaires rapidement ( qui seront de plus en plus nombreuses au fil des ans ).


Petite parenthèse pour l'internaute anonyme d'adresse mail :netspirit@usa.net qui indiquait ceci sur ce même forum :

>Au fait pour ceux que ca interresse une transaction code grace a l'algorythme
>RSA employer par Netscape avec une cle de 68 Bits n'a tenu qu'une petite
>semaine face a l'intelligence et l'acharnement d'un hacker. >Alors vouloir
>faire passer des transaction financiere proteger par des cle de 58 Bits
>me fait doucement sourire.

Il est dangereux en informatique d'employer des termes et des notions que l'on ne connaît pas :

L'algorithme RSA est un algorithme asymétrique dont les clés varient de 512 bits à plusieurs milliers de bits.
Un RSA à 68 bits ( nombre premier de 20 chiffres ), s'il existait, pourrait être cassé en 15 secondes sur un PC ordinaire.
Les clés de 64 bits ( puissance de 2 ) ( et non 68 ) ou 56 bits ( et non 58 ) représentent la clé de l'algorithme symétrique sous-jacent utilisé pour crypter la transmission. Les clés RSA ne sont ( en général ) utilisées que pour transmettre la clé de session utilisée avec l'algorithme symétrique car leur utilisation ralentit beaucoup le processus de codage/décodage.

Quant à Netscape, c'était une clé de 40 bits ( et non 64 bits ) qui a été cassée en une semaine avec plusieurs dizaines d'ordinateurs à la tâche.


Au niveau du transfert de numéros de cartes bancaires uniquement, je pense que chiffrer ces données à 56 bits n'est pas sûr car les niveaux financiers mis en jeu peuvent intéresser bon nombres de pirates 'amateurs' ou 'organisés'. Le développement de virus furtifs qui se copieraient sur tout ordinateur entrant en contact avec lui et dont le seul but serait d'utiliser le temps machine ( lorsque l'utilisateur ne travail pas sur l'ordinateur ) pour tenter de casser le code à 56 bits, est tout à fait possible et ne relève pas de la science fiction. Les programmes clients de cassage du code DES-56 et RC5-56 du groupe 'bovine' peuvent être configurés pour ne pas être détectés sous Windows 95, avoir un niveau de priorité minimum ( pour ne s'activer que lorsqu'il n'y a pas d'autres programmes en cours d'exécution ) et envoyer le résultat de leurs recherches à la prochaine connexion à l'internet.

Si l'Etat ne devait pas mettre en place les systèmes de clés partagées et conservait uniquement le codage à 56 bits, il serait alors intéressant d'autoriser un codage à 128 bits seulement pour les coordonnées bancaires : cela ne permettrait pas un contrôle sur ces données mais au moins mettrait à l'abri les utilisateurs. ( ou un codage à 1024 bits s'il s'agit d'un cryptage de type RSA asymétrique pour le code bancaire et les informations liées ou d'un algorithme d'échange de clés comme Diffie-Hellman ).


Dernière chose : de nombreux détracteurs du contrôle de l'Etat sur les données chiffrées, mettent en avant que les criminels n'ont pas besoin d'être autorisés à utiliser un cryptage fort car ils utilisent un cryptage fort de toute façons.

Cela est peut-être vrai mais il est alors possible de détecter le cryptage fort à travers le flot de données chiffrées par les méthodes autorisées ( par un logiciel 'sniffeur' ) et de détecter alors l'émetteur et l'expéditeur.

Mais ce qu'il ne faut pas oublier c'est que l'internet est utilisé aussi par de nombreuses personnes qui peuvent commettre des délits ( échanges de photographies pédophiles, vente de produits illicites, diffusion de propos racistes, arnaques aux numéros de cartes bancaires, perception de dons pour des associations caritatives fantômes, ordre de mouvements de fonds illicites, vente de logiciels commerciaux piratés, copie illicite de livres, de disques et diffusion sur Internet, tout cela échangé de façon cryptée entre les 'criminels' ... ) sans pour autant connaître l'informatique et qui utilisent les logiciels disponibles dans le commerce.

Ne pas pouvoir avoir accès directement à une information cryptée en cas de doute ( et de décision judicaire ) peut gravement limiter les actions des forces de police.

N'oublions pas que le développement de l'Internet va faire exploser le nombre de délits liés à l'informatique. Si l'Etat ne se donne pas un moyen de contrôle maintenant ( la France a la chance d'avoir une législation dure en ce domaine, un assouplissement sera alors mieux perçu que dans les pays n'ayant aucune restriction en ce domaine ) rien se sera possible plus tard.

Le fait que ces logiciels contiennent un champ de clés partagées, donnera confiance aux utilisateurs bien intentionnés et permettra un contrôle des autres.

Si le décodage, grâce à ce champ, de fichiers ou échanges en ligne n'est autorisé que sur décision judiciaire ou décision du Premier Ministre, le citoyen n'a alors rien à craindre. Bien sûr, il y aura toujours des gens pour critiquer le système au nom d'un prétendu complot international des Etats contre les citoyens. Mais cela c'est une autre histoire ...

Enfin, les personnes qui pensent que disserter sur la longueur des clés est futile et ne sert à rien, je souhaite leur demander pourquoi l'Etat n'autorise que des vitesses de 50 Km/heure en ville et 130Km/heure sur autoroute ?

Sans garde-fous, l'informatique peut être la plus terrible des choses.


Alexandre PUKALL
Expert


PUKALL Alexandre <pccom@infonie.fr>
METZ, FRANCE

le 18/02/1998 à 09:47:25


AUT - autres


L’AFTEL (Association française de la télématique multimédia) qui a participé à l’élaboration du rapport sur le commerce électronique dans le cadre de la mission Lorentz entend poursuivre sa contribution pour aider au développement du commerce électronique en France.

L’AFTEL préconise quatre mesures prioritaires

1. Nommer un Monsieur ou une Madame Internet pour représenter la France sur la scène internationale

2.Aider les PME à la commercialisation de leurs offres et produits via un système de crédit d’impôt

3. Etablir la confiance entre les différents acteurs de la chaîne du commerce électronique

4. Améliorer l’information des PME en matière de commerce électronique

L’AFTEL se félicite du travail accompli par la mission Lorentz et salue la mobilisation de l’ensemble des contributeurs au rapport sur le commerce électronique élaboré dans ce cadre. Il est clair qu’aujourd’hui la France et le gouvernement français ont bien compris les enjeux que représente le développement du commerce électronique et que le « retard français » n’est plus de mise. La sensibilisation sur ces enjeux est acquise et ce rapport y contribue aussi. L’AFTEL qui oeuvre en ce sens depuis plusieurs années, notamment à travers ses différents livres blancs sur le sujet, s’en réjouit.

L’Association qui a participé activement à l’élaboration de ce rapport entend poursuivre sa contribution en apportant quelques éléments concrets qui à son sens ne sont pas suffisamment mis en exergue dans le rapport Lorentz.

On peut estimer aujourd’hui que les conditions minimales sont réunies pour faire du commerce électronique en France, essentiellement en matière de busisness to business, et que les actions de sensibilisation ont porté leurs fruits. Cependant, il existe quelques freins majeurs à son développement dont les solutions n’apparaissent pas hors de portée. L’AFTEL préconise en ce sens quatre mesures prioritaires :


1. Nommer un Monsieur ou une Madame Internet
Il est indispensable aujourd’hui que la France valorise ses atouts et qu’elle fasse entendre sa voix dans les différentes instances décisionnelles sur la scène internationale à l’instar de ce que pratique le gouvernement américain à travers la personne de M. Ira Magaziner.
Afin d’améliorer cette présence et de coordonner l’ensemble des actions et des réflexions entreprises par les différents acteurs en veillant à ce qu’elles soient établies en corrélation avec les travaux menés au niveau international et notamment européen, la nomination d’une personnalité reconnue, chargée de la société de l’information au plus haut de niveau de l’Etat, constitue une priorité.

Au plan des actions sur la scène internationale, l’AFTEL souhaite également que l’Etat apporte un soutien aux technologiques françaises. La France possède, de toute évidence, des atouts industriels et technologiques importants (systèmes de paiement, interbancarité, carte à puce, terminaux de consultation...). L’exportation de ces technologies à une plus grande échelle permettra aux sociétés françaises développant des outils pour le commerce électronique (système de paiement, logiciel de catalogue....) d’offrir des solutions plus compétitives aux PME françaises qui souhaitent vendre leurs biens et leurs services en ligne.


2.Proposer un système de crédit d’impôt pour aider les PME à commercialiser les services et les outils de commerce électronique
Un des freins majeurs rencontrés en France est non pas le développement des technologies et de services mais la capacité à les vendre. Il nous apparaît indispensable d’aider les PME à investir dans leurs actions de commercialisation en leur donnant accès à différentes sources de financement. Un mécanisme de crédit d’impôt nous paraît particulièrement bien adapté car d’une part, il ne fait pas appel directement à des nouvelles subventions de l’Etat et, d’autre part, il ne nécessite pas de la part des PME qui disposent de peu de personnel et de moyens, d’entreprendre des démarches fastidieuses pour rechercher des financements externes.

3.Etablir la confiance entre les différents acteurs de la chaîne du commerce électronique
Il est urgent d’établir la confiance entre les différents acteurs de la chaîne du commerce électronique (consommateurs, marchands, établissements bancaires,...) notamment en organisant au plus vite l’activité des tiers de confiance ou tiers certificateurs.

4.Apporter des réponses concrètes au besoin d’information des PME sur le commerce électronique
De nombreuses PME sont conscientes de l’opportunité que représente pour elles le développement d’une activité de commerce électronique mais ne franchissent pas le pas, par manque d’information : quels systèmes de paiement adopter, quels logiciels de catalogue, quels sont les modes de taxation applicables.. ? Une action d’information efficace apparaît donc essentielle dans un domaine qui connaît de perpétuelles mutations..
Sur ce point, précisons que l’AFTEL soutient et participe, en outre, aux côtés de l’AFCEE (dont elle est membre fondateur) et d’EDIFACT, à l’«observatoire des échanges électroniques ».


Par ailleurs, l’AFTEL se félicite également que certaines de ses recommandations et propositions aient été entendues. Rappelons que dans son livre blanc « Internet, les enjeux pour la France », l’Association adressait des propositions autour de cinq grandes orientations :

Améliorer le fonctionnement de l’Internet
Favoriser l’accès à l’Internet des entreprises - notamment des PME - , et des particuliers
Soutenir activement la création de produits, services et contenus français et européens
Mettre l’état et les collectivités locales en ligne
Clarifier et adapter la réglementation française.

AFTEL- ASSOCIATION FRANCAISE DE LA TELEMATIQUE MULTIMEDIA <aftel@aftel.fr>
Paris, France

le 17/02/1998 à 17:05:34


AUT - autres

Des synthèses de réponses il apparait que F.LORENTZ n'a jamais eu à sa connaissance le cas d'une entreprise qui aurait été empêchée de vendre du fait de la politique de cryptologie en France.
Je pense avoir un cas concret à soumettre : depuis Décembre 97, un ISP (Internet Service Provider)parmi les plus importants en France, souhaite tester un produit de sécurisation pour réseaux Intranet que vend dans le monde une filiale de notre Sté. Ce produit intègre des algorithmes de crypto incluant entre autres des clés à 56 bits. Or, malgré toutes les déclarations y compris dans ce forum, il nous est répondu au SCSSI et encore hier 16/02/98, que les décrets de la loi de 1996 (!!!) ne sont pas encore passés et que de ce fait rien n'a changé par rapport au régime précédent... De ce fait ma Sté ne peut vendre le produit que souhaite utiliser cet ISP pour en faire une offre de service Intranet sécurisé à ses clients : en effet l'ISP en question estime que la clé à 40 bits sera insuffisante pour certains de ses clients et qu'il lui faudra la clé à 56 bits. Si cela impose pour chacun des clients concernés une démarche lourde et longue d'autorisation l'offre de service souhaitée n'a plus lieu d'être.
Concrètement nous perdons donc l'opportunité de vendre ce produit et l'ISP ne peut monter cette offre de service qui faciliterait la vie de nombre d'entreprises en France qui pourraient ainsi accéder à des services sécurisés facilitant entre autres le commerce électronique.
A l'heure où nombre de serveurs d'e-commerce se déploient dans le monde (le dernier exemple étant en Allemagne avec Bertelsmann qui va offrir un service de librairie virtuelle comme AMAZON aux USA, d'ailleurs avec un prix du livre qui ne respectera pas la loi du prix unique du livre en France), on constate que des pays s'adaptent à grande vitesse et que d'autres continuent à s'estimer à l'abri derrière leur carcan de lois et règlementations, générateur de complexité, lourdeurs, coûts induits ...
Ce forum, quoique intéressant par la liberté apparente des opinions qui s'y expriment, est à l'image de notre vieux pays centralisateur : on va passer des mois et des années (il y a deux ans que "la loi de 1996" attend d'être traduite dans les faits)à discuter de tous les détails pour prévoir tous les cas et conséquences possibles de l'e-commerce et on va oublier l'essentiel, à savoir que le business n'attend pas et qu'il va s'exercer là où c'est facile et moins coûteux..et comme les frontières sont par ailleurs ouvertes, j'aimerais comprendre comment nos chers stratéges vont pouvoir favoriser entreprises et emplois francais ...
Nous attendons toujours le déploiement facilité d'expérimentations réelles et concrètes qui serviront aux premières constations et conclusions!! La réglementation pourra s'affiner par la suite, s'il s'agit de conserver voire de justifier de nouveaux emplois de fonctionnaires qui vérifieront le respect des règles...

BELLON <gbellon@nembridge.com>
PARIS, FRANCE

le 17/02/1998 à 13:57:00


 


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