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                    Samedi 05 août 2006 
                     
                         
                         
                  Olivia Ruiz a dompté l'arène saint-leusienne 
                     Elle ne paye pas de mine. Une mignonnette brune à petite voix. Olivia joue dans la catégorie chanson française. Pour être sincère, nous sommes dubitatifs sur sa future prestation sur l'imposante scène de la Ravine.  
  La voilà qui fait son entrée sur les planches. Une sommaire robe rouge à pois blanc. Des bottes assez rétros et les cheveux lâches : Olivia Ruiz établit naturellement le dialogue avec son public. Et le courant passe.  
  Nous voilà subjugués. La petite fille d'un immigré espagnol, a dompté la Ravine toute entière.  
  Olivia vit à fond chaque chanson. Sous nos yeux, elle se transforme en danseuse hispanique. Sensuelle, drôle et cynique, la chanteuse entre en complète interaction avec la Ravine.  
  On ne s'ennuie pas. On écoute ses histoires, ses moqueries à l'encontre de quelques spectateurs. Lorsque Olivia Ruiz traîne ses casseroles, son tube, le cour de la Ravine se soulève et chante à l'unisson. Une belle surprise.  
                     
                         
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                                    Texte : Laurène Mazier 
                   
                    
                  Cali, écorché vif ou joueur de scène ? 
                   Dans la vie, Cali est homme sympathique et modeste. Cet ancien chanteur de bal populaire a connu le succès avec un album particulièrement tranchant et amer. « À la suite d'un naufrage amoureux, j'ai écris mon chagrin en chansons » . Ses fans sont touchés par la sincérité et son vécu.  
                  Attachant dans la vie, sur scène Cali suscite bien des interrogations. « Il en fait des tonnes, à quel jeu joue-t-il ? » , grogne une femme alors qu'elle se dirige vers la sortie.  
                  De chansons légères et souriantes, Cali passe par des moments intenses où la souffrance d'un père, d'un homme ou d'un amant prend le dessus. Cali frôle le glauque.  
                  La Ravine mitigée. Irrité par la prestation du grand brun, le public quitte le concert avant la fin. Pourtant, devant la scène, nombreux sont les fans fascinés. « Il a des airs de Brel » , admire l'un d'eux.  
                  Au final, nous sommes partagés. Cali : véritable écorché vif ou talentueux joueur de scène ?  
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                  Texte : Laurène Mazier 
                     
                    
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