R. GREIF

Mission sur l’avenir des associations et sociétés savantes dans le secteur de l’énergie

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Il a été constaté une forte dispersion des nombreuses associations qui diffusent de l’information, organisent colloques et forums, ou assurent des formations dans le domaine de l’énergie.

Cette dispersion entraîne une grande fragilité du dispositif dont un des rôles est de relayer la politique énergétique des Pouvoirs Publics auprès des agents économiques concernés.

De plus, la situation financière de l’Institut Français de l’Energie (IFE), acteur majeur pour la formation, la documentation et l’échange d’information, nécessite des décisions structurelles urgentes.

Après avoir dressé un tableau de la «galaxie» énergie, le rapport établi le 26 juin 1995, en réponse à la demande du 10 mai 1995 du Directeur Général de l’Energie et des Matières Premières, recommande la dissolution de l’IFE après cession des activités formation et documentation. Il mentionne les solutions envisageables pour la reprise de chacune des activités opérationnelles.

La dévolution de l’actif immobilier de l’IFE permettrait de doter un fonds associatif reprenant la fonction études. Cette nouvelle structure, s’appuyant sur un établissement universitaire, devrait se fixer comme objectif d’atteindre une notoriété internationale comparable à celle des grands instituts étrangers qui s’expriment sur les problèmes de l’énergie et pèsent sur les choix stratégiques des Etats ou de l’Union Européenne.

La restructuration de l’IFE est un préalable à la réorganisation de la «galaxie», des regroupements étant souhaitables entre les associations d’activité voisine. L’IFE nouveau ainsi que le CNISF pourraient jouer un rôle moteur à cet égard.