R. GREIF

Mission de suivi sur l’action d’EDF au Liban

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A la demande du Directeur des Relations Economiques Extérieures, le rapporteur a effectué une deuxième mission au Liban du 26 février au 1er mars 1996.

Cette mission faisait suite à celle de mars 1995, avec pour objet le suivi des décisions prises à l’occasion de la signature du protocole franco-libanais du 12 juillet 1995.

Elle a permis de faire un point sur l’état d’avancement des contrats de réhabilitation, qui sont en voie d’achèvement pour les centrales et terminés pour le transport et la distribution.

Elle a constaté le bon avancement de la construction des nouvelles centrales de Tyr et Baalbeck (turbines à combustion) mais un retard dans celle des centrales à cycle combiné de Beddawi et Zahrani.

La montée en puissance de ces centrales sera freinée au départ par le décalage dans la rceacute;alisation des infrastructures de transport, qui ne pouo pérationnelles qu’à une échéance postérieure d’un an à la date prévisionnelle d’achèvement des centrales à cycle combiné.

Quelques progrès ont pu être notés pour le redressement, avec l’autorisation d’embauche de 50 cadres et 20 informaticiens, en cours de réalisation. L’environnement institutionnel n’avait cependant pas évolué et n’évoluera vraisemblablement pas d’ici la fin de l’année 1996.

Le retard accumulé dans la modernisation de la gestion d’EDL rendra difficile la prise en charge d’une puissance de production doublée par rapport à la puissance actuelle, ce qui milite fortement en faveur de l’affermage des installations de production et des services de distribution, afin que les efforts de redressement d’EDL puissent être concentrés sur le transport et le dispatching.

Des recommandations ont été formulées en vue des négociations à venir entre la France et le Liban pour le protocole 1996.