(Last update : Thu, Nov 20, 2014)

ACFCI - Guide pratique

CHAPITRE 3
Glossaire


ACQUIS
Ensemble des savoir, savoir faire et savoir être dont un individu manifeste la maîtrise dans une activité professionnelle, sociale ou de formation.

Source: CEREQ 94

AGREMENT
Acte unilatéral émanant de l'Etat ou des régions permettant la mise en oeuvre de certaines dispositions. On distingue notamment quatre types d'agréments:
agrément des organismes collecteurs
L'Etat délivre des agréments à différents organismes paritaires afin d'organiser la collecte et la mutualisation des contributions des entreprises au développement de la formation continue
agrément des organismes de formation
Depuis la loi du 4 février 1995 est instauré une procédure d'agrément des organismes de formation.

voir 6.1.

agrément des programmes d'études de certains organismes de formation
Cet agrément délivré par l'Etat concerne le programme annuel d'actions, d'études, de recherche et d'expérimentation de certains organismes de formation auxquels les entreprises, de 10 salariés et plus, peuvent verser au plus 10% du montant de la participation au développement de la formation professionnelle.
agrément des stages au titre de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle
L'agrément d'un stage par l'Etat ou la région permet à l'organisme concerné d'accueillir, dans la limite d'un quota de places, des stagiaires qui percevront pendant la durée du stage, une rémunération versée par l'Etat ou la région, et dans certains cas l'allocation de formation reclassement (AFR).

Source: Centre Inffo, les fiches pratiques de la formation continue Mai 1994, p.16.

ATTESTATION
attestation de stage
Document écrit, remis au stagiaire, qui certifie sa participation à une formation.
attestation de présence
Document écrit, à usage administratif, remis au commanditaire. Il certifie l'assiduité du stagiaire à une formation.

Source: AFNOR

CERTIFICATION
L'action de certifier vise à donner l'assurance de la conformité ou de la véracité d'un fait ou d'un document. Dans le contexte de la formation, la certification est une opération qui permet de garantir, d'authentifier, de légaliser les compétences et savoir faire d'un individu

Source : validation des acquis quelques définitions MEN/DLC Groupes sur la validation 1993 non publié
Le CEDEFOP définit la certification ainsi: "délivrance d'un diplôme, certificat ou autre titre par les autorités, organismes de formation et personnes compétentes".

Source: analyse comparée des systèmes de procédures de certification des quantifications en vigueur dans l'Union européenne Flash 6/93 CEDEFOP.
Le caractère officiel de la certification ne peut être attribué que si deux conditions sont respectées:
  • un référentiel établi ou vérifié par une autorité officielle légale. Elles sont au nombre de trois en France: le Ministère de l'Education nationale, la Commission technique d'Homologation, les Commissions paritaires nationales pour l'Emploi des branches;
  • un contrôle et une maîtrise du processus de certification, c'est à dire des procédures d'évolution et des conditions de délivrance du document authentifiant la conformité de cette évaluation aux normes du référentiel. Il en découle une hiérarchie des "documents" certifiés: Diplôme, Titre homologué, CQP, Certificat.

En matière de "qualité totale" la certification atteste de la conformité d'un produit, d'un service, d'un système d'organisation à un référentiel (norme, spécification technique etc ...). La certification produit (marque NF en France garantit la qualité des produits, tandis que la certification d'entreprise (AFAQ) valorise leur sécurité et la constance de leur qualité (concerne plutôt les biens industriels).

Source: le Monde du 07.02.94.

L'intitulé "certification" du titre III de cet ouvrage désigne l'opération qui confère au document délivré à l'issue de la formation une dimension juridique de portée générale, sectorielle ou intersectorielle. Dans certains cas il s'agit même de certification de la certification (homologation de CQP par exemple)

voirTITRE lll


CERTIFICAT
Document écrit, délivré par le dispensateur de formation ou une autorité de référence reconnaissant au titulaire un niveau de capacité vérifié par un contrôle

Source: AFNOR NF X 50 750 1
certificat de qualification professionnelle (CQP):
Le certificat de qualification professionnelle est délivré par une Commission paritaire nationale (CPN) de branche.

Le CQP est développé dans un objectif d'adéquation à l'évolution des qualifications. Il est reconnu dans la classification des conventions collectives de la branche. voir 9.2. dt> certificat consulaire de spécialisation (CCS des CCI):

Le Certificat consulaire de Spécialisation des Chambres de commerce et d'industrie est un label qui concerne les formations professionnalisantes d'un an, proposées par les CCI aux personnes titulaires d'un bac + 2 ou équivalent qui se destinent à des métiers d'encadrement de niveau intermédiaire.

Ce label pour l'emploi est attribué par un Comité qualité aux cycles de formation qui respectent les critères de professionnalisation et d'insertion préalablement déterminés. Le titre délivré à l'issue d'une formation labellisée CCS des CCI peut faire l'objet d'une homologation par l'Etat .

voir 10.2.

certificat délivré par un organisme de formation:
le certificat est approuvé et signé par les autorités compétentes. Il revêt un caractère plus officiel que l'attestation.
CLASSIFICATION
Hiérarchie des emplois et, en règle générale, des postes établie le plus souvent en référence à une grille construite a priori. Les classifications sont définies par une convention collective.

voir 9.1.


COMPETENCE PROFESSIONNELLE
Mise en oeuvre, en situation professionnelle, de capacité qui permettent d'exercer convenablement une fonction ou une activité.

Source: AFNOR NF X 50 750 1

DIPLOME
Document établissant un privilège ou un droit. émanant d'une autorité compétente, le diplôme a une dimension juridique. Il conditionne l'accès à certaines professions et à certaines formations ou concours.
Source: AFNOR NF X 50 750 1

Les diplômes nationaux sont la voie la plus courante de validation.

Cette appellation est réservée aux titres délivrés par et sous le contrôle du ministère de l'Education nationale (diplôme nationaux, d'Etat ou diplômes délivrés par des établissements privés ou consulaires et revêtus d'un a visa" ministériel (voir 8.1..). La notion de a diplôme national" est fixée par l'article 17 de la loi de 1984 .

Source: note MEN.

On distingue:

diplôme visé:
diplôme d'établissement ayant fait l'objet d'un arrêté officiel lui conférant une valeur législative nationale. voir 8.1.
diplôme national:
diplôme sanctionnant une formation basée sur un programme national (BAC, BTS, DUT, Licence, Maîtrise, DEA, DESS, Doctorat . . . ).
diplôme d'Etat:
diplôme délivré par l'Etat, régissant l'accès à une profession spécifique (ex.: Diplôme d'Etat d'infirmière). voir 8.4.
diplôme d'établissement:
article 17 de la loi de 1984 diplôme d'ingénieur: loi du 10 juillet 1934 voir 8.2.

EVALUATION (de la formation)
Opération ayant pour objet la production d'un jugement, au cours ou à l'issue de la formation, à partir de résultats mesurables en fonction de critères préétablis (cette évaluation peut être faite à des temps différents, pour des acteurs différents)

On distingue par exemple, l'évaluation de satisfaction, l'évaluation du contenu de l'action de formation, l'évaluation des acquis, l'évaluation des transferts éventuels en situation de travail. Les modalités et les types d'évaluation sont précisés dans le cahier des charges de la formation

Source: AFNOR X 50.

Le Ministère de l'éducation nationale définit 4 types d'évaluation:

l'évaluation diagnostic:
elle précède la formation afin d'élaborer le projet de formation en l'ajustant au mieux au besoin du formé.
l'évaluation formative:
elle permet, tout au long de la formation, d'aider le formé à analyser des difficultés, à dégager des points de repère et d'appui pour consolider ses acquisitions et à formuler des demandes de lormation. Elle permet au tuteur et au formateur d'ajuster la formation.
l'évaluation sommative:
elle fait le bilan des acquis a un moment donné de la formation ou à la fin de celle ci. Elle ne transforme pas ou peu la programmation de la formation.
l'evaluation certificative :
elle sert à évaluer les acquis en vue de la délivrance du titre ou du diplôme visé dans des situations prévues pour l'examen.

Elle relève alors de la reconnaissance d'acquis.


HOMOLOGATION
Homologuer un titre ou un diplôme, c'est le situer en fonction de l'adéquation avec l'objectif professionnel du titre.

L'homologation des titres et diplômes est réalisée par leur inscription sur une liste établie sous l'autorité du Premier ministre, par niveaux, d'une part, par métiers, groupe de métiers ou types de fonction, d'autre part, et selon une nomenclature officiellement établie.

Cette inscription est de droit pour les titres et diplômes délivrés par le ministère de l'éducation nationale, tout comme pour les titres d'ingénieurs habilités par la CTI. Pour les autres titres ou diplômes, l'homologation est prononcée après examen par une commission technique (C.T.H.) instituée auprès du comité interministériel de la formation professionnelle et de la promotion sociale, et du Groupe permanent des hauts fonctionnaires prévus à l'article L 910 1 du Code du travail.

voir8.3.1..


PROFESSION RÉGLEMENTÉE
On appelle profession réglementée celle dont l'accès ou l'exercice est subordonnée à la possession d'un diplôme ou d'une qualification reconnue. voir8.4.
QUALIFICATION
Attribut d'un individu ayant accumulé un savoir et un savoir-faire susceptible d'être valorisés socialement soit en termes d'accès à un parcours de formation soit en termes de rémunération. Ici, cette qualification a fait l'objet d'une procédure de vérification permettant de prouver l'existence des capacités annoncées.

Source: MESR DGES oct 94

QUALITÉ
Condition indispensable de l'expression individuelle de l'autonomie, de l'initiative, de l'adaptation, de l'anticipation et de la relation pertinente à l'environnement.

Source: MESR DGES oct 94

RÉFÉRENTIEL
Liste d'une série d'actes, de performances observables détaillant un ensemble de capacités (référentiel de formation) ou de compétences (référentiel de métier ou de fonction).
référentiel des activités professionnelles:
document descriptif restituant les activités de l'individu dans le contexte professionnel et les décrivant sous l'aspect des buts, des conditions et du mode de réalisation. Il ne traite pas des compétences mais décrit donc l'ensemble des caractéristiques de l'emploi, missions, activités, relations difficultés à résoudre, champ d'autonomie et de responsabilité, niveau de complexité, univers des techniques à mettre en oeuvre, positionnement dans une filière ou un itinéraire de référence, durée souhaitée d'occupation.

Source MESR DGES oct 94.
référentiel de formation:
document décrivant le programme et l'organisation pédagogique du cursus de l'action de formation. Il peut faire l'objet d'un cahier des charges et sert de base à l'élaboration des épreuves et situations permettant l'évaluation des acquisitions visées.
référentiel d'évaluation:
document précisant par quels moyens seront vérifiés les objectifs pédagogiques prévus afin de s'assurer que les capacités et connaissances acquises ont été intégrées.

Source: étude CEREQ non publié.

RESEAU (d'organismes consulaire de formation)
Un réseau national consulaire de formation est un regroupement d'établissements de formation professionnelle légalement créés, qui ont pour finalité d'assurer et de développer des formations diplômantes ou qualifiantes de même nature, dont la qualité est garantie par le respect des clauses d'un cahier des charges commun.

La certification par réseau est une procédure par laquelle un établissement consulaire de formation professionnelle légalement créé, peut obtenir, auprès de l'instance habilitée à cet effet par la Commission formation, le droit d'utiliser le label du réseau et de bénéficier ainsi des avantages qui en découlent, dès lors que cet établissement se conforme aux exigences des clauses du cahier des charges national de ce réseau.

voir 10.1.1.


TITRE D'INGÉNIEUR DIPLOME
Titre habilité par la Commission des Titres d'ingénieur (CTI). voir 9.2.
VALIDATION DES ACQUIS PROFESSIONNELS
La validation des acquis professionnels relève d'une démarche générale visant à certifier, au nom de l'université compétente qu'un individu a fait la preuve par des moyens déterminés à l'avance et non arbitraires qu'il maîtrise les savoirs et savoir faire relatifs à tout ou partie d'un diplôme.

Cette procédure particulière permet de faire valider par une commission spéciale, c'est à dire ici de mesurer, les savoirs et connaissances acquises par d'autres voies que la formation et d'en établir une correspondance avec des référentiels de diplômes universitaires.

Avec le décret de 1985, cette procédure revêt une dimension de reconnaissance officielle par l'université compétente d'une équivalence de parcours permettant d'intégrer un cursus de formation menant à un diplôme.

La loi de 1992 puis le décret de 1993 donne à la procédure une dimension nouvelle puisqu'au delà de cette reconnaissance elle permet l'attribution d'une dispense d'épreuves de diplômes ayant valeur de certification.

La décision du jury de validation est transmise, après examen du dossier, au jury compétent pour la délivrance de la partie du diplôme recherché.

Source: MESR DGES oct 94

VISA (de diplôme)
"Les écoles publiques et privées d'enseignement technique, industriel et commercial, les écoles par correspondance, les cours professionnels et de perfectionnement, les particuliers, les sociétés, ne peuvent, soit à titre gratuit, soit à titre onéreux, délivrer un diplôme professionnel sanctionnant une préparation à l'exercice d'une profession industrielle, commerciale ou artisanale.

Des examens publics sont organisés pour la délivrance des titres et diplômes sanctionnant les études".

Cependant des certificats d'études et des diplômes peuvent être délivrés par les écoles reconnues par l'Etat dans les conditions définies par les dispositions du CET (art 170 CET et arrêté du 15 février 1921) après avis du Conseil supérieur de l'éducation pour l'enseignement scolaire, et après avis du Conseil National de l'enseignement supérieur et de la Recherche (CNESER) pour l'enseignement supérieur.

Le visa du diplôme ne peut donc être obtenu du ministère de l'Education nationale que si l'école est elle même reconnue par l'Etat.

voir 8.1.


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