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FRANCE TELECOM
8 septembre 1997

UNE OUVERTURE DU CAPITAL AU SERVICE DUNE AMBITION INTERNATIONALE
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Dans un contexte international de marché où les besoins des utilisateurs sont de plus en plus globaux, de plus en plus sophistiqués, et où la compétition s'intensifie et se concentre, il est capital que France Télécom, 4ème opérateur mondial des télécommunications, puisse durablement préserver son rang.

Ainsi, à l'heure où les plus grands marchés européens vont s'ouvrir à la concurrence en offrant de nouvelles perspectives de développement, et où les alliances commerciales et industrielles s'accélèrent, le Gouvernement estime indispensable que France Télécom puisse d'une part être placé sur un pied d'égalité avec les autres opérateurs étrangers de taille comparable dans les appels d'offre internationaux, et disposer d'autre part de la capacité financière de mettre en oeuvre une politique ambitieuse de développement à l'étranger.

Le Gouvernement juge tout particulièrement essentiel, dans un tel contexte, le renforcement rapide de la coopération franco-allemande, amorcée par la mise en commun de moyens entre France Télécom et Deutsche Telekom, dans le cadre de Global One, pôle mondial de télécommunications à leadership européen. Afin de resserrer les liens entre les deux grands opérateurs nationaux, le Gouvernement français souhaite que les entreprises redéfinissent ensemble - sur une base paritaire - les éléments d'une véritable stratégie industrielle et internationale, que l'étroitesse de leur relation puisse être consacrée le plus rapidement possible par la mise en place de participations croisées qui pourraient être de l'ordre de 7,5%, et que l'une soit clairement le partenaire industriel de référence de l'autre.

Pour l'ensemble de ces raisons, et compte tenu de la proximité de l'échéance du 1er janvier 1998, le Gouvernement estime opportun de procéder à une ouverture rapide du capital de France Télécom, la cotation devant permettre à l'entreprise de disposer à brève échéance d'une valeur de marché lui permettant de se comparer à ses partenaires et ses concurrents.

Le Gouvernement entend mettre en oeuvre un tel processus selon les principes suivants :

  • l'Etat demeurera en tout état de cause l'actionnaire largement majoritaire de France Télécom : le Gouvernement s'engage à ne pas dépasser la mise sur le marché d'un montant de l'ordre du tiers du capital de l'entreprise;
  • le Gouvernement compte dans ce cadre céder dès cet automne environ 20% du capital au marché, puis - dès qu'un partenariat industriel renforcé aura été mis en place - une part de capital de l'ordre de 7,5% à Deutsche Telekom ;
  • à l'issue de ces opérations, l'entreprise nationale aura la possibilité d'augmenter son capital et de disposer pour elle-même des fonds ainsi obtenus sur le marché.

A ces opérations en capital s'ajoutera la mise en place d'un ample actionnariat salarié dont les caractéristiques avantageuses projetées font l'objet, selon M. Michel DELEBARRE, d'un certain consensus au sein de l'entreprise. En l'espèce,

  • les personnels actionnaires seront représentés au conseil d'administration de l'entreprise ;
  • pour les raisons invoquées par M. Michel DELEBARRE, le Gouvernement s'opposera à la mise en place de tout dispositif de " stock options ".

Par ailleurs, le Gouvernement prendra dès que possible une initiative législative visant à faire également bénéficier les retraités d'avant 1991 ayant travaillé à l'ancienne direction générale des télécommunications (et donc contribué à la réussite de France Télécom) de conditions préférentielles pour l'acquisition d'actions France Télécom.

Page 3 - dossier distribué lors de la conférence de presse sur France Télécom tenue le 8 septembre 1997 par D. Strauss-Kahn, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et C. Pierret, secrétaire d'Etat à l'industrie

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