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LES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION

AUTOROUTES ET SERVICES DE L'INFORMATION
EN FRANCE

 

UN CHOIX DE POLITIQUE INDUSTRIELLE :
SOUTENIR L’INNOVATION ET LES NOUVELLES TECHNOLOGIES

2 - UNE METHODE PRAGMATIQUE

Ni plan sectoriel, ni plan de commande publique
Analyser les points de blocage
Faire confiance à l’initiative privée
Agir vite

2 - Une méthode pragmatique

Ni plan sectoriel, ni plan de commande publique

Les nouvelles technologies sont par nature décentralisées du côté de la demande comme de celui de l’offre.

A la différence des initiatives qui ont pu être tentées dans le passé, l’ambition de Dominique Strauss-Kahn ne se traduit pas par un nouveau plan sectoriel centré sur une filière industrielle particulière, ni par un plan massif de commande publique. Ce qu’il nous faut c’est l’anti-plan calcul.

Analyser les points de blocage

Le Ministère de l’Economie des Finances et de l’Industrie a engagé une analyse systématique des points de blocage qui freinent le développement des nouvelles technologies et des entreprises innovantes en France. Cette action continue se caractérise par un dialogue étroit avec l’ensemble des intervenants, notamment les opérateurs privés du secteur. Les différentes administrations du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie s’efforcent de formuler des propositions en se mettant à la place du créateur d’entreprise qui souhaite innover et créer des emplois.

Faire confiance à l’initiative privée

L’investissement en capital-risque, tout comme la démarche d’entreprise résultent d’un arbitrage risque/rentabilité. L’innovation par tous et pour tous, c’est agir sur ces deux termes : permettre au succès d’être récompensé, car il est créateur de valeur et d’emplois; mais aussi mutualiser une part des risques pris car ils le sont au bénéfice de la collectivité. Pour agir dans ce sens, l’intervention de la SOFARIS pour la garantie des opérations de capital-risque sera confortée et renforcée notamment avec l’appui de la Banque Européenne d’Investissement.

Dans le même esprit, des réflexions sont engagées sur la situation des créateurs d’entreprises lorsque celui-ci quitte son statut de salarié, notamment au regard de l’assurance chômage.

Agir vite

Le monde des nouvelles technologies, et tout particulièrement des nouvelles technologies de l’information et de la communication se caractérise par une impressionnante accélération des rythmes - découverte, innovation technologique, obsolescence -.

Dans un environnement international où des retards de quelques mois dans l’innovation technologique, ou dans la constitution de positions industrielles, peuvent être déterminants pour la compétitivité de notre pays, Dominique Strauss-Kahn a souhaité que plusieurs mesures puissent être applicables dès le 1er janvier 1998.

Tout créateur d’entreprise sait que, pour financer sa croissance, il a besoin de liquidités et que toute charge fixe est un handicap. Il faut donc faire en sorte que toutes les contributions puissent se faire sous forme d’apports en capital, c’est à dire de participation pleine et entière aux risques et aux profits de l’entreprise ; cette idée de base se décline autour des trois piliers de l’innovation : l’émergence de nouvelles technologies, de nouveaux entrepreneurs et de nouveaux capitaux.

3 février 1998

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