Une racine commune à tous les services d'information
d'origine gouvernementale :
"gouv.fr"Les avantages d'une telle racine
permettre aux utilisateurs d'Internet de repérer clairement l'émetteur du service : un ministère ou un organisme gouvernemental ;
autoriser les ministères à adopter un nom générique pour leur service - culture, sports, finances... - sans apparaître hégémonique par rapport à tous les secteurs couvrant ces mêmes activités et qui pourraient vouloir adopter ces mêmes noms.
1 - Rapide historique
novembre 1995 : le ministère délégué à la poste, aux télécommunications et à l'espace propose, à l'occasion de la création de son service d'information via Internet, la création d'une racine commune "gouv" pour tous les services des ministères accessibles via Internet. Cette proposition reçoit un accueil très positif du Service d'information du Gouvernement (SIG) ainsi que de NIC-France, l'organisme chargé de gérer le plan de nommage sur Internet pour la France
20 décembre 1995 : cette proposition reçoit un accord officiel lors de la commission d'agrément réunie par les services du Premier ministre
depuis janvier 1996 : NIC-France enregistre les premiers services ministériels sous gouv.fr : telecom.gouv.fr mais aussi social.gouv.fr et justice.gouv.fr
15 mai 1996 : La circulaire signée par le Premier ministre officialise l'utilisation de la racine commune "gouv.fr"
2 - Les responsabilités
Le SIG est dépositaire du nom de domaine "gouv.fr"
NIC-France gère techniquement le domaine. Ce qui permet de conserver une neutralité vis à vis des prestataires de service réseau.
3 - Comment, pour les services ayant déjà un nom de domaine, migrer de "exemple.fr" à "exemple.gouv.fr" ?
Phase 1 : création de "exemple.gouv.fr"
Dépôt du nouveau nom de domaine auprès de NIC-France et création du serveur de nom associé
Cas 1 : migration sans changement de prestataire réseau. NIC-France ne facturera pas cette prestation.
Cas 2 : migration avec changement de prestataire réseau. NIC-France facturera cette prestation au coût en vigueur.
Dès lors, il devient possible de désigner les machines par leur nom dans l'ancien comme dans le nouveau domaine : "machine.exemple.fr" et "machine.exemple.gouv.fr" désignent la même machine.
Dans le premier cas, c'est l'ancien serveur des noms qui répond, dans le second, c'est le nouveau.
Phase 2 : mutation progressive de "exemple.fr" vers "exemple.gouv.fr"
Au terme de la phase 1, les machines sont toujours configurées comme appartenant à l'ancien domaine : quand on demande son nom "canonique" à la machine "machine", elle répond "machine.exemple.fr" et non pas "machine.exemple.gouv.fr".
Pour modifier ce comportement, il est à priori nécessaire d'intervenir sur chaque machine. L'intervention est légère, sans complexité, mais peut prendre du temps pour un parc important et géographiquement dispersé.
Néanmoins, cette opération peut être menée progressivement, en commençant par muter les machines les plus en vue sur le réseau (serveurs Web, par exemple), les autres machines pouvant être mutées petit à petit.
Le mode opératoire de cette mutation peut évidemment prendre différentes formes : être centralisée, être réalisée par chaque utilisateur...
Phase 3 : suppression de "exemple.fr"
Lorsque toutes les machines ont été mutées, il devient possible de supprimer l'ancien domaine.
Avant la suppression, il peut être envisagé de mettre en place des serveurs sur les anciennes adresses qui indiquent aux utilisateurs que l'adresse a changé et les invite à mettre à jour leurs "tablettes". Ceci concerne prioritairement, bien sûr, les machines Web (page d'information) et les serveurs de courrier électronique (relais automatique doublé d'un courrier d'avertissement).Remarques
- Il est important de bien communiquer pendant l'opération, afin que les utilisateurs prennent au plus tôt l'habitude d'utiliser les nouvelles adresses.
L'acheminement du courrier électronique doit être examiné avec soin, afin que les deux types d'adresses (ancien et nouveau domaines) soient convenablement gérés durant la transition.