Présentation du groupe :

Le groupe, sous la présidence de M. Claude Fortin (président de la commission formation de l’ACFCI) s’est réuni une première fois le 10 avril 1997 et une seconde le 13 mai 1997.

Deux notes de cadrage méthodologique ont été distribuées aux participants : une sur la création d’entreprise, une sur la recherche et le transfert de technologie.

Chaque note a fait l’objet d’une réunion :

30 personnes ont assisté en moyenne à chaque réunion :

• représentants des écoles : 20 (tous les réseaux étaient représentés )
• représentants des administrations : 4 (Industrie, Affaires étrangères, DATAR)
• représentants d’entreprises : 2
• représentants d’élèves ou anciens élèves : 4

Bonne participation des écoles qui sur les deux sujets font état de leurs pratiques et sont très sensibilisées à ces questions.

Il est à noter l’appui des représentants d’HEC entrepreneurs qui a permis sur le thème de la création d’entreprise de recentrer les objectifs et d’aborder la mise en place des moyens pour les atteindre.

Le développement de l’esprit d’entreprise dans son sens le plus large et éventuellement la création d’entreprise sont des demandes récurrentes dans le débat sur la formation. Est-il possible de former des créateurs d’entreprises dans le système actuel des écoles d’ingénieurs ? Que manque-t-il pour y arriver ?

Questions abordées par le groupe de travail :

Pour le 1er thème ; lors des 2 séances plénières, les questions traitées, ont tourné autour :

• de la difficulté à transmettre un savoir-faire et surtout un savoir-être.
• de la nécessité de réactiver la formation au management en sensibilisant les élèves aux comportements, aux attitudes, aux réflexes de l’entreprise.
• du poids de notre culture et des processus de formation et de sélection qui favorisent une logique individualiste ne prédisposant pas des élèves aux aptitudes recherchées.
• des objectifs réellement recherchés : sensibiliser les étudiants à la vie d’entreprise, assurer une meilleure carrière à l’ingénieur en lui donnant des bases de management, former ceux qui ont

Pour le 2ème thème ; la discussion s’est développée à partir de ce qui était fait dans les écoles en matière de transfert de technologie :

• place et importance des stages, des CIFRE, rôle des intervenants industriels.
• importance du rôle des Ecoles doctorales.
• créer un véritable marketing des écoles pour les aides dans leur démarche de transfert.
• Il est également rappeler qu’il faut savoir protéger notre recherche par un enseignement pratique et pragmatique sur la protection industrielle et les brevets.
• grande naïveté des français en la matière.

Etat des discussions :

` Pour ce qui concerne les créations d’entreprise le groupe propose de travailler à la pré-maquette d’une formation type qui pourrait se diviser en trois étapes :

• sensibilisation à la création par le cycle court de la première année de scolarité.
• approfondissement avec un cycle plus élaboré au cours des deux années suivantes.
• formation complémentaire plus spécialisée pouvant déboucher sur un mastère.

Un prix de l’acte d’entreprendre ou de l’école la plus entreprenante, commun à l’ensemble du réseau pourrait être instauré.

Différentes questions ont été proposées comme base de réflexion à venir pour orienter une formation à l’esprit d’entreprendre :

• travail individuel ou en équipe ?
• formation concentrée ou pas ?
• mode de sélection des élèves ? mode d’encadrement ?
• collaboration avec le corps professoral ?
• statut des intervenants ?
• problème de l’encadrement administratif ?
• et enfin niveau d’engagement de la direction de l’école ?

Pour la 2ème partie sur la recherche, la discussion est restée centrée sur les objectifs et les finalités de la recherche.

• sur les démarches à entreprendre
• soit répondre aux besoins formulés par les entreprises
• soit avoir une démarche volontariste

Interfaces :

Des liens évidents sont à rechercher avec les groupes : innovations pédagogiques et projet personnel,

• n•2
• n•4 recrutement des élèves et sans doute avec le n•5 sur la dimension international pour la recherche interface avec le groupe n•1 connaissance du marché et prospective.

Méthodes de Travail :

Il est proposé de lancer auprès des écoles une enquête pour connaître leurs pratiques actuelles sur la formation à la création d’entreprise.

Il est recommandé de prévoir l’audition de quelques chefs d’entreprises et d’entrepreneurs.

• formation d’un groupe plus restreint pour travailler sur l’esprit entrepreneurial et le projet personnel de l’élève.
• mise en place d’un atelier à la création d’entreprise.

De même sur la partie recherche, une enquête est diffusée auprès des écoles.

Deux groupes de travail spécifiques sont mis sur pied :

• sur les écoles doctorales
• sur les structures permettant le développement de la recherche sous contrat/intermédiation.

Suggestions :

Il est dommage qu’il n’y ait pas eu de chefs d’entreprises - créateurs et que les élèves ne se soient pas exprimés de façon plus forte.

Il est important d’ouvrir le groupe à trois catégories d’acteurs non représentés sur le thème recherche (entreprises, centres techniques, organismes de valorisation).