Contribution de Christophe BAUBERT (VSN-Site)
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1. Charte de promotion d'une élite ou charte qui répond aux besoins
de l'industrie?
Après, analyse de ce que j'ai vu, entendu,
je trouve que la chose est mal engagée.
 assiste qu'au travail d'un seul groupe

Je n'ai entendu à cette réunion que des gens qui se satisfont
de ce qu'ils ont ou des gens qui ont peur de ne pas arriver
assez vite au niveau de ce qui risque d'être adopté.

Je m'explique: Les écoles qui se sont exprimées ont fait
part de ce qu'elles pratiquent. On a ensuite dit en gros
les deux choses suivantes:
- Ah oui, c'est bien, il faut faire ça, ça a l'air d'être efficace.
- Attention, si ca se trouve, mon école sera incapable d'arriver
à ces critères.

Résultat: On s'est écouté parler et quelque part on s'est
satisfait mutuellement puisqu'on ne s'est pas confronté à des critères tangibles:
Les besoins des entreprises.

Quels sont-ils réellement? Certes, les témoignages d'industriels
ont éclairé la réunion mais ils ne pouvaient pas
être représentatifs de l'industrie. C'est pour eux qu'on crée ce
label pas pour primer ou déclasser les écoles!
Le but n'est pas l'élitisme de certains mais
un outils pour l'industrie et un objectif  pour l'enseignement.

2. Des enquêtes!
A la base, on a donc besoin enquêtes pour évaluer les besoins
et connaître la palette réelle de moyens que l'on peut mettre en place
pour les satisfaire. Le CEFI me semble bien placer pour aider le
groupe en ce sens.

2.1 Enquête d'entreprises.

2.1.1. Enquête auprès de qui?
enquête auprès des entreprises:
- françaises non implantées à l'étranger.
- françaises implantées à l'étranger.
- étrangères implantées en France
- étrangères non implantées en France.

2.1.2. Que demander?
Les buts de cette enquête seraient d'évaluer les 3 points qui suivent:

2.1.2.1. Les Besoins actuels des entreprises.
Il faut voir quels sont les compétences demandées aux ingénieurs
dans leur travaux quand il ont trait de près ou de loin à l'international.

2.1.2.2. Les compétences réelles des ingénieurs.
Les questions doivent porter sur comment les ingénieurs
français sont perçus dans les entreprises ou ils travaillent
pour ce qui est des relations internationales et des systèmes
d'information.

2.1.2.3. Les besoins/enseignements nécessaires pour le futur.
Demander aux entrepreneurs ce qu'ils pensent avoir besoin
chez les ingénieurs qu'ils vont embaucher dans les 3 ans
a venir. Quels enseignements voient-ils pour remplir ces
besoins.

2.1.3 Comment élaborer ce questionnaire?
Cette enquête, pour le groupe de discussion qui nous
concerne doit être élaborée par audits auprès de quelques
représentants de l'industrie et analysées par des professeurs
de langues, des responsables de systèmes d'information, des
responsables de relations internationales. Pour mettre en place une
grille d'évaluation qui sera transmise à une quantité suffisante
d'entreprises des type citées précédemment.

2.2 Enquête auprès des établissements.
Enquête auprès de nos établissements pour voir les méthodes
d'enseignements que l'on peut utiliser:
C'est ce que l'on a fait lors de notre précédente réunion.
On a toute fois pas confronte ces offres aux besoins pour
les adapter et les faire évoluer.
On a aussi oublié d'autre écoles et universités
Il faut se donner les moyens de réussir en intégrant tous les
acteurs qui potentiellement peuvent apporter des solutions
encore inconnues du grand nombre.

2.3. Enquêtes extra territoriales.

Les Hollandais et Scandinaves étant réputés comme
étant très appréciés, pourquoi ne pas analyser les raisons
de ces succès dans leur formation pour intégrer dans
nos formations ce qui les favorise. Pourquoi ne pas
interroger l'ambassade de Hollande en France?
Les étudiants originaires de ces pays scolarises en ce
moment en France.

3. Suivi et promotion du label.

Ces questionnaires doivent être posés sur une base relativement
fréquente pour déceler les besoins suffisamment tôt pour adapter
les enseignements. Un observatoire doit être affecté à cet effet.
Celui-ci aura pour autre rôle de faire le marketing du label
au niveau mondial.



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