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René-François BERNARD

Document technique pour l'élaboration des référentiels

Charte pour la formation des cadres techniques pour l'Industrie

Deuxième formateur de cadres en France après le Ministère de l'Education Nationale, le Ministère de l'Industrie, de la Poste et des Télécommunications fort de ses 25 écoles d'ingénieurs, les 6 écoles des mines, SUPÉLEC, l'ENSPM, les 17 écoles d'ingénieurs consulaires ainsi que du réseau très dense des écoles de management et de commerce des CCI souhaite réaffirmer le rôle essentiel qu'il accorde à la formation et à cette fin conforter le dispositif de formation qui relève de son département pour en optimiser l'impact, continuer à adapter l'offre de formation aux besoins de compétence des entreprises, en garantir la qualité, notamment en terme d'insertion professionnelle des jeunes.

Les quatre grandes orientations, dans lesquelles les écoles qui relèvent de ce Département se sont déjà largement illustrées, et souvent comme pionnières du système de formation, doivent être spécialement développées:

  1. en adaptant l'offre de formation à la demande des entreprises.

  2. en alliant par des innovations pédagogiques la formation initiale et continue, diplômante et qualifiante pour répondre aux besoins des entreprises et constituer de véritables parcours tout au long de la vie offrant à chacun sa chance.

  3. en dégageant des synergies constitutives de réseaux entre les écoles en amont avec un recrutement assuré en commun, une ouverture internationale partagée et en aval un suivi des carrières.

  4. en développant l'innovation technologique et l'esprit d'entreprise

En matière de formation des cadres techniques, le Ministère de l'Industrie, de la Poste et des Télécommunications est pragmatique, concret, proche du terrain par l'intermédiaire des 22 DRIRE, des 183 CCI ; les liens étroits qu'il développe avec le tissu industriel ont confirmé que le problème n'était pas forcément dans l'inadéquation de l'offre de formation mais résidait plutôt dans l'organisation de cette offre et dans l'évaluation et la compréhension des besoins.

La charte s'attache à offrir une réponse de formation en adéquation aux besoins des entreprises et à l'identifier dans l'ensemble de l'appareil de formation français. Cette charte doit se comprendre comme un outil de pilotage, en proposant une collaboration plus étroite entre les partenaires dans la suite de l'Accord-cadre signé le 6 novembre 1996 à Poitiers entre le Ministère de l'Industrie, de la Poste et des Télécommunications et l'ACFCI, cette charte associe étroitement les organisations professionnelles ; les autres départements ministériels concernés ainsi que la Commission européenne participent également à son élaboration.

Ce document propose aux établissements de formation adhérant à ces principes d'intensifier leur démarche actuelle pour s'engager à être plus ouverts, plus réactifs à la demande des entreprises, encore plus adaptés à notre société avec le soutien du Ministère de l'Industrie, la Poste et des Télécommunications, le relais des DRIRE ainsi que le réseau des CCI sur l'ensemble du territoire.

Un label identifiant les adhérents de cette charte marque la conformité des formations dispensées avec les principes énoncés et traduit l'appartenance à un réseau.

L'adaptation permanente au marché
et le pilotage de l'offre de formation

La formation est un facteur essentiel à l'accroissement de la compétitivité des entreprises, c'est sur cet aspect particulier que le Ministère de l'Industrie, de la Poste et des Télécommunications, légitime à soutenir une politique de formation pour les entreprises industrielles, souhaite reprendre l'initiative et manifester encore son rôle de pionnier dans la formation professionnelle pour l'industrie.

En posant la compétitivité comme préalable à la création d'emploi, la formation se dégage des spécificités sectorielles qui la paralysent aujourd'hui, on peut alors l'aborder sous un aspect pluridisciplinaire et ouvert: il faut dégager de nouvelles perspectives, promouvoir les initiatives et lancer des expérimentations.

Le Ministère souhaite que les entreprises bénéficient d'une offre de formation adaptable à leurs besoins ; dans un environnement complexe, la Charte propose de regrouper l'ensemble des établissements de formation dépendant du Ministère, parmi lesquelles, les écoles des mines et les écoles consulaires d'ingénieurs.

Le pilotage emprunte différentes voies que sont la participation organique des industriels (aux Conseils d'administration des écoles, à leurs comités d'enseignement et de recherche), l'intervention des industriels dans les enseignements, les jurys ainsi que dans le tutorat des élèves.

L'identification et l'affichage de l'offre de formation

La charte demande à chaque établissement de préciser clairement son identité, ses spécificités et les profils d'ingénieurs formés, ceci afin de renforcer la corrélation d'une part entre les dorsales de formation et l'industrie, et d'autre part entre les pratiques de formation et les profils d'emploi recherchés.

Cette identification résulte de :

A cette fin, le Ministère de l'Industrie de la Poste et des Télécommunications tente de réunir l'ensemble des organismes existants dans ce domaine, notamment le CEFI et l'observatoire prospectif des compétences et des métiers mis en place par les CCI, au sein d'un observatoire des métiers des cadres techniques pour l'industrie; il rassemble, en liaison avec la Direction Générale de l'Enseignement Supérieur et la Délégation à la Formation professionnelle, les études d'évaluation et de prospective, assurera l'accès à cette information des partenaires impliqués en constituant un lieu d'échanges avec les écoles.

Le projet personnel

Tout élève intégrant une école d'ingénieurs élabore en partenariat avec elle un parcours personnalisé, l'école s'engageant à lui fournir, par des contacts permanents avec les employeurs, les CCI ainsi que les organisations socio-professionnelles, une typologie des métiers et des profils souhaités.

La formation générale et humaine et les langues tiennent une place importante dans la scolarité et contribuent à favoriser l'épanouissement personnel des élèves; la vie à l'école, dans les maisons des élèves , les activités sportives et culturelles ainsi que les stages sont organisés pour développer le sens de la vie collective.

Ainsi la mise au point du projet est un engagement réciproque. Il exige une relation permanente entre l'organisme de formation et le monde industriel et réclame de la part de l'élève un effort permanent de lucidité et de créativité; cette démarche, encadrée par un tutorat efficace d'enseignants et d'industriels sera évaluée tout au long du parcours pédagogique offert par l'établissement.

Un recrutement commun

La multiplicité des écoles d'ingénieurs, le nombre par trop élevé des concours brouillent l'image des établissements et ne favorisent ni la lisibilité ni la cohérence des offres de formations.

Le recrutement des élèves est, en amont, élément premier de la synergie de réseau et donc un point-clé que le Ministère entend aborder et simplifier. L'organisation de recrutements et de concours communs rassemblant un nombre significatif d'écoles, comme celles qui sont regroupées dans Icare ou à l'instar du concours commun des ENSTIM créé l'an dernier est bien évidemment porteur de synergie entre les établissements et un élément structurant pour la constitution de réseaux; le chantier ouvert pour l'organisation prochaine, sur le modèle du concours Mines-Ponts, d'un concours des écoles d'ingénieurs des ministères techniques susceptible de rallier les candidats en 2ème année des classes préparatoires spé aux écoles du ministère de l'industrie devrait aboutir dans le cadre de cette charte.

L'ouverture du recrutement aux candidats universitaires français et étrangers est une source d'enrichissement mutuel. La diversification des profils des élèves crée une richesse pédagogique et offre des chances supplémentaires d'employabilité dans un marché très évolutif, en outre, il favorise les adaptations nécessaires au cours de la carrière ; un partenariat pour le recrutement sur titres des diplômés de l'Université sera établi selon le modèle du recrutement commun aux Mines.

Les objectifs retenus pour la diversification des recrutements seront exposés et une appréciation du parcours pédagogique des élèves et de leur placement selon les diverses filières de recrutement sera établie. Une concertation permanente pourra s'instaurer entre les établissements concernés s'agissant des politiques de recrutement selon les diverses filières.

D'autres types de recrutement devraient également alimenter les écoles d'ingénieurs, fondés sur la diversification des parcours et notamment un éventail très ouvert de formules possibles entre la formation initiale, l'alternance et la formation continue.

Le suivi permanent des carrières

En aval, un suivi permanent des carrières est mis en place sur l'ensemble de ces écoles en partenariat entre leurs associations d'anciens élèves, comportant notamment :

Un parcours pédagogique ouvert,
innovant et attentif à la demande sociale

La charte favorise la réactivité des appareils de formation face à la demande économique et sociale, afin qu'ils présentent ensemble des réponses innovantes, en ouvrant des chantiers pédagogiques communs.

L'alternance et l'apprentissage

Ainsi est-il indispensable à la fois d'apporter de la souplesse à la conception et la mise en oeuvre du produit de formation que de permettre l'adaptation du parcours de l'élève à la demande économique et sociale.

Les écoles en se rapprochant des organisations socio-professionnelles, des chambres consulaires, des collectivités territoriales, pourront inclure des apprentis dans les filières classiques en procédant à la nécessaire adaptation de leurs cursus.

Plus généralement, l'expérimentation a sa place dans le chantier des méthodes pédagogiques : les méthodes innovantes expérimentées feront l'objet d'une diffusion au réseau des écoles souscrivant à la Charte.

La formation continue

La formation continue ouvre de larges perspectives, en même temps qu'elle stimule l'innovation pédagogique; construites en concertation avec les partenaires sociaux, les formules d'alternance, accompagnées de la mise en place d'unités de valeurs mobilisables tout au long de la carrière, associent validation des acquis professionnels et sanctions académiques pour s'inscrire dans un projet professionnel périodiquement réévalué.

L'adaptation permanente des produits de formation

Les écoles devront répondre aux nouveaux besoins d'une formation tout au long de la vie.

Cette demande émane des entreprises dont les ingénieurs doivent s'adapter rapidement à des nouvelles technologies, de nouveaux procédés, suivre les évolutions et les changements de leur environnement professionnel pour rester compétitifs et productifs ; ce marché fait appel à la réactivité des appareils de formation appelés à leur tour à une logique d'entreprise dans un monde de plus en plus concurrentiel, y compris dans le domaine de la formation.

Les entreprises industrielles sont en droit d'attendre beaucoup d'une offre plus structurée, organisée en domaines de spécialités et offerte au plus près des bassins d'emploi ; il faut développer des expériences innovantes en association avec les Régions qui ont le responsabilité de la formation professionnelle.

Ainsi les écoles adhérant à la Charte rapprocheront leurs moyens pour concourir à une offre commune de formation tout au long de la vie, en proposant sur les compétences disciplinaires offertes par les établissements une carte de formation continue qui pourra être utilisée sur l'ensemble du réseau; une telle démarche regroupe et structure l'offre de formation en assurant sa cohérence afin d'en majorer l'impact auprès des anciens élèves en s'adossant à leurs associations ainsi qu'auprès des entreprises auxquelles elle garantit la qualité des prestations fournies.

La fertilisation croisée des formations techniques avec les formations commerciales et de management

Avec l'appui des DRIRE et des CCI, la Charte a pour but d'encourager toute opération visant au rapprochement des écoles d'ingénieurs qui en relèvent avec les réseaux des écoles de cadres du management et du commerce. Démunies parfois de la dimension marketing au profit de la technique, nos entreprises ont tout à gagner d'une fertilisation croisée des cursus ; en parallèle les établissements de formation développeront, en partenariat entre la filière technique et la filière commerciale, des stratégies concertées sur le marché de la formation continue et dans le troisième cycle.

La formation et les stages industriels internationaux

Afin de faciliter les relations entre les établissements de formation, ceux-ci sont vivement encouragés à s'intégrer dans un système de référence européen au travers des différents réseaux créés par les établissements adhérents de la charte; le dispositif ECTS peut permettre à ces établissements, dans une logique de reconnaissance mutuelle des diplômes, d'intégrer leurs modules dans un cursus plurinational.

Partant du constat des réticences des ingénieurs, et aussi mais à un moindre titre des cadres commerciaux, à s'expatrier ou même à envisager une quelconque mobilité dans une activité professionnelle hors de nos frontières - mobilité enrichissante tant pour les carrières individuelles que pour les entreprises- la charte développe le principe que l'un des stages longs de la scolarité des établissements, s'effectue en entreprise à l'étranger, à commencer par l'Europe; un protocole en vue de solliciter nos représentations à l'étranger, préparé en liaison étroite avec le Ministère des Affaires Etrangères confirmera ces dispositions pour le montage de ces stages.

De tels réseaux européens et internationaux fondés sur une référence pédagogique commune, pourront constituer une plate-forme d'échanges d'enseignants, de chercheurs, de thésards.

Les techniques pédagogiques multimédias

Les techniques pédagogiques utilisées sont indiscutablement soumises à l'épreuve des nouvelles technologies de la communication et de l'information ; les écoles d'ingénieurs sont invitées à mettre en réseau leurs expériences et leurs services sur INTERNET, par exemple à travers le réseau EVARISTE, un des accès privilégiés des PME à l'information économique.

Les formations hors-site offrent des possibilités plus adaptées à la poursuite de l'activité professionnelle, elles s'appuient largement sur les technologies multi-média et les réseaux de communication. Dans le cadre de la Charte, une production propre des écoles pourra être diffusée sur le réseau de la chaîne du savoir.

L'innovation technologique et la création d'entreprise

Les écoles d'ingénieurs doivent maintenir un haut potentiel de recherche orientée dans les domaines les plus créateurs d'emplois et de richesses, accompagné du marketing technologique qui est insuffisamment présent dans la culture scientifique. L'action prioritaire menée par le Ministère à l'égard des technologies-clés peut utilement trouver des relais auprès des écoles d'ingénieurs et de leurs centres de recherche tant pour les détecter que pour développer leur mise en oeuvre notamment auprès des PMI.

La qualité de la recherche orientée

La recherche orientée et le transfert technologique développés par les écoles d'ingénieurs sont en rétroaction permanente avec la formation, en agissant tant dans le choix des dorsales disciplinaires qu'en alimentant la pédagogie de cas concrets d'application réelle ; cette démarche influe sur le comportement des enseignants eux-mêmes ainsi périodiquement plongés dans le bain des entreprises et les amène à poursuivre de façon continue le dialogue afin de mieux répondre à leurs besoins.

Quatre facteurs devraient permettre d'orienter les meilleurs chercheurs vers la recherche orientée :

- la reconnaissance académique de leurs travaux de recherche et de leurs activités de transfert technologique, en constituant des écoles doctorales reconnues et soumises à un processus permanent collectif d'évaluation.

- la création d'un diplôme d'innovation industrielle et technologique ( DIIT) délivré par le Ministre de l'Industrie, de la Poste et des Télécommunications sanctionnant une activité de transfert conduite dans les écoles d'ingénieurs au profit de PMI, d'une durée d'un an; cette formation scientifique pourrra concerner les élèves-ingénieurs ainsi que les étudiants du 2ème cycle. Ce nouveau dispositif a pour but de complèter les bourses CIFRE dont la durée est souvent mal adaptée aux besoins des PMI.

- des partenariats avec les autres établissements d'enseignement, les Universités et les grands organismes de recherche concernés: ce partenariat, concrétisé par des mises à disposition de chercheurs dans les formules règlementaires ou contractuelles de collaboration, permet de réunir des équipes de taille critique et d'optimiser les équipements.

- un contrat avec l'élève-chercheur dans lequel l'établissement s'engage à mobiliser ses moyens pour lui faciliter son insertion professionnelle dans les entreprises : ainsi la formation doctorale comprendra des formations générales en économie , sciences humaines et management ainsi qu'en langues, un tutorat et le suivi par les réseaux d'anciens-élèves ...; afin de rompre l'isolement dont on fait souvent grief à la formation par la recherche, les élèves-chercheurs auront accès aux informations réunies dans le cadre de la Charte sur le placement et le suivi des carrières tandis que le Ministère organisera avec le Ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche une session annuelle rassemblant les élèves-chercheurs des écoles du réseau.

Une synergie des équipements de transfert technologique au profit des PMI

Les DRIRE et les CCI veilleront à la rationalité des travaux de recherche et activités de transfert menées par les écoles d'ingénieurs tandis qu'elles établiront des interfaces avec les besoins de conseils et d'appuis scientifiques et techniques des entreprises petites et moyennes.

A cette fin, des comités consultatifs présidés par les DRIRE évalueront la qualité des programmes de recherche des écoles d'ingénieurs incitées à développer leur partenariat avec d'autres organismes de recherche, des universités et des PME; des structures pourront être constituées autour de ces initiatives.

L' Etat, la Commission Européenne et les Collectivités territoriales pourront intervenir dans le montage du financement des investissements réalisés dans ces établissements dans le but de développer une recherche orientée de qualité et améliorer les outils du transfert technologique.

Un réseau d'entrepreneurs

Le métier d'ingénieur change ; un ancien élève d'une école d'ingénieurs aura de plus en plus vocation à être un entrepreneur. A la sortie de l'école, des élèves, des chercheurs issus des centres de recherche créeront, seuls ou associés à d'autres partenaires, leur entreprise. La formation initiale doit développer dès le tronc commun l'esprit d'entreprise en favorisant le travail en équipe et en insistant sur la gestion de projet.

Les écoles contribueront à mettre en réseau les candidats créateurs potentiels, notamment parmi leurs chercheurs, avec des porteurs de projets d'entreprises; les DRIRE et les CCI à travers notamment le réseau entreprendre en France peuvent là aussi, par leur bonne connaissance des acteurs et des besoins avoir un rôle moteur facilitant la mise en relation.

L'acte d'entreprendre sera intégré au parcours pédagogique et sanctionné dans le cursus; le projet préparé et conçu dans l'école devra déboucher: il pourra s'agir de la conception d'un produit ou d'un logiciel, d'une start-up, d'une contribution lourde à la junior entreprise, d'une oeuvre humanitaire, d'un chantier social, d'une réalisation culturelle, ou d'un accomplissement artistique...Des prix des écoles de l'industrie seront attribués par un jury d'entrepreneurs aux meilleures réalisations.

Dans le cursus des écoles, une formation générale à la création d'entreprise peut être organisée sous forme d'option commune à plusieurs établissements, la synergie développée avec les écoles de management et de commerce devant largement contribuer au montage pédagogique d'une telle opération.

Afin d'assurer les créations d'entreprises de l'accompagnement scientifique technique et logistique du suivi nécessaire à la réalisation de son projet, les écoles peuvent installer des incubateurs ou des pépinières d'entreprises dans l'environnement de leurs centres de recherche

Un référentiel, un label et un dispositif d'évaluation

Fondée sur une adhésion libre des écoles qui y souscrivent, la labellisation des établissements ressortira d'une procédure de validation par rapport au référentiel de la charte ; il s'agira de juger par une procédure d'audit d'une participation effective à une démarche qualité dans la dynamique inspirée par cette charte.

L'attribution du label qui confirmera l'adhésion à la charte et l'appartenance à un réseau sera prononcée par le Ministre sur la proposition du comité qui comprendra les instances administratives concernées, des industriels et des représentants des établissements de formation français et étrangers.

Les dispositions qui font l'objet de la charte sont traduites sous forme d'engagement des établissements adhérents ; ces écoles, membres constitutifs d'un réseau à dimension nationale et à vocation européenne, feront l'objet d'un suivi qui sera établi dans le cadre du dispositif de labellisation et d'une démarche permanente d'évaluation et d'orientation.


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