(Last update : Wed, 31 Dec 1997)
[ industrie | cgm | rfb | formation | journée du 18 décembre 1997 ]

Référentiel de la Charte de Qualité pour les écoles d’Ingénieurs

relevant du Ministère de l’Industrie

Contribution de la Commission n°2

«Innovation pédagogique et projet personnel»

1- Présentation de la Commission «Innovation Pédagogique et Projet Personnel».

Par la mise en place de la Charte Qualité des Ecoles d’Ingénieurs relevant du Ministère de l’Industrie, ce dernier souhaite labéliser les Ecoles mettant en oeuvre une démarche qualité notamment au niveau pédagogique. Cette démarche dynamique doit porter sur la maîtrise, l’amélioration et l’assurance de la qualité. Elle doit s’inscrire dans un management de la qualité basé sur les objectifs spécifiques à chaque Ecole et prenant en compte les exigences de son personnel et de son environnement (économique, social, ...) dans une approche type management total de la qualité.

Cette labélisation qualité des Ecoles doit se faire sur la base d’un référentiel de critères déduits de la Charte et dont la préparation a été confiée par le Ministère à un ensemble de Commissions.

La présente Commission «Innovation Pédagogique et Projet Personnel» a été chargée d’élaborer la partie du référentiel relative à la réponse pédagogique des Ecoles aux attentes des «clients» que nous définissons ci-après.

La qualité de cette réponse et son évolution imposent des innovations pédagogiques dont notamment l’approche dite par «projet personnel».

La pédagogie regroupe un ensemble de méthodes et d’outils mis en oeuvre dans le cadre de deux des principales fonctions des Ecoles d’Ingénieurs :

- la formation initiale de cadres supérieurs techniques (ingénieurs et 3ème cycles associés) ;

- la formation continue de ces mêmes cadres (longue et courte, diplômante et qualifiante).

La présente Commission a choisi de se focaliser sur la formation initiale et la formation continue diplômante.

La partie du «référentiel» sur laquelle travaille la présente Commission concerne donc principalement la qualité et l’évolution de la qualité de ces deux fonctions. Toutefois, la Commission estime que l’existence et la qualité des fonctions recherche et services technologiques aux entreprises des Ecoles et de l’interaction de celles-ci avec les formations sont indispensables à la qualité de ces dernières. La partie du référentiel objet du travail de la Commission comprend donc des critères incitant à l’intégration de ces fonctions recherche et services technologiques aux entreprises comme éléments constitutifs du système d’actualisation des compétences des enseignants, voire même du projet pédagogique de l’Ecole.

2- Modalités de travail de la Commission.

La Commission a, dans une première phase, rédigé un cahier des charges pour l’élaboration de la partie du référentiel qualité lui incombant (document inséré dans le Rapport d’Etape «Ecoles d’Ingénieurs pour l’Industrie de Mai 1997).

Sur la base de ce cahier des charges, le travail de la Commission s’est organisé en trois volets correspondant aux trois grandes rubriques de critères qualité identifiées :

- Ciblage et prise en compte des besoins des «clients» de la(les ) formation(s) de l’Ecole ;

- Réponse de l’Ecole au niveau de la(les) formation(s) ;

- Maîtrise et amélioration de la qualité pour la fonction formation initiale ou continue diplômante.

Pour le premier volet, la Commission n°2 s’est appuyée sur les travaux des autres commissions créées spécifiquement pour traiter ce thème, notamment :

- la Commission n°1 «Connaissance du Marché et Prospective» ;

- la Commission n°4 «Recrutement des élèves» ;

auxquels des représentants de la Commission n°2 ont participé pour assurer l’interface entre les travaux.

Pour les second et troisième volets, deux sous-groupes spécifiques ont été constitués.

Pour s’assurer que les critères proposés constituent la base d’une dynamique de progrès pour toutes les Ecoles concernées, ambitieuse mais réaliste par rapport aux pratiques actuelles, une enquête a été réalisée auprès de tous les Etablissements de la Charte sur ces dernières.

Une réunion de synthèse de la Commission a permis d’entériner la liste des critères de labélisation proposés suite à ces différents travaux pour la partie «pédagogie» du référentiel (voir paragraphe 4).

Etablir des critères de qualité demandant une définition préalable du «client», du «produit», du système de transformation et des entrées de ce dernier, nous nous sommes basés sur celle proposée dans le cahier des charges qui a été confirmée lors des travaux ultérieurs et qui est rappelée ci-dessous au paragraphe 3.

3- Définition du client, du produit, du système de transformation et des entrées pour la fonction «formation initiale» des Ecoles d’Ingénieurs qui seront labélisées.

La Commission n°2 a élaboré une telle définition qui devrait être commune à toutes les Ecoles souhaitant être labélisées :

- le principal client final est une partie des entreprises ou plus largement de l’activité économique régionale, nationale et internationale, devant être précisément identifiée pour chaque Ecole en terme de secteurs et/ou de métiers et au-delà la Société de plus en plus mondialisée ;

- le produit final est la compétence globale (voir définition ci-après) des cadres supérieurs techniques diplômés, formés initialement et tout au long de leur carrière professionnelle pour correspondre aux besoins de cette partie de l’activité économique clairement ciblée par l’Ecole.

Remarquons qu’une même Ecole peut, bien entendu, avoir plusieurs produits (c’est-à-dire plusieurs filières de formation aboutissant à des compétences différentes) s’adressant à des clients différents (c’est-à-dire différentes parties de l’activité économique en terme de secteurs et/ou de métiers).

Il est évident qu’une telle définition de couple client/produit pour la fonction formation initiale des Ecoles d’Ingénieurs est réductrice. Comme dans tous les systèmes de ce type, il existe des sous-systèmes «client/fournisseur» dont la qualité est indispensable à la qualité du système principal.

Pour les Ecoles d’Ingénieurs, le sous-système dans lequel l’élève constitue le client premier d’un produit formation (contenus, méthodes, actions pédagogiques) a un rôle essentiel car il est impensable de faire des Ingénieurs Diplômés présentant une compétence globale de qualité adaptée aux besoins de l’activité économique sans offrir aux élèves une formation elle-même de qualité correspondant à leurs attentes.

Pour simplifier, nous présentons ci-dessous le schéma d’un tel système qualité uniquement dans le cas de la formation initiale d’ingénieurs mais il pourra être étendu aux autres formations initiales supérieures professionnelles.

Remarquons que pour la formation continue longue, le plus souvent diplômante, suivie par un individu de sa propre initiative dans le cadre d’une évolution de carrière, le schéma système qualité sera analogue au schéma ci-dessous.

Remarque : toujours par souci de simplification, nous n’avons pas fait figurer à ce stade toutes les «boucles» du système qualité, mais il est clair que toutes ses composantes doivent être en interaction permanente (exemple : interaction entre l’activité économique et le contenu de la formation).

Cette imbrication, caractéristique de la fonction formation initiale professionnelle, où la matière première du système principal constituée par les élèves est elle-même cliente et acteur dynamique du sous-système formation, semble renforcée par l’évolution des besoins des entreprises et au-delà de la société d’où nous déduisons les grandes caractéristiques de la compétence globale d’ingénieurs à produire.

En effet, en plus des savoir-faire scientifiques et techniques (aux plans technologique, économique, juridique et environnemental) traditionnellement demandés aux ingénieurs diplômés afin d’avoir la capacité de définir un problème dans toutes ses dimensions, de l’analyser et de lui trouver la solution la mieux adaptée, toutes les interrogations effectuées récemment auprès des acteurs économiques et sociaux convergent vers la nécessité de ce que nous appellerons pour simplifier des savoir-être de l’ingénieur :

- savoir-être au sein de l’entreprise (management, travail en équipe ...) ;

- savoir-être au sein de la société (éthique, «approche développement durable» ...) ;

- savoir-être par rapport à soi-même impliquant une adéquation entre la formation et le projet personnel de l’élève (dans le cas de la formation initiale, projet personnel doit être pris au sens de «projet de vie» ne se limitant pas aux premiers éléments d’un projet professionnel),

et de la capacité à pouvoir gérer les éventuelles contraintes contradictoires entre ces différents savoir-être (exemple : possibilité de contradiction entre la volonté personnelle d’approche type «développement durable» et la politique de l’entreprise).

La clef d’une véritable «efficacité» de l’ingénieur diplômé pour le développement économique dans la Société mondialisée et de plus en plus évolutive en émergence et donc de son employabilité, réside très certainement dans la coexistence des savoir-faire avec ces trois savoir-être, aboutissant à l’entrée et au maintien dans la vie professionnelle d’ingénieurs «entrepreneurs» dotés d’un vouloir-agir et de la capacité à créer une activité rentable au sein des entreprises, ou ex-nihilo dans le cadre de la création au cours de leur carrière de leur propre entité économique (profession libérale, entreprise, association, artisanat ...).

Les emplois ne pré-existent plus, les ingénieurs doivent se les créer, les transformer en permanence pour précéder l’évolution de plus en plus rapide de la société, de l’économie et des technologies. Pour ce faire, l’ingénieur doit savoir poser et résoudre des problèmes nouveaux, faire face à des situations imprévues ; bref, être apte à innover dans tous les domaines techniques et humains.

Les Ecoles d’Ingénieurs relevant du Ministère de l’Industrie pour être labélisées devraient être particulièrement attentives à la demande économique et sociale, et donc choisir comme produit cette compétence globale de l’ingénieur diplômé intégrant savoir-faire, savoir-être, vouloir agir, capacité à créer de l’activité et aptitude à innover. Ceci impose une vision plus large de la mission des Ecoles d’Ingénieurs et la mise en oeuvre d’un système de formation ouvert et innovant tant au niveau du contenu de l’enseignement qu’au niveau de ses modalités de mise en oeuvre dont certaines comme l’évaluation des élèves, le développement et la prise en compte des activités parascolaires doivent constituer des composantes essentielles du projet pédagogique.

C’est à ce produit «compétence globale de l’ingénieur diplômé», et donc au système de formation y aboutissant que les Ecoles d’Ingénieurs relevant du Ministère de l’Industrie qui seront labélisées devraient appliquer un objectif de qualité totale intégrant les exigences des «clients» (activité économique et élèves), des Ecoles elles-mêmes (projets d’établissement), de leur personnel et de leur environnement économique et social.

4- Critères proposés pour la partie pédagogie du référentiel de la charte qualité «Ingénieurs pour l’Industrie».

4-1 Principe général.

Les objectifs, la stratégie, les actions, l’organisation d’une Ecole devant être le reflet de son propre projet pédagogique correspondant à son segment de clients et de son produit sont forcément spécifiques. Il est donc exclu d’imposer des choix communs à ce niveau aux Ecoles labélisées.

Toutefois, la Commission souhaite que les Ecoles labélisées adhèrent à la définition de la compétence globale de l’ingénieur proposée comme produit final au paragraphe 3. Cette définition implique que la réactivité de la formation initiale par rapport à l’évolution des besoins des entreprises ne soit pas un adéquationisme court terme. Les Ecoles doivent extraire de l’analyse des besoins moyen et long termes de leur cible «client» le profil général de compétence auquel leur projet pédagogique doit aboutir.

L’actualisation de ce projet doit se faire en fonction des évolutions moyen et long termes de la demande.

Pour s’adapter aux changements court terme de la demande, les Ecoles proposent des actions de formation complémentaire à leur programme principal : les stages, les projets en apprentissage ou en formation classique, les mastères, les formations intensives courtes ou moyenne durée post-diplôme, la formation continue diplômante ou certifiante.

Plutôt que des critères figés imposant un niveau de qualité et l’existence de procédures rigides pour l’obtention du label, la Commission n°2 propose l’adoption de critères dynamiques favorisant et permettant l’évaluation des progrès qui seront réalisés par les Ecoles vers une meilleure qualité de leurs produits au sens d’une meilleure adaptation aux attentes de leurs clients «élèves» d’une part, et «entreprises et sociétés» d’autre part.

Dans ce but, les principes généraux retenus sont de demander aux Ecoles souhaitant être labélisées d’écrire et de faire valider par leurs instances respectives :

- leurs pratiques actuelles pour tous les critères proposés ;

- les axes de progrès choisis au niveau de ces critères pour évoluer à chaque période de labélisation ;

- l’organisation mise en place pour accompagner la démarche qualité de l’Ecole.

4-2 Détails des critères proposés.

A- Ciblage et prise en compte des besoins des clients de la(les) formation(s) de l’Ecole.

A1- Existence d’un ciblage précis de la partie de l’activité économique choisie comme client final de la formation (par secteur professionnel, par profil de l’ingénieur formé adaptés à un ou plusieurs métiers ...) ;

Les instances de Direction de l’Ecole devront avoir défini par écrit cette cible ainsi que la stratégie pédagogique choisie pour répondre à ces attentes.

Le système de validation de cette stratégie pédagogique intégrant des représentants de la cible devra être précisé.

A2- Prise en compte des éléments d’analyse issus du système permanent d’observation des besoins moyen et long termes de la cible économique choisie et jugés pertinents par l’Ecole au niveau de son projet pédagogique ;

L’Ecole devra définir par écrit la procédure qu’elle aura mise en place pour actualiser sa stratégie pédagogique en fonction de l’évolution des besoins moyen et long termes de sa cible. Cette dernière pourra être analysée notamment par un observatoire centralisé commun à toutes les Ecoles labélisées qui pourrait être créé par le Secrétariat d’Etat à l’Industrie.

A3- Existence d’un ciblage précis des candidats potentiels pour la formation délivrée par l’Ecole ;

L’Ecole devra avoir expliqué par écrit le choix de ses «réservoirs» de candidats et de ses modalités d’admission par rapport à son projet pédagogique (critères et méthodes d’évaluation des entrants) ;

A4- Existence d’une procédure d’analyse et de prise en compte des besoins évolutifs des candidats et des élèves en cours de formation ;

L’Ecole devra présenter par écrit le système qu’elle aura instauré pour appréhender ces besoins et en tenir compte (pour les attentes des candidats issus des classes préparatoires une enquête périodique devrait être réalisée au niveau central avec diffusion des résultats à toutes les Ecoles labélisées).

B- Réponse pédagogique de l’Ecole.

B1- Existence d’un projet pédagogique précis répondant aux besoins moyen et long termes du client final «activité économique et société» et de l’élève à la fois client et premier acteur de la formation ;

L’Ecole devra communiquer le détail écrit de son programme pédagogique, de ses méthodes (dont activités para-scolaires) et de ses moyens (enseignants et outils) mis en oeuvre pour donner à ses diplômés une compétence globale (telle que définie au paragraphe 3) adaptée aux besoins moyen et long termes de sa cible économique.

B2- Existence d’un système d’aide à la constitution progressive tout au long de la scolarité d’un projet personnel de formation pour et par chacun des élèves, avec prise en compte de celui-ci au niveau pédagogique au travers d’un dispositif de personnalisation de l’enseignement et d’une formation contractuelle de la relation entre l’élève et l’Ecole ;

L’Ecole devra avoir effectivement mis en oeuvre un tel «contrat élève/Ecole» et basé sur le «projet personnel de formation de l’élève» et en accompagnant la mise en oeuvre par un système de tutorat.

C. Maîtrise et amélioration de la qualité de la réponse pédagogique de l’Ecole.

C1- Détection des non-qualités et actions préventives au niveau des actes de formation et donc des moyens associés (enseignants, outils, méthodes ...) ;

L’Ecole devra décrire son système d’évaluation des actes de formation (cours et autres activités pédagogiques) de choix et d’évaluation pédagogique des enseignants internes et externes.

Un système d’information-formation des formateurs devra exister notamment sur le projet pédagogique de l’Ecole.

L’Ecole devra décrire son système d’actualisation des savoirs de ses enseignants permanents (recherche, transfert de technologies, formation, information ...).

C2- Détection des non-qualités et actions préventives au niveau du produit «compétence globale» de l’élève en cours de formation et juste avant validation par le diplôme ;

L’Ecole devra présenter par écrit son système d’évaluation (critères, modalités) choisi en fonction de son projet pédagogique. L’évaluation finale avant validation par le diplôme devra associer des représentants de la cible économique cliente.

L’Ecole devra avoir un système de suivi de ses diplômés (insertion, évolution de carrière, rémunération ...) Éventuellement accompagné de services post-diplôme (crédit de formation continue, ...) en propre ou via son association d’anciens élèves. La procédure utilisée par l’Ecole pour tenir compte des indicateurs issus de ce système dans l’évolution de son projet et de ces actions pédagogiques devra être présentée.

C3- Traitement des non-qualités au niveau du système de formation et de son produit ;

L’Ecole devra préciser les procédures qu’elle a adoptées pour traiter les élèves en échec (remise à niveau, redoublement, année sandwich, ...) et les moyens pédagogiques inadaptés (formation complémentaire pour enseignant ...).

C-4 Organisation mise en place par l’Ecole pour l’admission et le suivi de la démarche qualité ;

L’Ecole devra avoir désigné un «Responsable qualité» notamment chargé de l’animation et du suivi des réponses de son établissement aux critères précédents et de leur évolution et avoir réalisé la fiche de fonction de celui-ci.

L’Ecole devra pour chaque période de labélisation définir les axes de progrès pour chacun des critères ci-dessus. Le ou les responsable(s) pour chaque critère devra(ont) être définis.

Un système d’évaluation interne (autoévaluation) et externe (dispositif pouvant être mis en place par le Secrétariat d’Etat à l’Industrie pour toutes les Ecoles labélisées) des progrès qualitatifs de l’Ecole devra être institué et décrit.

Un système de contrôle de gestion dynamique devra être progressivement créé (tableaux de bord d’indicateurs chiffrés permettront de suivre l’évolution qualité pluriannuelle).

L’Ecole devra présenter par écrit le dispositif qu’elle aura prévu pour l’implication des enseignants et des élèves dans la démarche qualité.

5- Dispositions d’accompagnement communes :

Le Secrétariat d’Etat à l’Industrie pourrait faciliter la mise en place des dispositions d’accompagnement de la démarche qualité menées par les Ecoles labélisées :

- club d’échanges pédagogiques inter-Ecoles permettant la mutualisation des expériences notamment en matière d’utilisations des nouveaux outils et méthodes (multimédia, téléformation, pédagogie par projet, ...) ;

- observatoire des métiers pour tous les principaux secteurs d’activités dont les données pourront être utilisées par les Ecoles pour définir leur profil de compétence adapté à leur cible ;

- observatoire des attentes des candidats à l’entrée dans les Ecoles (enquête à réaliser par le Secrétariat d’Etat à l’Industrie) ;

- système d’évaluation externe des progrès qualitatifs des Ecoles dans le cadre de la labélisation (société d’audit indépendante et qualifiée, financée par le Secrétariat d’Etat à l’Industrie) ;

- diffusion à toutes les Ecoles participant à la labélisation des dossiers des autres Ecoles candidatant ;

- réunion périodique de concertation, d’information et de formation des responsables qualité et des Directions des Ecoles concernées par la labélisation (avec mutualisation des expériences également à ce niveau) ;

- formation-sensibilisation «assurance qualité» pour tous les permanents concernés dans les Ecoles ;

- crédits d’accompagnement d’expériences pilotes de maîtrise et d’amélioration de la qualité au sein des Ecoles candidates à la labélisation.