(Last update : Tue, 7 Oct 1997)
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RAPPORT SUR L'ACTIVITÉ
DU CONSEIL GÉNÉRAL DES MINES
EN 1996

Gestion durable des eaux souterraines

Le Conseil a examiné en séance plénière, le 5 février 1996, le rapport sur la gestion durable des eaux souterraines, établi par sa section technique sous la présidence de M. Y. Martin, sur la demande exprimée par Mme le Ministre de l'Environnement le 9 mars 1995.

Ce rapport réanalyse tous les fondements d'une politique des eaux souterraines, évalue le rôle joué par les différents acteurs publics. Il propose un réajustement de la perspective et de ce rôle. Il a donné lieu à un débat intense.

En raison de l'importance de la question, l'avis émis par le Conseil à l'issue de ce débat est présenté ci-après.


AVIS DU CONSEIL GENERAL DES MINES SUR LA GESTION DURABLE DES EAUX SOUTERRAINES

SEANCE DU 5 FEVRIER 1996

Le Conseil Général des Mines approuve les propositions du rapport établi à l'issue des travaux de l'Instance qu'à animée la section technique. Il constate que l'opinion et les élus sont insuffisamment sensibilisés à l'importance économique et écologique des eaux souterraines et aux menaces qui pèsent sur leur qualité; il insiste particulièrement sur les points suivants :
  1. Un gros effort doit être fait pour acquérir et diffuser les connaissances nécessaires à la gestion du remarquable réservoir naturel que représentent les 2 000 km3 d'eaux souterraines;

    Les Agences de l'eau devraient se voir confier le soin d'assurer la maîtrise d'ouvrage et le financement de l'acquisition des connaissances générales sur les ressources en eau souterraine.

    Le BRGM, pour le compte et sous l'autorité des Agences, devrait assurer l'ingénierie de cette acquisition de connaissances; il pourrait se voir confier en autre la gestion de certaines des bases de données qui en seraient issues, comme il le fait déjà pour la banque des données du sous-sol, ou pour l'observatoire national de la qualité des eaux souterraines. Par contre, il parait opportun que la collecte sur le terrain des données non géologiques soit confiée au cas par cas aux opérateurs capables de procéder à ces opérations à un coût moindre.

    La prise en charge, par les Agences, du financement des travaux relatifs aux eaux souterraines, qui sont aujourd'hui effectués par le BRGM sur les crédits du Ministère de l'industrie, devrait permettre d'améliorer l'efficience de la banque des données du sous-sol et de développer fortement l'appui technique apporté par le BRGM aux administrations chargées de la police des eaux souterraines et de l'organisation de sa gestion.

  2. La gestion quantitative des eaux souterraines devrait être fondée :