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DGSI : Rapport d'activité 1997

Didier LOMBARD

Il y a un an, dans le rapport d'activité 1996, je faisais part des objectifs de la DGSI pour l'année 1997. J'insistais sur l'importance de conduire une réflexion à même d'éclairer l'industrie sur les grands enjeux de son évolution, sur l'ouverture au monde extérieur, et notamment sur l'international, ainsi que sur la nécessité de lancer des actions nouvelles permettant de répondre aux évolutions constatées.

C'est dans ce sens qu'ont été conduites les différentes actions de la DGSI en 1997. J'en donnerai quelques exemples.

Dans le domaine des télécommunications, la DGSI a vu se concrétiser en fin d'année ses propositions de coordination des différents pôles de compétence nationaux de recherche par la création du Réseau National de Recherche en Télécommunications. Ce réseau décidé par le Gouvernement à l'occasion de l'ouverture du capital de France Télécom doit fédérer les pôles de compétence et est destiné à faire émerger des projets de recherche coopératifs.

Convaincue du formidable potentiel qu'apportent les nouvelles technologies de l'information et dans un monde en pleine mutation technologique, prolongeant le discours prononcé par le Premier Ministre à Hourtin le 25 août 1997, la DGSI a largement contribué au plan pour le développement de la société de l'information annoncé par le Premier Ministre en janvier 1998. La DGSI a notamment participé à la réflexion sur des sujets importants tels que le commerce électronique, l'utilisation d'Internet par les PMI, la cryptologie.

Un enjeu majeur pour la compétitivité des entreprises, dans une économie mondialisée de la connaissance est représenté par la propriété industrielle. La DGSI a réalisé une analyse de la situation en matière de brevet aussi bien aux niveaux national qu'européen ou international. Après avoir fait le constat d'une situation préoccupante en France à cet égard, elle a également proposé un ensemble de mesures pour placer la propriété industrielle au coeur d'une politique dynamique de l'innovation. Ce travail a débouché sur le plan d'actions annoncé par Christian PIERRET, Secrétaire d'Etat à l'industrie en janvier 1998.

Enfin, je signalerai la montée en puissance de l'appel à projets «technologies-clés» lancé fin 1996 pour une période de deux ans. Il doit permettre d'améliorer la position de l'industrie française et des services à l'industrie en favorisant la réalisation de projets à forts enjeux économiques et commerciaux. Doté d'un milliard de francs sur deux ans, un montant total d'aide de 464 MF a été attribué en 1997.

L'année 1997 a été marquée par la création du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie. Ce ministère possède, en son sein, tous les leviers financiers, fiscaux, budgétaires, internationaux... permettant de développer la compétitivité des entreprises. Je suis convaincu que la DGSI y a un rôle essentiel à jouer. La richesse économique d'une nation dépendant du dynamisme de son industrie, la DGSI a la mission de dialoguer avec les directions du ministère afin de proposer les politiques favorables au développement de nos entreprises. Elle a l'ambition de mettre l'industrie au coeur de la politique économique.

Pour ce faire, la Direction générale s'est adaptée, pour travailler davantage avec les autres services du ministère et améliorer encore son efficacité et sa réactivité. Le décloisonnement et l'ouverture seront encore à l'ordre du jour en 1998, pour mettre en oeuvre les décisions prises par le Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie à la suite du rapport qu'il a confié à MM. Pierre Boisson et Jean-Claude Milleron. Le personnel de la DGSI que je tiens à remercier plus particulièrement pour les efforts accomplis en 1997 poursuivra son action en 1998 en veillant à développer des synergies, à renforcer l'efficacité par des simplifications de procédures. Des chantiers majeurs seront à notre programme de travail pour aider l'industrie française à être compétitive dans le contexte international, à entrer dans l'euro, dans la société de l'information et à franchir le cap de l'an 2000.